Chapter four : Progressive madness

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Je me réveille tranquillement et pars me doucher. Je m'habille ensuite de mes vêtements habituels puis me brosse les dents. Lorsque je relève le regard après avoir posé ma brosse à dents, je sursaute : il y a une silhouette à travers le miroir. Une silhouette complètement noire et sans visage. Cette silhouette... on dirait...

Non... Je me frotte les yeux puis repose mon regard vers le miroir. Elle n'est plus là.

Soudain, je sursaute à nouveau et tourne ma tête car j'entends trois coups sur la porte, puis la voix féminine de ma nakama.

Lucy : Natsu ? T'es là ? C'est Lucy !
Happy : Eeeeh ! Et moi alors ?
Lucy : Haha, oui, et Happy !

Je leur ouvre donc la porte.

Moi : Sa-Salut.
Lucy : *incline sa tête sur le côté* Ça va pas ?

Je regarde vite fait derrière moi avant de replanter mon regard dans le sien.

Moi : Si... Si si.
Lucy : Natsu, tu sais que tu peux tout me dire, n'est-ce pas ? Alors s'il y a quelque chose, tu m'en parlerais, hein ?

J'acquiesce, elle sourit. Happy prend la parole et elle le regarde.

Happy : On a une requête. Pour toute l'équipe.
Moi : Ah oui ?
Lucy : Il faut prendre en chasse des brigands à Hôsenka. Ils volent les provisions et objets de valeur aux habitants. Le maire offre 500 000 J aux mages qui accomplissent la demande.
Happy : *chuchote* C'est surtout pour la récompense qu'elle vient.
Lucy : Tais-toi, sale matou.

Happy se met à bouder.

Lucy : Il ne manque plus que toi. Tu viens ou pas ?
Moi : À qui le demandes-tu ? Bien-sûr !

Elle rit puis nous nous mettons en route pour rejoindre les autres. Ça fait plusieurs mois qu'on a repris du service.

Grey : Ah ! Voilà enfin l'idiot du groupe ! On attendait plus que toi !
Erza : Commence pas déjà à le chercher toi.

Il déglutit, je le regarde moqueur et il détourne le regard, boudeur.

Lucy : Bon, allons-y, maintenant que nous sommes au complet.
Wendy : Oui !
Happy : Aye sir !

***

Erza : Les voilà ! On fait comme on a dit, c'est parti !

On crie tous en chœur en levant le poing, puis nous poursuivons chacun un adversaire. Le mien se met à courir, alors je le suis.

Moi : Reviens-là, enfoiré !

Le con, il a finit par atterrir dans une impasse ! Mort de rire, il est vraiment stupide !

Je m'avance vers lui, les poings serrés, et il finit par se résoudre à se battre. J'enflamme mes poings tandis qu'il pose sa main sur le mur en béton.

Euh... quoi ?

Moi : Euh... tu vas quand même pas essayer de traverser le mur... hein ?

Il rit puis sa main, suivie de son bras, prennent une couleur grise.

Moi : Je vois, tu es Colorman ! Mais c'est un pouvoir un peu inutile...
Colorman : Je peux changer une partie de mon corps en la matière que je touche. Tu ne feras jamais le poids, morveux.

Une veine apparaît sur ma tempe. Il me tape déjà sur les nerfs

Moi : J'aurais plutôt dit l'inverse : c'est toi le faible.
Colorman : Et toi, tu es trop croyant.

Beyond the AppearancesWhere stories live. Discover now