I hate you ! ( En Cours De Réécriture)

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Pdv Blue

Entièrement détruite. C'est comme ça que je me sens. Je n'arrive même pas à bouger correctement, j'ai froid, et envie de vomir constamment.

Toute la nuit, j'ai subi des multiples mutilations partout sur mon corps, je n'ai eu aucun repos. Aucun.
La salle de torture et la pire chose que j'ai subie hier.

Non, en réalité, c'est Matthéo. Il m'a lui aussi fait du mal sans aucun remords, car après tout, je n'étais qu'une “mission ” pour lui. Rien de plus.

Il était là, et à travers ses yeux, j'ai pu voir que de la haine et de la froideur. J'ai compris qu'il s'en foutait de moi quand sans aucune hésitation, il m'a planté cette lame dans le ventre.

Moi qui avais couché avec lui, qui commençait tout doucement a apprécier sa compagnie. Je crois bien que je commençais à m'attacher à lui.
J'ai juste été une grosse conne qui est tombée dans ses bras si facilement, je suis devenu toutes les filles que je trouvais facile à tomber dans ses bras alors qu'il ne les avait que regarder quelques secondes.

J'étais devenu cette fille. Voir pire, une fille imprudente, car je le savais que Matthéo n'était pas n'importe quel garçon, pourtant tous les soirs, j'y retournais.

Je suis allongée sur un sol froid dans un cachot noir. Mon corps tout entier tremble de froid, mais avant tout de peur. Une serviette a été accrochée avec une corde autour de mon ventre pour n'empêcher que trop de sang n'en sorte. Et c'était vachement douloureux.

J'avais de nombreuses entailles qui s'ajoutaient à la liste sur mes bras qui elle n'était pas toute recouverte d'une compresse. Sans compter mes jambes et mon dos qui eux aussi en étaient recouvert.

J'étais allongée de côté sur un sol froid et accompagné de petites taches de sang. Mon sang. J'étais littéralement en train de pleurer à chaudes larmes dans mon propre sang.

Je ne sais pas depuis combien de temps, je suis là, je crois qu'au moment où je suis arrivé dans cet endroit, j'ai complétement perdu la notion du temps. Ça doit faire quelques heures que je suis ici. Mais c'est toujours mieux que la salle où j'étais avant.

Je relève légèrement la tête quand j'entends la porte s'ouvrir et je n'arrive pas à retenir un sanglot en voyant Matthéo entré. Je me replis sur moi-même en gémissant de douleur à cause de chaque entaille.

Je le sens venir pré de moi et me relever très légèrement. Ses doigts viennent mettre les mèches de cheveux qui tombaient sur mon visage derrière mes oreilles d'une douceur qui m'aurait fait fondre avant.

Son odeur remplit mes narines, il sent la cigarette plus que d'habitude, avec une légère odeur de menthe. Il passe un de ses bras en dessous de mes jambes et l'autre au niveau de mon dos. Il me souleva et moi, je tentais de me débattre, mais je ne pouvais rien contre sa force, et le fait d'avoir été torturé pendant des heures ne m'aide pas.

- Lâche-moi !

J'aurais aimé que ma voix paraisse froide, dure, et forte, mais elle et tout le contraire, faible, à peine audible, et mélanger à des sanglots.

Mes yeux se ferment à la cause du manque d'énergie, mais je fais tout pour les garder ouverts. Qui sait ce qu'il pourrait m'arriver si je les fermais ?

- N'aggrave pas les choses. Mon ange.

Mon ange. C'est la première fois qu'il ne me surnomme autrement que Potter. Même si j'adore ce surnom, ça m'insupporte de l'entendre sortir de sa bouche alors qu'il y a quelques minutes encore, il me torturait sans aucune retenue.

- Ne m'appelle pas comme ça ! 

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- Laisse-moi te soigner Blue !

Nous étions dans sa chambre et il était près a me soigné. Mais je ne veux plus qu'il mette ses mains sur mon corps. Plus jamais, je ne veux plus rien avec lui.

Il voudrait soigner le corps sur le qu'elle, il s'était déchéner toute une nuit ?! Même pas en rêve.

Malgré le sale état dans lequel j'étais, je me relevais du lit sur lequel il m'avait posé et a petit pas, je m'avançais jusqu'à la porte. Bien évidemment qu'il tenta de m'en dissuader en me retenant par le bras sans serrer sa poigne, pour ne pas me faire mal au-dessus des blessures.

- Mon ange...

- Ta gueule Matthéo, juste ferme-la. Tu n'es qu'un monstre une ordure. Tu te rends compte de ce qu'il vient de se passer ou c'est trop devenu quelque chose de trop banale de coucher avec une fille pour ensuite pouvoir la torturé pendant des heures et des heures ?! Les blessures que vous m'avez infligées resteront à jamais gravées sur mon corps ! Tu n'as rien ressenti quand toute la nuit mes cris résonnais dans cette putain de pièces !
Tu es dans le Camp des méchants, des ténèbres, et j'ai été conne de croire qu'il y avait une part de bien en toi. J'ai été la pire des connes en croyant qu'il y avait une lumière en toi.
Car il n'y a rien Matthéo, à part de la noirceur, il n'y a rien en toi !

Mes larmes coulées de plus belle sur mes joues, j'avais mal partout, et qu'une seul envie, dormir pour quand me réveillant tous cela ne soit qu'un putain de rêve.

Je sortais de la chambre et heureuse il n'y a personne dans la salle commune des serpentar. Je marche le plus vite possible, mais je n'arrive pas à aller trop vite à cause des douleurs.

En montant les escaliers, j'avais la forte impression que toutes mes plaies s'ouvraient de plus en plus, et je sentais le peu de force qu'il me restait diminuer.

Je proposais le mot de passe de la salle commune des Gryffondor et entrais dedans. Ici, il y avait pas mal de gens, mais quand il vit mon arrivée un blanc se créa dans la pièce.

Je m'avançais vers l'endroit où était habituellement mon frère, c'est-à-dire sur les canapés. En me voyant, il se précipita vers moi paniqué de mon état.

Mais à ce moment-là, mon corps lâcha complètement, je n'ai plus aucune force et je me laisse tomber dans un trou noir.