Clandestin

11. Entraînement

- Si tu savais. Il rigole.

- Loin de là mon envie de vouloir savoir. Je lève les yeux en l'air.

J'allais m'en aller, mais Éden me retint par le bras avant qu'il ne m'ordonne :

- Va mettre une tenue de sport, nous partons au QG pour l'entrainement. Et si tu répliques quelque chose, je te fais la misère. Me dit-il plus froidement.

Ce mec est complètement bipolaire.

- Oh wow mais que je tremble. Mais quel dommage je n'écoute que les personnes respectueuses alors un s'il te plait ne serait pas de refus.

- Mon respect, je ne le donne qu'aux personnes qui ne me font pas penser à mes putes. Me lâche-t-il en s'éloignant.

Je vais le tuer de mes propres mains, il venait vraiment de me traiter de pute non, mais il m'a prise pour qui, un miroir ? Non mais réellement ce mec me dégoûte, c'est lui le pervers qui se rince l'œil sur moi alors que je suis à moitié dénudée.

Ainsi, au lieu de lui répondre, je montais les escaliers et claquais la porte derrière moi. Une fois prête, je descendis les marches, vêtues d'une brassière de sport recouverte d'un pull et d'un legging noir simple.

Je portais mes baskets dans les mains. Même pied nu, je réussis à louper la dernière marche, grâce à ma souplesse, je me rattrapais à l'aide d'une souplesse avant. Une fois bien droite, mes yeux tombèrent directement dans ceux bleus du pervers.

- Mouais, je m'attendais à mieux sur ta légendaire souplesse. Il réplique.

- Et je m'attendais à ce que je vive et vieillisse, puis mourir sans mettre fait kidnapper et sans avoir eu besoin de connaitre ton existence à toi et ta personnalité de vipère. Je lui rappelle froidement.

- Eh bien moi, j'aurais voulu ne jamais avoir eu besoin de toi pour récupérer ce foutu héritage que ce foutu tueur à gage m'a volé, mais bien sûr le destin a voulu me faire vivre un enfer avec la personne la plus énervante que je connaisse.

- Alors pourquoi tu m'as embauchée ! Si tu ne me supportes pas, va trouver ta voleuse ailleurs et ne viens plus me casser les pieds pour être polie.

- Je ne peux pas, car malheureusement, tu es la meilleure dans ce domaine et même si cela me coûte de te le dire tous mes espoirs sont sur toi.

Cette dernière phrase m'avait été chuchotée par Éden parce que tous le long de notre dispute, nous nous étions rapprochés l'un de l'autre.

Nos deux visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et ils n'avaient pas l'air décidé à bouger, je mis donc de l'espace entre nous, mais grâce à ma bonne étoile inexistante un mur m'empêchait de reculer à plus de deux pas.

Il rigolait avant de s'éloigner et de partir vers le garage. Je pris quelques minutes pour reprendre mes esprits, ce malade va finir par me tuer. Pourquoi il y avait toujours cette tension horrible entre lui et moi. Je ne pouvais tous de même pas être attirée par lui quand même. Cette idée m'est impensable. Aller ma petite Tanya, on se reprend, on va s'entraîner, ça va te changer les idées.

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Ce mec est un monstre ! Comment peut-on enchaîner l'échauffement qu'il vient de me faire faire et le véritable entraînement. Il a été entraîné par qui ? The rock. J'ai les jambes en coton et à en croire le regard moqueur de l'autre andouille, je dois être toute rouge aussi. Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire.

La menace

- Écoute-moi bien, fils de Satan, si l'entraînement que tu comptes me faire maintenant et aussi fatiguant voir plus que cet échauffement du diable, je te promets de t'appeler Edenichou jusqu'à la fin de ta vie.

- Eh bien gamine, on n'arrive pas à tenir le rythme ? Crois-moi, je vais te faire lessiver pendant l'entraînement et si tu oses ne serait-ce que prononcer ce nom débile, je promets de creuser ta tombe seul et de t'y enterrer vivante. Il me sourit sans jamais me prendre au sérieux.

- Tu pourras marquer sur une plaque à ma pire ennemi signée Edenichou."

Il me regardait avec un regard noir et me fit signe de m'approcher du ring. Il monta dessus en j'en fis de même. Est-ce que j'avais peur, certainement pas, mais est-ce que je voulais le battre contre l'idiot, sûrement pas. Mais je ne pense pas avoir le choix.

Et si on lui montrait notre petit talent au combat.

Il se plaça en face de moi et se mit en position de combat, j'en fis de même en exagérant ma mauvaise posture. Il dut le remarquer, car il se redressa et vint vers moi afin de m'aider à mieux me placer. C'était ma chance avant qu'il n'ait eu le temps de me toucher, je lui assenais un coup de pied derrière les genoux ce qui le fit tomber par terre. Il releva son regard noir vers moi tandis que moi, je lui souriais de toutes mes dents.

- Règle numéro une, ne jamais sous-estimer son adversaire et règle numéro deux, toujours garder une bonne posture en cas d'attaque. Je récite ce que mon père m'avait appris.

Je pensais bien aimer ce cours aux fins de compte qui sait, ce sera sans doute amusant.

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Et voilà le chapitre 11, je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir vous sortir les chapitres aussi fréquemment qu'avant, mais je ferais des efforts promis. 😉

Enfin, je suis contente de l'avancée de cette histoire et on se retrouve bientôt avec la suite !

Bisouille 💗