- Bien, je vais vous laissez les jeunes. J'ai été ravi de te rencontré Izuku, à bientôt j'espère !

- Moi aussi ! Au revoir, le salué-je avec un signe de tête.

C'est seulement quand il disparaît de mon champ de vision que je me détend enfin, tout en lâchant un soupir. 

Ça a durée 2 minutes mais ça m'a complètement stressé.

- Désolé, il a insisté pour m'accompagner jusque dans ma chambre en portant mon sac. Je pense que c'était une excuse pour te rencontrer, rigole gêné mon voisin.

Je rigole finalement aussi, amusé par cette venu inattendu.

- Il a l'air sympa ton père.

- Il l'est. Beaucoup même. Je comprend pas comment il fait quand il fait cours. Il se fait toujours respecter sans avoir à lever la voix.

- A oui, c'est surprenant, rigolé-je, sachant très bien, même sans aller en cours, que ce n'est pas évident comme métier.

- Tu m'as jamais dis dans quoi ton père travaillait d'ailleurs.

- Oh. Heu... Il était policier.

- Ah ouai ? S'exclame Kacchan, visiblement emballé par l'idée. 

- Oui, rigolé-je. J'aimais bien le voir rentrer à la maison dans son uniforme de travail. Il ressemblait aux super héros dans les films.

Je souris aux souvenirs qui me reviennent avant de revenir à Katsuki, me rappelant de pourquoi je l'attendais jusque là.

- Alors ? Comment ça s'est passé avec le directeur ?

Il fait une grimace ennuyée et pose sa tête sur sa main, appuyé sur le rebord de la fenêtre.

- Ben... Ça s'est pas trop mal passé on va dire... Je vais pas être viré, pas définitivement en tous cas. Je peux reprendre les cours la semaine prochaine, puis j'aurai quelques heures de colles à faire.

- Et Takeru ?

- Il a rien du tous.

- Attend mais c'est injuste ! C'est lui qui a commencé à t'insulter ! M'exclamé-je en me redressant, posant mes mains sur le rebord de la fenêtre.

- Ouai mais c'est moi qui l'ai frappé. Je pense qu'on peut être content que mon père ait réussi à éviter que ses parents portent plainte contre nous. Et puis il ne risque pas de perdre son travail, donc ça va.

Je fronce les sourcils, contrarié par l'injustice qu'il subit.

- C'est n'importe quoi, marmonné-je.

Mais en échange il me sourit et se retient de rire en pinçant ses lèvres.

- Fais pas cette tête, dit-il. J'ai pas envie de te voir faire la gueule après ça.

Je lui souris alors instantanément, ne pouvant me retenir après une demande de sa part.

Mais l'injustice est là. Ça fait 3 jours qu'il n'est pas aller en cours et il va devoir attendre lundi, alors que Takeru fête sa petite victoire...

- Et ta mère ? Elle réagis comment à tous ça ?

Il grimace un instant avant d'en rire.

- Au départ je devais me prendre un savon pour m'être battue mais quand je lui ai dis la raison, c'était à moi et mon père de la calmer pour qu'elle n'aille pas se battre avec les parents de Takeru. On a même dû lui faire promettre de bien se tenir avant d'aller à la convocation du proviseur.

Une fenêtre pour vivre.Where stories live. Discover now