Une fois que je suis assis sur ma table de massage, Charles me caressant les cheveux en me berçant doucement, je renifle bruyamment.

«Je suis désolé, je voulais pas me mettre à pleurer comme ça.

_ Eh, tu peux pas être désolé pour ça mon amour. C'est normal que ta première journée de roulage avec Alpine te fasse ressentir tout ça. Tu peux pas t'excuser de ressentir des choses Pierre. Je hoche la tête et lui embrasse la joue.

_ Merci d'être là, je suis chanceux de t'avoir. Il me sourit malicieusement et se lève.

_ On y retourne ?

_ La prochaine fois, on se débrouille pour rouler l'un contre l'autre, ça te dis ?

_ Tu déteste perdre je te rappelle... Je laisse échapper un cri de surprise. Si vous croyez que Charles est toujours mignon et adorable, vous vous mettez le doigt dans l'œil.

_ Espèce de con. Son rire envahit la pièce. Il m'embrasse avant de remettre sa veste.

_ Tu diras moins ça tout à l'heure. Je fronce les sourcils et le regarde, confus.

_ Quoi ?

_ Rien rien... Il bouge les sourcils rapidement et rigole en voyant que je suis complètement perdu.

_ Mais de quoi tu parles Leclerc ?

_ Viens. Mes yeux font des rapides allers-retours entre son sourire en coin et sa main tendue.

_ Où ?

_ Arrête de poser autant de questions mon dieu. Juste suis moi. Je le regarde, hésitant. Il rigole et m'entraîner vers l'intérieur des bâtiments. J'ai beau être confus, je le suis sans rien dire. Je pourrai suivre Charles jusqu'au bout du monde s'il me le demandait. Je l'aime plus que tout, c'est indéniable. Ferme les yeux babe.» Je fronce les sourcils et m'exécute. On sait jamais avec lui.

Après ce qui me paraît une éternité, on s'arrête. J'essaye de sentir les odeurs pour deviner où on est. Seule l'odeur des voitures et des huiles de moteurs prend le dessus. Il y a beaucoup de bruit, mais rien proche de nous. Comme si on était dans un garage à l'écart d'Alpine.

«Je peux ouvrir les yeux maintenant ?

_ Non pas encore, quand je te l'aurai dis. Attends. Charles me lâche la main et s'éloigne. J'essaye de ne pas paniquer au fait qu'il vient de me laisser seul et prend mon mal en patience. C'est bon, ouvre. Je ne prend pas la peine de répondre et regarde directement autour de moi.

On est dans le garage que Ferrari utilise lors des Grands Prix. Bien évidemment, il ne reste rien pour nous informer de leur présence passée hormis les logos sur le mur. Mes yeux se posent sur les chandelles, délicatement posées sur une table au centre. De jolies pétales de roses sont parsemées partout dans la pièce. Et les ouvertures donnant sur la pitlane sont fermées. Ce moment appartient qu'à nous.

_ Charles... C'est super beau. Fallait pas. Je m'approche de lui et l'embrasse. Il pose ses mains sur ma taille et me fait un câlin.

_ Je voulais fêter la Saint Valentin avec toi, un peu en retard certes, mais je me suis dis que c'était pas grave tant qu'on est tous les deux.

_ C'est tr-. Charles pose ses mains sur ma bouche pour me faire taire.

_ J'ai pas fini espèce de pipelette. Je suis trop stressé pour pas tout déballer maintenant. Je rigole et lève les mains, en signe de capitulation. Je suppose que tu comprends pas ce qu'on fait là, dans le garage Ferrari, alors que t'as un tournage à côté. C'est effectivement pas l'endroit le plus romantique, mais je te rassure on a une réservation prévue ce soir. Je souris et attrape ses mains, il gigote de partout et je veux l'avoir au plus près de moi. Il inspire profondément et continue sa tirade. Si je t'ai amené là, c'est parce que c'est ici-même. Il me décale de quelques pas sur la droite. Ici, j'ai réalisé que je t'aimais plus que tout. Et que la chose que je voulais le plus au monde c'était de passer ma vie avec toi. Je saurai même pas t'expliquer pourquoi c'est à ce moment là que j'ai su. C'était lors de ton premier Grand Prix ici, je pilotais pas encore pour Ferrari mais j'étais venu avec eux à Silverstone, tu te rappelles ? Je hoche la tête, des larmes aux yeux. Je sais où Charles veut en venir, mais je le laisse finir. Ce jour-là, j'ai paniqué. Je sais même plus pourquoi mais j'ai fini à pleurer pendant un long moment seul. Quand je suis ressorti, j'étais super mal. J'avais qu'une envie c'était de venir te voir et te parler. Parce que, t'as toujours eu le pouvoir de me rassurer et de me faire me sentir bien à tes côtés. J'ai pas pu venir ce jour-là, alors je me suis assis sur une chaise ici et j'ai attendu. En silence. Et, avant que la course commence, alors que je t'attendais pas, t'es arrivé. Tu m'as serré super fort par derrière et tu m'as dis que tu m'aimais, juste comme ça. Je sais même pas si t'es au courant du bien que tu m'as fait ce jour-là mais c'est comme si j'avais retrouvé la respiration d'un coup.

_ Je te le répéterai chaque minute s'il le faut Charles. Je t'aime. Il me regarde, une larme coule le long de sa joue. Je l'essuie et embrasse l'endroit.

_ Si je t'ai amené ici Pierre, c'est que j'ai une question pour toi.

_ Oui. Il rigole et secoue la tête.

_ J'ai rien demandé encore !!!

_ Je m'en fous, la réponse sera toujours oui. T'es l'amour de ma vie, mon meilleur ami et mon pilier. Quoi que tu me demandes, que ce soit d'enterrer un corps, de faire du saut à l'élastique, du saut en parachute, de déménager à l'autre bout de la Terre. Tout. Je dirai oui à tout. Il me serre fort contre lui et chuchote.

_ Veux-tu m'épouser alors ?

_ Oui.»

•••
saluuuut, j'espère que vous allez tous bien. on se retrouve avec un os commandé par eleonorechopin13 j'espère qu'il te plaît!!!

on se retrouve pour un classique : piarles💓 évidemment, quoi de mieux que la saint valentin pour sortir un os tout doux comme ça. en tout cas, j'espère que ça vous a plus aussi, n'hésitez pas à me donner votre avis!!

prenez soin de vous les ptits loups,
so'❤️

One Shot F1Where stories live. Discover now