Clandestin

5. Une femme en or

- Oh, je vois, vous êtes vraiment une femme incroyable. Vous arrivez à vous occuper de mafieux prétentieux et vous trouvez quand même la bonté de vous inquiéter pour Éden lorsqu'il rentre tard.

- Ce n'est pas de la bonté, ma belle, c'est l'instinct maternel. Je l'ai toujours connu et je le considère lui et ces hommes comme ma famille.

- Je comprends, je vais aller me coucher seulement si vous me promettez d'aller, vous aussi, vous reposez.

- Je vous le promets.

Je lui pris le bras et l'aida à remonter vers la maison. Une fois à l'intérieur, elle se dirigea vers l'étage auquel devait se trouver ces appartements tandis que je fis la vaisselle de ma tasse. Lorsque je sortis de la cuisine. Éden n'avait toujours pas bougé de place.

- Vous devriez la remercier tous les jours pour être aussi bienveillant envers vous. C'est une chance d'avoir une femme comme elle, dans votre vie. Pensant qu'il avait dû s'endormir, je commençais à repartir vers mes appartements.

- Je ne pourrais jamais la remercier comme vous le dites, car elle risquerait de me répéter que mes remerciements ne valent rien face à tous ce que j'ai fait pour elle. Mais elle ne sait qu'elle en a fait beaucoup plus pour moi. Elle ne le montre pas, mais elle est brisée de l'intérieur.

Je ne pris pas là peine de lui répondre et continua mon chemin. Arrivée dans ma chambre, je méditais sur les paroles qu'il venait de prononcer.

Qu'avait-il bien pu arriver dans leur vie pour que Melinda et Éden se considèrent comme étant les dernières personnes de leur famille.

Les apparences sont trompeuses. Les personnes ont toutes une part sombre comme une part brisée.

Je me promets de découvrir la part brisée de cette femme incroyable et d'un jour, pouvoir la soigner. Enfin le temps que je sois ici.

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Je me fis réveiller par les rayons de soleil qui filtraient par ma fenêtre. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais fini par me rendormir après être sortie prendre l'air.

Je me redressais et ouvris la fenêtre. Dehors résonnaient les bruits des chants des oiseaux et des aboiements de chien.

Des aboiements ? Eden?

Je me penchais un peu par la fenêtre et remarquais une petite boule de poils beige courir dans tous les sens.

Depuis quand y avait-il un chien dans cette maison ? Je sais bien que je ne suis présente que depuis 24 h, mais ce genre de détails se remarque en premier.

Je décidais donc qu'avant de descendre dire bonjour à cette petite boule de poils, de me doucher et de me changer dans des vêtements confortables. J'enfilais alors après m'être lavé d'enfiler un jogging noir et un t-shirt blanc avec les chaussettes assorti. Les vêtements venaient de Madeline.

Je descendis et je pouvais déjà entendre la voix de Max et Léo en train de se disputer depuis les escaliers.

- Ton sale cabot m'a bavé sur le pantalon! Commença à crier Léo.

- Ne t'énerve pas contre moi ni contre prince !

- Prince ? Pourquoi l'appeler comme ça ? Je dis en arrivant dans le salon.

- Étant jeune, j'adorais regarder Barbie et mon préféré était Barbie apprentis princesse alors en l'honneur de ce film, j'ai appelé mon petit chiot prince. Attends, il fait que tu le rencontres. Prince !

À la seconde qui suit, un tout petit golden retriever entra dans la pièce et courus de partout.
Je m'accroupis à cet auteur afin de le caresser un peu de qu'il remarqua mon geste, il se rua vers moi.

- Bonjour prince, dis-moi, tu sais que tu es beau toi. Je lui dis d'une toute petite voix

J'avoue, je suis un petit peu gaga des animaux, en particulier des chiens. Il fallait rajouter à cela que Prince ne devait être âgé que de seulement quelques mois alors, j'avoue tous pour craquer.

- Mais sinon, qu'est-ce qui vous amène de si bonnes heures?

- Eh bien, on passait dans le coin donc, on est venu. Et toi pourquoi être debout de si bonne heure ?
M'interroge Max.

- Il se pourrait bien que je me sois assoupie hier soir sans fermer mes volets, ainsi le soleil est venu ce matin me réveiller par la fenêtre.

- T'es-tu endormi tard?

- Ouais assez, j'étais dans mes pensées pendant tout un moment.

- À quoi pensais-tu ?

- Eh bien à beaucoup de choses.

Maintenant que j'y pensais, il fallait que je leur annonce la nouvelle.

- Les garçons, s'est décidé. J'accepte cette mission.

- Tant mieux, dans ce cas, retrouve-moi dans mon bureau d'ici une heure. Raisonne la voix d'Éden dans mon dos.

On dirait que les vraies choses vont commencer. J'espère ne pas le regretter.

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Et voilà le début des choses sérieuses commencent, j'espère que ce chapitre 5 vous à plus :)

Je vous posterai la suite bientôt avec enfin des révélations sur ce que Tanya va devoir accomplir.

On se retrouve bientôt bisouille 💗