_ Dis moi si t'arrives à lui parler et je viendrai si t'as besoin. Hésite pas Maxi.

_ Merci Danny.

_ Bien sûr. Tout pour toi mon petit.» Je lui souris et sors. J'attrape mon téléphone et envoie un message à Charles, histoire de savoir où il est.

to : love💌
t'es là?

from : love💌
au milieu d'une énième interview
j'en peux plus

to : love💌
tu vas bien?
tu veux que je vienne?

from : love💌
s'il te plaît

Je fronce les sourcils. Charles est du genre à ne pas vouloir mélanger travail et relation. On s'est déjà affiché plusieurs fois et ce n'est pas ça le problème, il ne veut pas que les journalistes nous posent des questions déplacées. Je comprends et soutient totalement son choix vu que je fais exactement pareil lorsque je suis en interview.

En temps normal il aurait refusé que je vienne, préférant me voir dans le garage Ferrari, à l'abri des paparazzis.

to : love💌
dis moi où tu es
j'arrive

Sa réponse ne tarde pas. Je fonce sans vraiment réfléchir à l'adresse que Charles m'a donné. Il est encore en train de faire une interview pour un sponsors. Il n'a pas voulu m'écouter quand je lui ai dis de ralentir un peu le rythme.

Je sais d'avance qu'il ne va pas bien. J'ai un mauvais pressentiment depuis ce matin, quand je l'ai vu partir alors qu'il dormait à moitié debout.

Lorsque j'entre dans la pièce de l'interview, Charles est assit face à la porte. Il a le teint pale.

Je fonce vers lui sans réfléchir. Je m'agenouille et attrape sa main.

«Eh, tu vas bien ? Il ferme les yeux et essaye de calmer sa respiration.

_ Non, je me sens pas bien. Je me tourne vers les journalistes et leur fait signe de sortir de la pièce. Charles n'est pas du tout le genre de personne à se donner en spectacle.

_ Love, parle moi. Qu'est-ce que le médecin t'a dit la dernière fois ? Est-ce que c'est lié ?

_ Je pense. Il ouvre les yeux et me regarde. Des larmes coulent silencieusement le long de ses joues. Je les essuie et l'embrasse.

_ Je suis là d'accord ? Si tu as besoin de discuter, ok ? Est-ce que tu veux que j'aille chercher Andrea ?

_ Non, reste avec moi. Je le prends dans mes bras et hoche la tête.

_ Je pars pas d'ici.»

[...]

14:40

Je ne devrais pas paniquer, pourtant je ne peux m'empêcher d'être anxieux au fur et à mesure que la course se rapproche. Je ne sais pas si piloter est une bonne idée.

J'ai dû quitter Charles à 13 heures. Lorsqu'on a rejoint nos équipes respectives. Heureusement on va se revoir dans moins de cinq minutes, pour le moment de l'hymne.

One Shot F1Where stories live. Discover now