BROKEN [ en réécriture ]

1.

TW: torture, violence, sang

Angelo

Miami, Floride, Etats-Unis
23h32

son odeur,
sa couleur,

la seule chose qui me rappelle que j'ai un cœur, et qui bat fort à cause des émotions que j'éprouve...

Le sang.

Le voir couler, sécher, c'est mon seul et unique bonheur.

Des flaques de pisses mélangés avec le sang de cet être inutile, ruissellent sur le sol le recouvrant de leur étrange mélange. Laissez moi vous présenter ma victime du jour. Cette sous merde n'est personne d'autre que le bras droit de Gabriele DeAngelis. De plus, j'ai aussi découvert que c'est un violeur et celui qui organise les enchères lorsque c'est DeAngelis l'hôte de l'événement.

Des enchaires d'enfants, de femme ainsi que d'hommes

Personne n'est épargné.

Malheureusement pour lui il rassemble tout ce que je n'apprécie pas et pour lequel je tue au quotidien. C'est un violeur qui est pour le trafic humain et de plus c'est le bras droit de mon ennemi.

Mon regard survole sa silhouette, attaché à une chaise en métal. Sa chair est entièrement lacérée dont le sang commençait déjà à sécher suite aux blessures que je lui ai infligées au cours de ces derniers jours.

Les conséquences physiques sont visibles, celles psychologiques ne tarderont pas à faire surfaces

C'est les dommages que j'apprécie le plus de contempler

Ce qui me fascine vraiment, ce sont les effets psychologiques. Ce n'est pas seulement la douleur physique que je lui cause, mais la façon dont sa peur transforme son esprit. Voir quelqu'un se laisser envahir par la peur, réaliser que chaque cri fait tomber un peu plus sa résistance... c'est quelque chose qui me captive.

Assis en face de lui, une clope à la main, je l'observe narquoisement face à son état si ridicule ce qui laisse le coin de mes lèvres s'étirer de satisfaction.

Il est tellement pitoyable

Mon silence ainsi que mon regard lourd le déstabilisent. Tout ce que je vois ce sont de l'incompréhension, de la peur et aussi de l'angoisse.

Cela fait quelques minutes que je suis rentré dans la cellule et il ne m'a toujours pas daigné d'un regard, préférant garder ses yeux rivés vers le sol tel le bon chien qu'il est.

Soudainement il se fait force pour croiser mes iris me faisant ainsi percevoir la haine prisonnière en lui. Il ne va pas tarder à exploser, je n'ai qu'à attendre, ce n'est qu'une question de minutes. Ca sera alors que je pourrai admirer les consequences de ma torture psychologique.

Ce soir je vais être patient, ou pas

— PUTAIN ARRETE DE ME REGARDER ET PARLE ! TU VEUX QUOI MERDE ! — hurle-t-il à s'arracher les cordes vocales. Il marque une pause pour stabiliser sa respiration alors que ses yeux restent accrochés à ma figure — Tu veux de l'argent hein ? Tu veux combien sale fils de pute ?!

Il doit être sacrément con pour penser que je le retiens ici pour de l'argent.

J'aurais dû lui couper la langue, ça m'aurait empêché d'entendre de telles conneries.

Le coin de mes yeux se plisse alors que mon nez se retrousse, la clope coincée entre mes lèvres, je me retourne vers Zaccaria et Benito en leur faisant un signe de tête pour qu'ils quittent la pièce, chose qu'ils exécutent.