After the tears

31. Confusion

Mais comme depuis mon plus jeune age, mon sommeil ne vient pas. Je me redressai et déposai mon dos contre la tete de lit. Et commençai un de mes livres, je ne connaissais pas cette écrivaine. Oui, avant je lisais c'était mon échappatoire ma seule manière de complètement oublier cette vie, qui étais mienne. 

L'écrivaine se nommait Maissa, je débutai le livre. Il parlait d'une jeune femme qui venait de sortir de la fac. Elle était seule, n'avait pas de famille, pas d'amis. Ils l'avaient tous abandonnés, elle ne pouvait donc que compter sur elle même. Le problème c'est qu'il lui fallait absolument un travail pour payer ses dettes et ses factures.

- Tu ne viens pas manger ? me demanda une voix grave, en m'interrompant dans ma lecture.

Comment avait-il pu rentrer sans que je ne l'entende. Peut être que j'étais beaucoup trop à fond dans mon livre. Ou sinon il sait être discret, je pense que c'est un mélange des deux.

- Non je n'ai pas faim. répondis-je en déposant mon livre en retenant la page à laquelle j'étais.

Il me fixa pendant un long moment pendant que moi je le regardais à mon tours. Ses yeux me scrutait, il s'avança vers moi sans me lâcher de son regard. Moi j'étais juste hypnotisée par la couleur de ses yeux, ce bleu là je ne l'avais jamais vu auparavant. Ils étaient tellement foncés, je fermai mon livre sans le lâcher du regard.

Il s'assit sur le bord du lit et me demanda, sans me lâcher du regard :

- Montres moi ta cheville. 

Je ne réagis pas tout de suite, mon regard était encore dans le siens. Il me fallut une bonne dizaine de seconde avant de réaliser ce qu'il m'avait dit. Je regardais alors ma cheville, qui était cachée par la couverture. 

Je sentis son regard sur moi, son regarde descendis vers ma poitrine. Et je croisai mes bras immédiatement. Je le regardais alors, et fronçais mes sourcils. Son regard changea, Noah avait revêtit son regard froid. Celui où il ne laissait rien transparaître, même pas un mot, rien.

Il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Quelques minutes après, il revint avec une trousse de secours. Que je n'avais jamais vu auparavant. Il s'assit à la même place, sauf que cette fois-ci il ne me lança pas même pas un regard rien.

Il dégagea la couverture de mes jambes, et prit mon pied blessé. A ce contact je frissonnais, mais je me souvins très rapidement de ces mots. Alors j'enlevai mon pied d'une vitesse qui me fis lâcher un gémissement de douleur.

Cette fois-ci il me regarda, mais je ne déchiffrais pas son regard. Il essaya de reprendre mon pied mais je mis ma main devant lui pour le retenir.

- Je n'ai pas besoin de ton aide. dis-je d'un ton qui se voulait sec.

- Mais j'en ai juste rien à foutre Bella, passe moi ton putain de pied. me lâcha Noah froidement.

- Non, je n'en ai pas envie. dis-je en remettant la couverture sur moi, comme si de rien était.

Alors que j'avais juste la boule au ventre.

- Je ne vais pas me répéter, ne profite pas de ma patience et de ma gentillesse. N'oublie surtout pas qui je suis, et tous ce que je peux te faire .me dit-il d'un regard plus que noir.

- Je sais qui tu es, un dealer qui se croit tout permit, et supérieur aux autres ! Que-ce que tu va me faire ? Me violer ? Me torturer ? M'insulter ? Me gueuler dessus ? M'humilier ? Dis moi putain, mais j'en ai juste rien à foutre aussi parce que tout ça je l'ai déjà vécue. Et si tu veux me jeter chez mon père, fais le dès maintenant ! Je verrais plus rapidement ma mère ! hurlais-je en sentant mes larmes perler le longs de mes joues.

Que voulait-il me faire subir ? Comment voulait-il me faire peur ? Si j'ai déjà subie toute les pires atrocités. Si j'ai déjà tout vue. J'ai grandit plus vite que la normal que les autres. J'ai vu des choses que j'étais censée ne jamais voir. J'ai subis des choses que j'étais censée jamais vivres. Et tous ça je ne l'ai pas vécue une fois mais plusieurs fois. Les insultes humiliation c'était limites des mots doux venant d'eux. La chose la plus horrible du monde, le viol je l'ai subi. Alors que veut-il me faire ? Me tuer, sa m'arrangerais. Ça me fera oublier mes soucis, et rejoindre les bras de ma maman. 

J'essayai de me lever pour fuir cet homme, qui m'énervais et me mettais dans tout mes états. Mais à cause de ma foutue cheville et de mes larmes. Je tombai, comme une merde. Après tout c'est tout ce que j'étais, une merde. On me considérait comme tel, on m'utilisait puis me jetait.

J'essayais de me relever, mais deux gros bras m'aidèrent. Je me laissais faire, car je n'en avais pas la force, je n'avais plus la force. Ma force s'était envolé depuis bien longtemps. Il me déposa sur le lit et me fixa toujours avec sur le visage aucune expression.

Ce qui me dit mal au cœur, étais-je juste un objet à ses yeux ? IL va juste se servir de moi pour sa vengeance et me jeter ? Mais à quoi m'attendais-je ? Je suis chez un chef de cartel, un homme qui a du sang sur les mains. Un homme sans cœur, sans émotion, y'a juste à voir son regard pour le savoir.

Il se mit devant moi, un genoux à terre. Il sortit un tube, et mit le contenue sur ses mains. Il déposa la crème sur ma cheville, je frissonnais, à cause du froid. Il me regarda, mais je détournai le regard car j'étais énervée contre lui. Et que j'étais juste lamentable, mes yeux devaient être rougis à cause de mes larmes, et mes larmes ont arrêté de couler. Je n'aimes pas montrer mes faiblesses aux autres, même si c'est très compliqué.

Il prit alors un bandage qu'il enroula dans autour de ma cheville. Il se redressa sans me lancer un regard et partie se laver les mains dans la salle de bain, et ranger la trousse. Quant à moi je restai là, dans la même position.

Je sursautai après avoir entendu le claquement de la porte. Je m'allongeai sur mon lit. Et m'endormit.

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Bonsoir Bonsoir !!!

Comment ça va ?!
Oui j'apparais que maintenant mdrr.
Mais je corrigeais les autres chapitres ☠️.

Je reviens avec force en espérant que mon histoire vous plaise 💞.

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