29. Confrontation

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Alors réécouter cette musique m'aide à repasser ces images dans mon esprit et rester serein avant les nouvelles qui vont m'être déclarées aujourd'hui.

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Arrivé au laboratoire, je me dirigeais pour commencer vers les labos de recherche, espérant qu'ils soient sur une piste. En rentrant, je suis tombé sur le médecin Bones. Elle était concentrée dans ces recherches et ne m'avait pas entendu rentrer. C'est lorsque son collègue fit tomber le plateau en fer qu'il tenait à ma vue qu'elle se retourna et me souriait.

- Je rêve ou bien monsieur Brandson a enfin bougé ces fesses pour venir me voir au laboratoire.

- Je peux te pincer si cela peut t'aider. Lui répondis-je avant de la prendre dans mes bras.

Clarisse Bones, elle était pour moi comme une grande sœur. Nos parents se connaissent depuis leur enfance et elle venait me garder lorsque j'étais seul et que mes parents avaient des affaires à régler. Elle avait été la première à me donner des conseils pour calmer mon anxiété ou encore pour les choses plus banales comme comment draguer une fille.

Seulement depuis que j'étais devenu patron de la mafia et qu'elle était devenue cheffe d'équipe scientifique, on avait beaucoup moins de temps pour se voir. Alors lorsque je devais trouver un groupe de recherche pour un antidote afin de sauver Ava, j'ai tout de suite pensé à elle.

Elle m'expliqua tandis qu'elle et son équipe avaient fait des avances dans leurs recherches, ce qui était sans aucun doute une super nouvelle. J'en profitais aussi pour lui demander si elle n'aurait pas un médecin qui pourrait s'occuper de Tanya et de sa cheville. Et comme je l'espérais, elle s'est proposée et je savais que je ne pouvais pas trouver mieux. Et puis elles pourront se rencontrer et faire connaissance.

J'avais enfin fini tout ce que j'avais à faire et commençais à retourner vers ma voiture lorsque j'ai reçu un appel de Léo :

- Coucou blondinet, que se passe-t-il ?

- Salut Edenichou, je voulais savoir si tu étais chez toi ou s'il avait du monde ?

- Ouais, il y a Max et les filles comme d'habitude, pourquoi ?

- J'aimerais parler à Tanya. Depuis la soirée, elle m'évite comme la peste et j'ai appris par Max qu'elle s'était blessée ce matin alors, je voudrais aussi prendre de ces nouvelles.

- D'accord et bien, elle sera sûrement à la maison donc, je pense que tu peux aller lui parler.

- Merci beaucoup Éden, pour tout pas seulement pour ça.

- Il n'y a pas de quoi frérot et puis j'ai une surprise pour vous.

- Vraiment ? J'ai hâte de voir ce que c'est alors ! À plus Edenichou.

- À plus face de crotte et arrête avec ce surnom !

Il raccrocha en rigolant et je savais que ma surprise allait leur faire plaisir.

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Léo

J'étais décidé à parler à Tanya ! Mais avant cela, il fallait que je prenne des forces et rien de mieux qu'un café et je savais où on pouvait trouver les meilleurs. En arrivant dans mon café préféré, les odeurs de café moulu, de sucre et de chocolat remplissaient mes narines et je me détendis instinctivement.

C'est en m'avançant vers le comptoir que j'entendis un homme mal lui parler. À elle ma serveuse. Je venais aussi un peu pour pouvoir la voir, je la trouvais tellement belle et simple. Et voir un homme lui parler mal comme cela me mettait en rogne. Je m'avançais alors et pû l'entendre vociférer des insultes à son encontre à elle et les femmes :

- Non mais ce café n'est même pas chaud, c'est bien un travaillé de femme ça ! Vous n'auriez jamais dû avoir l'autorisation de travailler ou d'aller dans les établissements scolaires pour vous instruire.

- Je suis désolée monsieur, pourtant je viens tout juste de le faire, je ne comprends pas.

- En même temps, vous ne comprenez jamais rien vous la gente féminine !

Je pouvais sentir mon sang bouillonner sans les veines et une envie de le frapper en pleine face me brûlait les mains. De quelle manière peut-il se permettre de lui parler de la sorte.

- Excusez-moi, monsieur, et si on vérifiait si votre café n'était pas vraiment chaud.

Je lui pris la tasse des mains avant de lui renverser la totalité de son contenu sur le pantalon, ce qui le brûla au vu du cri qu'il poussa. Avant qu'il ne puisse s'enfuir, je le pris par le coll et lui parlais les yeux dans les yeux.

- Maintenant, mon très cher monsieur, vous allez vous excuser auprès de cette charmante serveuse et arrêter ces insultes envers les femmes, suis-je bien claire ?

- Euh... oui oui monsieur, je m'excuse mademoiselle ! Dit-il d'une voix tremblante.

Il partit en courant et tandis que j'allais me retourner vers ma jolie serveuse, elle était déjà en train de me tendre mon café et me dit tout en souriant de toutes ces dents :

- Tenait comme d'habitude et c'est la maison qui offre.

- Que c'est aimable de votre part.

Je récupérais mon café en lui rendant son sourire en m'étant impossible de lui répondre, beaucoup trop intimidé par sa beauté. Elle me sourit et je pars vers ma voiture en direction de chez Éden, mais surtout de ma sœur en gardant dans mon esprit l'image de son sourire qui me réchauffe le cœur.

En sortant de la voiture, je me dirigeais vers la porte et frappais. Je fus surpris en découvrant Tanya accompagné d'une béquille pour la soutenir. Tandis que j'allais commencer à lui présenter mes excuses, elle me coupa en criant et fixant quelqu'un derrière moi, les yeux embués :

- Oh mon Dieu ! Papa !

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Et voilà le chapitre 29 ! C'est pour me faire pardonner de vous avoir fait espérer sur la notification d'avant ;)

Dans celui-ci, on se retrouve avec trois points de vue ! Et pour la toute première fois celui de Léo !

J'aimerais tout de même m'excuser pour le chapitre un peu court, mais j'étais tellement concentré sur l'autre histoire et je voulais vous poster ce chapitre aujourd'hui, alors bon.

Gros bisouille 💗

Clandestin Where stories live. Discover now