10-Damon

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       Allonger sur mon canapé, la télévision est allumée devant moi, les images défilent devant mes yeux, le volume monté pratiquement au maximum pourtant aucune d'elles ne me parviennent.

         Il advient des moments pareils où mon esprit est comme téléporté dans mes souvenirs, dans mes pensées les plus obscure, des moments où rien n'est plus d'aucune importance, des moments oú je serai prêt à tout envoyé balader y compris moi même, le monde s'en porterai tellement mieux.

        Je prends la bouteille de whisky à côté de moi et la termine. J'ai beau détester cette gamine n'empêche elle me procure un temps soit peu de distraction lorsqu'elle est là même si elle finit par me donner envie d'exploser sa tête contre le mur.

        L'image de son corps lorsqu'elle se changeait me reviens en tête et je jure en me disant qu'il me faut une fille là maintenant pour me faire passer cette envie que je commence à ressentir. Me demander de ne pas regarder lorsqu'elle se change c'est typique d'une gamine mais rien que le fait qu'elle me le dise me le dise m'a donné envie de le faire. Je me lève bien décidé à faire quelque chose aujourd'hui avec ou sans Matt et Will probablement un peu torché à cause de ma fête d'hier. A peine me tenais je debout que mon téléphone se mer à sonner.

        - Quoi ? Décrochait je en voyant le nom de Matt s'afficher à l'écran.

        - On est au beach street tu nous rejoins? on a un plan pour ce soir.

       - Ouais. J'arrive.

          Matt est le roi des plans foireux et will notre petite raison même si lui aussi à son palmarès. Depuis qu'on se connait, on s'est embarqué dans pas mal d'embrouilles, on a fait les quatre cent coups ensemble, ce sont de vrais potes, encore plus, ils sont comme des frères. Je prends mon blouson et sort de la maison, il fait particulièrement frais en cet journée d'automne.

           Lorsque je gare ma voiture devant le bar, j'aperçois Matt et Will a la terrasse.

        - Eh mec fait Matt en m'apercevant

         On se fait une accolade, la serveuse qui s'occupait d'eux se retourne et me toise avant de partir.

        - T' as du sacrément mal la traiter celle là lance Will en portant son verre à ses lèvres.

        - Je la connais ? Je fouille dans ma mémoire mais elle ne me revient pas après tout je ne peux pas me rappeler de toutes les filles qui passent par mon lit.

      - Ouais c'est la serveuse avec qui t'étais il y a une semaine.

     J'ai une vague impression de déjà vue mais le fait que je l'ai ramené après une soirée à trois dans ce bar me garantit que je ne m'en rappelerai sûrement pas surtout qu'avec moi des serveuses il y en a plein en moins d'une semaine.

     Les anciennes me connaissant comme un habitué ont eues le temps de se rendre compte qu'avec moi, on vas à la recherche du plaisir et de l'agitation. Rien que du sexe à l'état brute. Elles ce  sont donc souvent retrouvées dans des positions pas très catholiques dans divers coins de ce bar. Les nouvelles elles ne manquent pas de faire grincer mes portes, espérant chacune être l'idiote qui me ferait changer. En d'autres termes de belles idiotes au cul bien moulé.
 
        Nous trois on boit toujours beaucoup trop et les filles qu'on ramène après sont comme des souvenirs de chaque soirée qui finissent par s'effacer. Mais je suis bien placé pour savoir que certains encore plus que d'autres souvenirs restent gravés en nous.

      Alors qu'on discute de l'idée stupide qu'ils ont eu, un mec bourré nous rentre dedans et fait basculé la table, Will la rattrape de justesse avant qu'elle ne tombe et le mec titube et peine à ce maintenir debout.

        - Mec qu'est ce qui te prend tu pourrais au moins t'excuser ! Fait Matt.

       - Vas au diable rétorque t'il .

         Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines et je le saisit par le col de son t'shirt et lui assène un coup de poing avant qu'il n'ai le temps de faire quoi que ce soit. Sa joue valse de l'autre côté et il manque de se prendre la rambarde de la terrasse. Il essaye de se relever mais je lui donne un autre coup et à partir de se moment mes poings se déchaînent sur lui jusqu'à ce que sa tempe se met à saigner et que je le voie  gémir de douleur il a l'arcade ouverte et sûrement des côtes cassées mais je m'en fou j'ai juste envie de me défouler, ça fait beaucoup trop longtemps que je ne l'ai pas fait. Mes deux amis viennent pour séparer le massacre et la foule commence à se rassembler autour de nous.

           - Arrête tu vas le tuer me hurle will avant de me donner un coup de poing pour me calmer.

          Je le regarde en colère, une main sur la joue, c'est quoi son problème à lui ? Matt fait passer le bras du gars par dessus ces épaules pour l'aider à ce relever.

           - Je suis désolé pour le coup mais tu l'as bien mérité qu'est ce qui te prend il a faillit y passer.

        - Il l'a cherché putain criais je à mon tour. Il n'avait qu'à pas nous rentrer dedans.

     Will n'a pas tort je me suis lâché sur lui pour rien. Il était juste là au mauvais endroit et au mauvais moment. Tant pis pour lui je ne regrette rien, c'est un trop plein de choses que j'ai là.

        - Il est bourré , il ne l'a pas fait volontairement, et puis merde t'es plus le même.

       - De quoi tu parles? Tu me prends la tête pour un pauvre type.

      - Mec tu sombre de plus en plus et le pire c'est que tu ne le voit même pas.

      - Je me barre d'ici ai je dit en posant un billet de 20 dollars pour régler la note. Rappel moi quand tu te seras calmer.

       En vérité c'est moi qui ai besoin de me calmer, je me suis vite emporté, j'étais à bout de nerf mais de là à ce qu'il me prenne la tête pour ça, c'est vraiment vache et ça c'est sans compter ma joue.

         Je frappe dans ma voiture et au même moment là douleur au niveau de ma poitrine se déclenche. Merde. J'ouvre la portière et m'installe avant de démarrer. Sur le chemin, la douleur continue à me lancer et je regarde le contenu de ma boîte à gants. La seringue devant moi me nargue, me faisant penser à lui, à elle, à tous ce que je n'arrive pas à oublier, je ne te quitterai jamais, tu n'arrivera pas à te débarrasser de moi, parceque nous sommes pareille fait de la même cruauté.

       Je balance l'objet de mes tracas par de là la fenêtre. Je m'en fou que la douleur me consume, qu'elle me déchire intérieurement, au fond je suis déjà détruit, je ne suis plus qu'une carcasse ambulante prête à tout déchirer autour d'elle, une bombe à retardement.

         Je prend mon téléphone d'une main et saisit un " A demain". Mes paumes serrent violemment le volant au point de virer au blanc, j'ai besoin de me battre.

 hundred days with you Where stories live. Discover now