Enquêtes sur le net

26 6 17
                                    

Jeudi 

XX Juin XXXX

Le reste de la semaine s'était écoulée tranquillement avant que nous ne mettions au point un plan d'action avec les garçons... Il nous était difficile de savoir comment régler le problème...

Il était délicat pour nous d'aller en parler à la police... Comment leur expliquer l'histoire sans leur dire ce qu'on avait fait plutôt... ? Nous étions coincés !

La raison pour laquelle Iris répugnait à avouer son secret était désormais évidente : Elle avait honte ! Et pourtant rien n'était de sa faute !

Même dans l'hypothèse où elle aurait causé du tort à celui qu'on devinait être son ex-petit ami, rien ne justifiait un tel chantage !

Quand je repensais à ces photos, j'en avais des frissons d'angoisse... Si ça m'était arrivé, je me serais sentie trahie de la pire des manières...

Comment quelqu'un avec qui on a été si intime peut se montrer aussi abject ? Pensais-je désemparer. Ça me dégoûte... !

Mieux vaut que ce type reste bien caché parce qu'il risque de passer un sale quart d'heure ! Pensais-je remonter. Je me fis couper dans mes pensées quand quelqu'un toqua à la porte de ma chambre.

« Toc Toc Toc »

Moi : Ouiiiiii ? Demandais-je surprise.

D'habitude, j'étais seule à la maison, le matin. Qui ça peut être ? Me questionnais-je intérieurement. La porte s'ouvrit aussitôt pour y laissé entrer ma mère :

Maman : Ma chérie ! Me lança-t-elle en souriant. Qu'est-ce que tu fais ? Tu vas finir par être en retard !

Tellement pris dans ma paranoïa, que j'avais oublié que ma mère avait pris sa journée aujourd'hui !

Moi : Oooooh excuse-moi, j'étais perdu dans mes pensées, m'excusais-je en souriant. Je me dépêche ! Merci de m'avoir prévenu !

Ma mère me regarda en soupirant avec le sourire avant de quitter ma chambre aussitôt. J'aurais tant voulu en parler avec mes parents, mais c'était le même problème qu'avec la police...

Pour le moment, je décidais d'arrêter de penser à tout ça, mais une chose était sûre : aujourd'hui, il fallait agir !

Je ne supporterai pas de rester les bras croisés un jour de plus ! Petite Iris, je ne te lâcherai pas d'une semelle ! Pensais-je avec détermination.

Je sortis de mon lit rapidement et marchais à mon dressing pour m'habiller : d'un débardeur blanc avec par-dessus un crop top transparent, une courte jupe bleu pastel et des baskets argentés.

Je sortis de mon lit rapidement et marchais à mon dressing pour m'habiller : d'un débardeur blanc avec par-dessus un crop top transparent, une courte jupe bleu pastel et des baskets argentés

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Deux coeurs en hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant