Mariage Forcé

Chapitre 27

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PDV Érik (lendemain de la fête)

Si seulement j'avais su, avant d'aller à cette fête, les tournures que cela allait prendre... Je n'y serais jamais allé et je n'aurais jamais amené Amélia là... On aurait fêtés, entre amis... Mais non. Il a fallut que je boive un verre de trop et laisser cette fille me laisser tenter par cette "danse". Jamais je ne vais me pardonner pour avoir trahi Amélia. C'était sa fête et j'ai tout gâché.

Ça allait pourtant bien nous deux... Ou pas? Enfin, je n'en sais rien... J'ai tout fais foiré depuis le début... Je l'ai même embrassé sans savoir si elle avait le moindre sentiment pour moi! Et elle me l'a dit très clairement, elle ne veux pas tomber amoureuse de moi.

Voilà ce qu'elle pensait. Et que la plus part des filles pensaient de moi. Peut-être à part Salie... Mais déjà, elle, ce n'est pas pareil. Je l'a connais depuis toujours et même là, je l'ai perdu depuis qu'Amélia est là.

J'ai fait le con devant tout le monde. Je leur ai mentit, trop lâche pour leur dire la vérité en face. Et j'ai fait de la peine à Amélia. Je crois que je vais rester en dehors du décors. Je vais rester son mari, certe, mais je ne sera pas là. Si elle veut tomber amoureuse, bah qu'elle tombe amoureuse, je ne sera pas là pour l'en empêcher.

Elle fera désormais sa vie comme elle l'a toujours voulu et elle m'oubliera. On divorcera quand mon père aura assez d'argent et voilà. Après la soirée de la vielle, je suis retourné chez mon père, laissant de l'espace à Amélia. Elle est aussi retournée chez ses parents, surement pour décompresser.

À cette pensée, j'eu un pincement au coeur. Je me pinçais l'arête du nez et me retournais de mon mirroir. J'avais passé je ne sais combien de temps à m'étudier dans la glace en me répétant à quel point j'étais con. Tôt ou tard je devrais aller m'excuser à Amélia et lui expliquer mon point de vu par rapport à ce que je viens d'expliquer. Il fallait qu'elle l'accepte si elle voulait une vrai vie. Jamais je ne pourrais supporter le fais qu'une fille pas amoureuse est obligée de rester avec un gars comme moi.

Je me retourna et partis m'asseoir sur le bout de mon lit quand mon père fit irruption dans ma chambre.

"-Ça t'arrive de cogner avant d'entré des fois?" je lâche froidement sans lever la tête vers lui. Je lui en voulais encore de m'avoir privé de ma vie.

"-Désolé. Je voulais juste t'avertir que Kevyn est en bas. Il veux te parler."

Sans répondre, je soupira et me redressa pour passer à côté de mon père afin d'atteindre les escaliers et descendre pour aller à la rencontre de mon meilleur ami.

Il était adossé sur le mur près de la porte d'entrée et relevait la tête quand j'arrivais près de lui. Il ne souriait pas. C'est à peine s'il me disait bonjour.

Directement, nous sortîmes à l'extérieur et nous marchâmes en silence vers notre coin. Une terre entourée d'arbres avec un lac. Nous venons toujours ici depuis que nous sommes petits. Nous nous asseyons sur la base du tronc d'arbre et je me retourna vers lui.

"-T'as quoi?"

"-C'est à propos d'Amélia."

"-Elle à quoi?" lançais-je paniqué.

"-Rien. Calme toi. Elle va bien. Mais psychologiquement... Je dirais qu'elle est épuisée. Tu l'as blessé, Érik. "

"-Je sais... Et je suis vraiment navré."

"-Dits pas ça à moi. Va la voir et règle ça. Elle n'attend que ça."

Je ne répondis pas et pencha la tête par en arrière pour l'accoter sur le tronc de l'arbre.