35. THE GREY CAT

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Point de vue d'Alexa Wheeler.
Villa de Charles.

- Lex, ce n'était pas moi derrière toi... Je ne t'ai jamais collé le long du trajet, tu étais bien devant moi.

Je le dévisageai alors qu'il m'informa que ce n'était pas lui derrière moi en moto. Mais qui ça pouvait bien être... je me demande réellement qui peut être l'individu qui m'a suivi jusqu'à chez Charles.

- Dis-moi que tu te moques de moi, que c'est une blague, Charles s'il-te-plait.

- Lex, il t'a suivi jusqu'où ? me questionna-t-il en me prenant par les épaules.

J'essayai de me remémorer la scène mais une montée de stress fit son apparition. On m'a suivi. Quelqu'un m'a suivi. Qui c'est. Je me remémorais tout, mais tout se dissimulait très vite dans mon esprit. Le sentiment d'être poursuivi, ce sentiment me fait peur.

Charles me fixait, mais il semblait encore plus inquiet que moi. en tête j'avais un tas de personne qui pouvait être à ma poursuite, mais un gabarit en particulier frôla mon esprit.

- Et si c'était le tueur en série, supposais-je.

D'un seul coup, Charles se transforma en une personne que je ne reconnaissais même pas. Paniquant, il m'entraina à l'intérieur de la maison.

- Rentre, vite, m'ordonna-t-il d'un ton stressé.

Je ne l'avais jamais ressenti ainsi, je n'aurais pas dû lui dire que e pensais que la personne après moi était le tueur en série. La raison principale de mon emménagement chez lui était les meurtres de la ville. Il me faisait surveiller, je n'allais plus seule quelque part. mon immeuble était surveillé vingt-quatre heure sur vingt-quatre.

Je rentrais à l'intérieur de la maison, il ferma la porte à clé et sorti son portable. Il pianota sur son téléphone un numéro, mais ses doigts, ses doigts tremblaient comme jamais. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit pour le calmer il apporta son téléphone à son oreille.

- Je veux quinze gardes du corps en plus, une patrouille autour de la maison. Et ne quittez jamais votre poste, ordonna-t-il avant de raccrocher.

Il rangea son portable dans sa poche avant de dégainer son flingue. Il m'en passa un par la même occasion. Mais qu'est-ce qu'il a ?

- Charles, ce n'est rien... lui dis-je.

Il ne me regarda même pas et se dirigea vers le majordome avant de lui poser cinquante questions à la suite.

- Est-ce que quelqu'un est venu ici ?

L'homme répond par la négative. Charles ouvra la porte d'entrée et interpella alors deux gardes, qui accouraient alors vers le patron.

- Regardez dans toutes les pièces de la maison s'il n'y a pas eu intrusion. Regardez tout !

Les deux hommes, armés jusqu'au dent partaient à tour de rôle dans les recoins de la villa. Bonne chance pour tout fouiller, cela va leur prendre au moins trente minutes. Ou même plus de trente minutes. Cependant, le blond était toujours sur ses gardes, mais il murmurait quelque chose que je n'arrivais pas à savoir. Je ne veux pas encore plus le faire paniquer alors je reste moi aussi sur mes gardes.

La tension dans la maison me fait froid dans le dos. Je n'ai jamais vu le grand Charles Sky aussi apeuré. Cela me fend le cœur.

Quarante minutes plus tard, les deux gardes reviennent dans le salon principal où on se trouve. Le blond toujours sur la défensive, tenant fermement son arme, interrogea du regard les deux hommes.

Fire and Ice - EN RÉÉCRITUREWhere stories live. Discover now