Recueil Anime x Reader

Tetsuro Kuroo (Haikyuu) - Brisé

Kuroo a tragiquement perdu sa sœur dans un accident, et cette perte a créé en lui une souffrance qu'il n'aurait jamais imaginé ressentir un jour. Sa sœur était tout pour lui, et son départ a laissé un vide immense, comme si une partie de lui avait été arrachée. En proie à une douleur intérieure dévastatrice, il était brisé. Sa copine, Kimura, consciente de sa détresse, faisait tout en son pouvoir pour le distraire et l'aider à penser à autre chose. Cependant, Kuroo réagissait en la repoussant chaque fois qu'elle tentait de l'encourager à sortir ou de lui parler pour changer ses pensées. Au fond du trou, il ne se rendait pas compte à quel point il faisait du mal à sa copine, malgré ses bonnes intentions.

Un après-midi, Kimura, préoccupée par le bien-être de Kuroo, décida de contacter un précieux ami.

Akaashi : Pourquoi tu m'as envoyé un message d'urgence ?

Kimura : C'est parce que je suis triste...

Akaashi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Kimura : Rien...

Akaashi : J'ai dû griller deux feux rouges pour venir jusqu'ici.

Kimura : Kuroo va mal... Et je fais de mon mieux pour l'aider, mais il m'envoie bouler à chaque fois... On ne parle plus, et les seuls mots qu'il m'adresse sont pour dire qu'il ne vient pas en cours ou à l'entraînement. Même pas de bonjour, ça va, salut, bisous. RIEN. Ça fait des semaines que ça dure, j'en ai marre...

Akaashi : Ça va lui passer... C'est juste qu'en ce moment, il est dans une souffrance terrible. Laisse-lui du temps, un petit peu, et il se rendra compte qu'il t'a blessée, s'en voudra, et viendra te demander pardon.

Kimura : Tu es sûr... ?

Akaashi : Mais oui. Ce mec est dingue de toi. Il serait prêt à aller en enfer pour te chercher une pizza si tu le demandais.

Kimura : Pfff, tu es bête.

Akaashi : Ça va aller, j'en suis sûr. Et si ça ne se calme pas, bah on ira lui parler pour le faire réaliser.

Kimura : Merci d'être là.

Akaashi : C'est normal, enfin. Bon, je vais devoir y aller, mais si tu as à nouveau besoin, n'hésite pas.

Il partit de chez elle, et quelques minutes après, Kuroo lui envoya un message.

« Je ne vais pas à l'entraînement aujourd'hui. »

Kimura : Toujours pas de bonjour. Je ne suis pas ta secrétaire, Tetsuro Kuroo !

Elle jeta son portable à travers la pièce, et sa mère arriva à ce moment-là.

Mme Kimura : Chérie... Ça ne va pas ?

Kimura : Bof...

Mme Kimura : Ça va passer... Va te reposer.

Quelques jours plus tard, une situation conflictuelle éclate entre Kuroo et elle.

Kuroo : Ça suffit, lâche-moi la grappe !

Kimura : Tu es vraiment sérieux là ?

Kuroo : Très.

Kimura : Tu sais quoi ? Tu l'auras voulu, je vais te laisser pour de bon.

Kuroo : Parfait !

Kimura : C'est fini, Kuroo... Je n'en peux plus, c'est trop pour moi. Malgré tout l'amour que je te porte et mes efforts pour t'aider à aller mieux, personne ne peut le faire à ta place. C'est une démarche personnelle, et pour l'instant, tu ne sembles pas le vouloir. Alors, c'est fini.

Elle s'en alla sur ces mots, et lui ne réalisa pas immédiatement. Elle venait de le quitter, et il ne se rendit pas compte qu'il avait dépassé les limites. Malgré la douleur intense qu'il ressentait, une douleur qui ne s'effacerait probablement jamais, c'était elle qui avait pris pour son compte alors qu'elle cherchait simplement à le soutenir dans cette période difficile. Il prit enfin conscience de tout, revenant sur terre, se reprochant sévèrement. Il était clair qu'il voulait la récupérer, mais comment pourrait-elle le pardonner après tout cela ?

Il laissa passer quelques jours pour se raisonner, tenta de faire son deuil seul de son côté, et chercha un moyen de se faire pardonner auprès de celle qui l'aimait le plus. Un soir, il se rendit chez elle, sonna à la porte, espérant qu'ils pourraient discuter.

Kuroo : Bonsoir, madame Kimura, je suis Tetsuro Kuroo...

Mme Kimura : Oh, Kuroo...

Kimura : - en chuchotant - Maman, non.

Mme Kimura : Je suis désolée, elle est très occupée avec un devoir, il vaut mieux la laisser tranquille ce soir.

Kuroo : J'ai commis une erreur, madame Kimura... Et je voulais m'expliquer avec elle... Vous lui direz que je suis passé la voir...

Mme Kimura : Entendu, Kuroo. Au revoir.

Kuroo : Bonsoir, merci...

Quelques jours s'écoulèrent après qu'il lui ait demandé par message s'ils pourraient parler quand elle serait prête. Après avoir attendu quelques jours, elle accepta qu'il passe chez elle. Quand il arriva devant sa porte, il n'avait jamais été aussi nerveux, surtout en sa présence. Cette conversation était cruciale, elle déterminerait si leur relation survivrait ou s'effondrerait. Elle lui ouvrit la porte au moment où il trouva le courage de frapper. C'est alors que son chien lui sauta dessus.

Kimura : Ne l'embête pas, Bouboule.

Kuroo : Pourquoi tu lui as donné un nom de gros ?

Kimura : Son vrai nom, c'est Boule de Poils.

Il rigole doucement.

Kimura : Tu voulais me dire quoi ?

Il s'approcha doucement d'elle.

Kimura : Ça.

Il posa sa main sur sa joue et l'embrassa tendrement, puis posa son front contre le sien.

Kuroo : Je suis éperdument amoureux de toi, tu le sais... Je suis tellement désolé d'avoir été insupportable, invivable, d'avoir dit toutes ces choses horribles et de t'avoir traitée de cette façon... J'ai cette douleur lancinante dans la poitrine qui ne semble pas vouloir partir...

Il commence à pleurer.

Kuroo : Puis, je ne réalise pas totalement ce qui se passe, enfin, je ne veux clairement pas y croire... Je...

Il pleura dans ses bras.

Kimura : Kuroo... Elle n'est plus là physiquement... Mais elle restera toujours près de toi, dans ton cœur. Tu sais qu'elle t'aimait, comme une sœur n'a jamais aimé son petit frère, et toi aussi tu l'aimais, et tu l'aimeras toujours d'un amour inconditionnel. Cet amour ne disparaîtra jamais. Mais il est temps que tu acceptes et que tu fasses ton deuil. Elle ne voudrait pas te voir aussi mal. Arrêter d'aller en cours, de jouer au volley... Ça ne te ressemble pas. Tu dois te relever, non pas pour elle, ni pour moi, ni pour ton père, mais pour toi, pour ton bien. Elle te surveille d'où elle est, et je suis sûre qu'elle sera toujours fière de toi. Mais il ne faut pas que tu t'enfermes dans une carapace. Tu as tes amis, ta famille, et je suis là aussi. Tu n'es pas seul malgré cette immense solitude que tu ressens, je le sais. Ouvre les yeux, nous sommes là, nous t'aimons, et nous ne voulons pas te voir ainsi.

Kuroo : Kimura... Je t'aime tellement, tu ne peux pas imaginer à quel point... Pourras-tu me pardonner... ?

Kimura : Mais j'ai déjà oublié. Tout ce que je voulais, c'est que tu redeviennes toi-même. Bien sûr, actuellement, tu souffres, c'est compliqué, mais ne sois pas quelqu'un d'autre. Ça va passer avec le temps, je te le promets.

Kuroo : Je t'aime, je t'aime, je t'aime !

Kimura : Moi aussi.

Il l'embrassa de toutes ses forces.

Kimura : Je ne veux plus jamais qu'on se sépare, plus jamais.

Kuroo : Jamais.