Chapitre XIX

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On arrive à aujourd'hui le 19/05/2022.

Je suis partit à Sephora pour acheter la célèbre poudre Huda beauty dont tout le monde parle, évidemment j'avais vu Fayyed et ses potes en bat de chez moi alors j'en ai profité pour me faire belle en pensant le croiser, mais bon trop tard puisque en descendant de chez moi ils n'étaient plus la.

Dégoûtée ? Oui je l'étais mais il me restait une chance de le voir sur le chemin du retour. Toujours être positive lol!
Cette fois-ci j'ai marché jusqu'à l'arrêt de bus qui était un peu plus loin de chez moi, précisément là où habite Fayyed. Je voulais absolument le voir, je voulais absolument récupérer ses sentiments qui commençaient à partir ! Et la, sa a été la douche froide pour moi.

J'ai pris le bus et arrivé à l'arrêt ou je devais aller à la base, j'ai vu ses potes.
Je l'ai senti tout de suite, en me tournant légèrement et en voyant qu'il était là... je l'ai senti tout de suite.

Il est monté dans le bus, j'avais attendu ce moment là depuis des lustres, je rêvais de le revoir ! Quand il est rentré dans le bus, on s'est regardé , j'eus la sensation qu'un coup venait de frapper mon cœur.

Au fond, quand il n'était pas là, je considérai ma vie comme sans but et complètement inutile.
Et là j'avais retrouvée mon Fayyed, celui pour qui j'aurai tout délaisser !
Je le revoyais et là tout est revenu, je tremblais de l'intérieur. Non, jamais, jamais encore, je n'avais vu des mains ayant une expression si extraordinairement parlante, une forme d'agitation de de tension. Jamais je n'avais vu un tel visage.

Si quelqu'un m'avait observée à ce moment-là, il aurai pris forcément la fixité de mon regard d'acier pour une hypnose, et c'était bien aussi à cela que ressemblait mon état d'engourdissement complet : j'étais incapable de détourner mon regard de ce jeu d'expression.

Je voyais bien qu'il était préoccupé à parler avec ses potes puisqu'ils parlaient super fort mdr! Et bon je vous mens pas qu'il n'était pas trop réactif à mes signaux..
Cinq fois, dix fois, j'avais déjà réuni toutes mes forces pour le regarder, mais chaque fois que nos regards se croisaient, toujours la pudeur me ramenait en arrière, alors je baissais la tête.
J'espère que vous comprenez l'amour invivable que je lui porte.

Ils sont descendu du bus à quelques arrêts après, et je suis partit m'assoir à sa place, oui,
je suis folle, mais j'avais besoin de sentir la chaleur de son corps..
Et là j'ai remarqué qu'il avait la vue sur moi enfaite ! Mais moi je ne pouvais pas le regarder il fallait que je tourne ma tête légèrement.

Lorsque j'ai sentis sa chaleur m'embaumer le corps, jai compris que si cet homme m'avait saisie, s'il m'avait demandé de le suivre, je serais allée avec lui jusqu'au bout du monde; j'aurai déshonoré mon nom, je me serais enfuie avec lui.
Je n'aurais pas demandé ni où j'allais, ni pour combien de temps, je n'aurai pas jeté un seul regard derrière moi, sur ma vie passée... J'aurai sacrifié à cet homme mon nom, ma fierté, ma vie entière.
J'aurai tout rejeté si seulement il s'était avancé vers moi, en disant une parole ou en faisant un seul pas, s'il avait tenté de me prendre, à cette seconde j'étais perdue et liée à lui pour toujours.

Chronique de Faïrouz : L'Amour au coeur du bitume.Where stories live. Discover now