11 : I won't let myself go anymore

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I might fall down 

but I will not stay

Down

Down

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          « Erza est absente depuis quatre jours déjà... »

  Mes oreilles deviennent toutes ouïes à l'entente du nom d'Erza. Je m'arrête un instant avant de quitter la salle de classe et tourne discrètement la tête vers ma gauche où se trouvent deux personnes qui ressentent le même sentiment d'inquiétude : Jubia et Jellal, la meilleure amie et le petit-ami de Erza. Ils sont réunis autour de son pupitre et l'observent vide, tous deux préoccupés.

          « Toi, tu n'as pas de ses nouvelles, Jellal ? Demande Jubia, ses mains tenant fermement son téléphone.

          Non aucune malheureusement... Elle ne répond ni au téléphone ni à mes mails. Répond-il, du regret se mélangeant à son inquiétude.

          Pareil pour Jubia... Elle est passée aussi chez Erza, mais elle a beau eu sonner, personne n'est venu l'ouvrir. C'est vraiment étrange... Et puis, les profs n'aident pas non plus. Ils donnent toujours la même réponse : problème familial... Jubia a peur et ne sait vraiment plus quoi faire, Jellal... Et si quelque chose est arrivé à Erza ?

          Allons, ne sois pas si pessimiste. Peut-être qu'il s'agit de quelque chose de pas trop grave. On ne peut pas être sûr pour l'instant alors ne t'inquiète pas trop pour le moment, d'accord ? J'essayerai de savoir les raisons de son absence et je te tiens en courant dès que je sais quelque chose. De plus, si Erza a vraiment un problème, je sais qu'elle arrivera à s'en sortir, c'est une personne forte... Dit-il malgré qu'il ne fût visiblement pas confiant.

          ... Jubia l'espère... »

  Je continue d'observer leur conversation et leurs inquiétudes présentes sur leurs visages. Indifférente. Même si je ressens une étrange et légère sensation désagréable dans la poitrine quand je considère leur sincère contrariété. Au bout d'un moment, je finis par ne plus prêter attention au reste de leur discussion inquiétante sur la disparition mystérieuse d'Erza, tourne les talons et m'en vais de la salle de classe. En marchant dans les couloirs de l'école, je me perds comme toujours dans mes pensées. Je n'étais pas si étonnée contrairement à d'autres de l'absence de notre déléguée car j'en suis moi-même la responsable pour avoir pris des photos d'elle et que je les ai ensuite glissés dans la boîte à lettre de ses parents. A l'heure qu'il est sûrement, Erza doit sombrer dans le désespoir car je suis persuadée que ses parents l'ont enfermée et lui ont privé de sortie. Le savoir ne me fait ni chaud ni froid.

Sweet Little DevilWhere stories live. Discover now