28.

8.3K 219 175
                                    

Rosa

- Pourquoi t'as décidé de ramener Rosa? - questionne Ben d'une voix perplexe.

Nous voilà,
Ben, Zack et DeRossi.

Ce dernier est en train de nous expliquer en détail le plan pour que le FBI cesse notre recherche et relâche les accusations, tout simplement, grâce à la pression que DeRossi va émettre au Sénateur Brown.

Fraude fiscale, organisation des enchères du marché noir, accusation d'agressions sexuelle, pedophilie et meurtres.

C'est ce que DeRossi va utiliser à son égard s'il n'accepte pas l'accord...pourtant ces accusations ne sont rien d'autre que le bout de l'iceberg. DeRossi préfère garder le reste pour préserver le pouvoir de le détruire peu importe.

Il est sadique, ça ne m'étonne pas.

- Je préfère la garder près de moi, elle est plus en sécurité avec moi - justifie le brun en me regardant malicieusement alors qu'il faisait tourner la bague de son annulaire, cette simple action n'a fait qu'accentuer les veines de sa main jusqu'à monter vers le bras.

Sa réponse est hypocrite. Ce qui me fait plonger dans les souvenirs de la soirée d'avant-hier

Avant-hier:

Je viens de refuser définitivement ses excuses, de plus je lui ai fait comprendre que ses efforts seront inutiles parce que je ne compte pas lui accorder mon pardon.

à mes paroles, j'ai eu l'impression d'avoir vu son masque tomber pendant quelques secondes me montrant à travers son regard que cela...l'attristait?

Cela n'a pas duré longtemps avant qu'il reporte son masque d'homme insensible, immoral et sans cœur...pourtant je suis sur d'avoir vu ce regard, celui avec des émotions.

tu hallucines espèce de conne.

mais je l'ai vu...

c'est DeRossi, il ne ressent rien.

Ces hallucinations m'énervent, souvent je n'arrive plus à différencier les hallucinations de la réalité. ça me donne l'impression d'être folle.

J'ai découvert qu'elles refont surface quand je viens d'expérimenter du stress, peur mais spécialement lorsque certains souvenirs refont surface.

- T'as vraiment cru que j'en ai quelque chose à foutre de ton pardon de merde? Je n'ai pas besoin de ton pardon, tu m'as tout simplement fait pitié - crache-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Ses mots tranchants captent immédiatement mon attention alors que j'essayais de comprendre s'il a réellement trouvé mes mots blessants, jusqu'à lui avoir provoqué cette réaction, ou si c'était l'énième hallucination.

Il vient de me montrer qu'effectivement mes mots l'ont irrité, j'en suis pas certaine. Peu importe je n'aime pas sa façon de me parler, encore moins l'idée qu'il a certainement dans son crâne.

Je me relève et le contemple depuis ma hauteur profitant du fait qu'il est assis, malgré le fait qu'à cet instant je le regarde de haut, ça ne l'empêche pas de détourner son regard.

bon chien

Cette pensée provoque un étirement du coin de ma lèvre affichant un mauvais sourire accompagné d'une mine faussement innocente, l'accentuant grâce au haussement des sourcils.

On dirait pas que je suis la même personne qui chialait il n'y a même pas cinq minutes.

- Oh DeRossi - commence-je d'une voix trompeusement blessée alors que ma main se pose sur ma poitrine comme si cela me faisait du mal afin de bien me foutre de sa gueule - Tes mots sont tout sauf blessants - reprend-je mon ton habituel alors qu'il pose son dos sur le dossier de sa chaise laissant son bassin légèrement glisser écartant ses jambes jusqu'à ses genoux touchent les miens. Sa chemise blanche, entièrement trempée avec mon café, a fini par se coller à sa peau dévoilant son corps sculpté laissant place à l'imagination.

BROKENWhere stories live. Discover now