Mariage Forcé

Chapitre 18

PDV Érik
La porte s'ouvrit tellement fort qu'elle fonça sur le mur avant de revenir sur le pieds d'un homme qui entrait dans la chambre, en habit de policie, main sur son pistolet.

"-Toi!" il me pointa du doigt. "Tu viens avec moi."

Je tournais les yeux vers Amélia. Elle avait l'air effrayé. Un autre agent vient me prendre. Il me leva de force, torda mes bras dans mon dos et me mis les menottes avant qu'il me dirige vers l'agent Santez. Une femme en habit de médecin se dirigea vers Amélia et s'agenouilla devant elle.

"-Que faites vous? Que se passe-t-il?!" demandais-je, paniqué.

Santez ne dit rien et ne fit que me prendre par le coude et me força à le suivre à l'extérieur de l'hôtel.

Je paniquais. Qu'avais-je pu bien faire? Et Amélia?

Il me força à m'asseoir dans sa voiture et claqua la portière.

Au centre de police, je fus amené dans une salle qui semblait être un salle d'interrogation. J'attendis une bonne heure avant qu'un enquêteur entre dans la pièce. Il se présenta.

"-Je suis l'enquêteur Sorreno. Savez-vous pourquoi vous êtes ici?"

Je secouais vivement la tête, en le regardant dans les yeux.

"-Vous avez été accusé de viole."

Quoi? De viole? Je le regardais, abasourdie.

"-On vous aurais vu hier poursuivre une jeune dame à la course avant de vous cacher dans une ruelle avec elle. Et elle était dans votre chambre."

Un petit rire sortit de ma bouche.

"-Qui a-t-il de drôle monsieur?"

"-Amélia est ma femme."

"-Et vous êtes...?"

"-Érik Hayes."

"-Donc vous dites qu'elle est votre femme."

Ce n'était pas une question, mais je répondis par l'affirmatif.

"-Et dites moi, monsieur Hayes. Pourquoi lui courriez-vous après pour ensuite vous cacher dans une ruelle?"

"-Nous jouions à un jeu, monsieur. Je l'avais taquiné et elle m'a écrasé sa glace dans le dos alors je..."

"-Je ne vous ai pas demandé de me raconter au grand complet." me coupa-t-il et je me tus immédiatement.

"-Une personne aurait entendu des cris."

"-Elle riait."

"-Et pourquoi?"

"-Je lui chatouillais les côtes."

Son expression changea et il hocha la tête.

"-Nous allons interrogée Madame Amélia pour voir si l'histoire tient debout."

Il se leva, prit ses documents et son papier où il avait noter tout ce que j'ai dit et sortit de la pièce, fermant la porte derrière lui.

Je lâchais un énorme soupire et me calais sur ma chaise. Qui aurait bien pu me dénoncer?

Le nom de Mathieu vain directement dans ma tête. Mais non, ça ne pouvait pas être possible... Il avait parler une seule fois à Amélia... À moins que... À moins qu'elle l'est vu quand j'avais le dos tourner? Ils ont peut-être eu...

Le haut le coeur me vint directement et je secouais la tête pour reprendre mes esprits. Amélia ne ferais jamais ça. C'est une bonne fille et même si elle ne ressent rien pour moi, je sais qu'elle ne me ferais jamais ça.