Daiki Aomine (Kuroko no Basket) - Soirée oubliée

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Elle ouvre les yeux lentement, la lumière du matin filtrant à travers les rideaux. Mais quelque chose ne va pas. Son cerveau semble enveloppé d'un brouillard épais, elle tente de se remémorer la soirée passée. Elle cligne des yeux, puis, elle tourne la tête et là, elle le voit. Aomine, allongé dans son lit, endormi paisiblement. Son cœur s'emballe. Comment diable est-il arrivé là ? Elle se redresse doucement, prenant soin de ne pas le réveiller. Son esprit est en proie à un tumulte de questions. Ils étaient-ils sortis hier soir ? A-t-elle bu plus qu'elle ne le pensait ? Et surtout, pourquoi Aomine est-il dans son lit ? Elle se remémore les fragments de la nuit précédente, mais tout est flou. Elle se souvient d'être sortie avec des amis, d'avoir ri, dansé, mais les détails s'échappent comme des grains de sable entre ses doigts. Elle se penche légèrement pour observer le visage paisible d'Aomine. Il dort profondément, ignorant tout du chaos qu'il a semé dans son esprit. Elle le trouve étrangement apaisant, même dans cette situation troublante.

Elle descend à la cuisine, prenant soin de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller Aomine. Une fois dans la cuisine, elle ouvre le réfrigérateur, la lumière froide éclairant faiblement la pièce. Elle attrape une bouteille d'eau et remplit un verre, espérant que l'eau fraîche chassera un peu de la brume qui enveloppe son esprit. Elle boit lentement, laissant l'eau apaiser sa gorge sèche, mais malgré ses efforts, ses souvenirs restent inaccessibles. Elle fronce les sourcils, essayant de se concentrer, mais c'est comme essayer de saisir de la fumée entre ses doigts. Rien ne vient, juste un vide béant là où des souvenirs devraient être.

En arrivant dans la chambre, elle balaye la pièce du regard, constatant avec surprise que Aomine n'est plus là. Un instant de confusion s'empare d'elle. Aurait-elle rêvé ? Mais avant qu'elle ne puisse trop s'interroger, elle se retourne et voit Aomine se tenir juste devant elle. Sa présence soudaine la fait sursauter, et un cri d'effroi lui échappe involontairement.

Aomine : Bouh !

Elle recule brusquement, mêlant surprise et amusement dans son regard.

Aïko : Mais tu m'as fait peur, abruti !

Il continue de rire, appréciant visiblement sa blague.

Aomine : T'aurais dû voir ta tête !

Cependant, son sourire se dissipe légèrement lorsqu'elle lui demande ce qu'il fait là, avouant ne rien se souvenir.

Aomine : De rien ? Eh bah...

Aïko : Si tu as profité de moi alors que j'étais inconsciente, je vais...

Aomine : Relax, il ne s'est rien passé du tout. Tu as voulu, mais comme tu dis, tu étais inconsciente, donc je ne voulais pas passer pour le goujat qui profite d'une situation où tu es ivre et que tu pourrais regretter après. On a simplement dormi, par contre ton lit est super confortable.

Dit-il un sourire taquin au lèvre, remarquant la rougeur qui teinte les joues de son amie.

Aïko : Comment ça j'ai voulu ?!

Aomine : Je t'ai raccompagnée et tu m'as proposé d'aller plus loin. Tu étais un peu insistante, donc je t'ai simplement proposé de dormir avec toi.

Aïko : Je... Je suis désolée...

Aomine : Ne t'excuse pas, c'était agréable. La prochaine fois, ne sois pas ivre, on pourrait peut-être s'amuser.

Elle le frappa légèrement sur le bras, un mélange de gêne et d'amusement dans le regard.

Aomine : T'es qu'un abruti.

Il éclata de rire.

Aomine : Un abruti qui t'attire apparemment.

Elle roula des yeux, sachant qu'elle allait probablement entendre parler de ça pendant des semaines.

Aïko : T'as intérêt à ne pas répéter ça à personne, je n'étais pas moi-même.

Aomine : Oui, oui.

Aomine, fidèle à son caractère taquin, ne pouvait s'empêcher de poursuivre sur sa lancée, déterminé à tirer le maximum de plaisanteries de cette situation.

Aomine : Allez, avoue-le, tu es secrètement amoureuse de moi.

Ses yeux pétillant de malice alors qu'il se rapprochait légèrement d'elle. Elle leva les yeux au ciel, mais un sourire amusé étira ses lèvres.

Aïko : Dans tes rêves, Aomine. Tu es bien trop insupportable pour ça.

Aomine : Tu ne peux pas nier que je suis irrésistible.

Se rapprochant encore un peu plus d'elle. Elle le repoussa légèrement, feignant l'exaspération, mais un éclat de rire trahissait sa complicité.

Aïko : Oh, s'il te plaît, Aomine. Tu es juste un gros narcissique.

Reculant de quelques pas pour maintenir une distance entre eux. Mais Aomine ne se laissa pas décourager, profitant de chaque occasion pour jouer avec elle. Il la taquina jusqu'à ce qu'ils se retrouvent à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs regards étincelant d'une connivence complice. Sans même s'en rendre compte, ils se retrouvèrent bientôt contre le mur, laissant derrière eux la distance amicale pour une proximité presque palpable. Elle se retrouva dos au mur, avec Aomine juste devant elle, la main posée à côté de sa tête, l'emprisonnant doucement contre le mur. Leurs visages étaient maintenant si proches qu'ils pouvaient sentir leurs respirations mêlées, leurs regards se plongeant dans ceux de l'autre avec une intensité surprenante. Elle sentit son cœur battre un peu plus fort, un mélange d'excitation et d'appréhension parcourant son être. Un sourire taquin étira ses lèvres alors qu'elle relevait légèrement le menton, défiant silencieusement son ami.

Aïko : Tu crois vraiment être irrésistible, n'est-ce pas?

Aomine : Tu ne peux pas nier que tu adores ça...

Dit-t-il d'une voix basse, s'approchant davantage. Elle lui lança un regard plein de défi, ses lèvres s'étirant en un sourire malicieux.

Aïko : Peut-être bien que j'adore ça, mais ça ne veut pas dire que tu es irrésistible pour autant.

Il se rapprocha encore un peu, capturant son regard avec le sien.

Aomine : Oh, je suis sûr que tu es plus sensible à mes charmes que tu ne veux bien l'admettre.

Leurs visages étaient maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs respirations se mêlant dans l'air chargé de tension. Leurs lèvres se frôlèrent légèrement, un contact électrisant qui fit naître un désir ardent entre eux. Et puis, dans un élan irrésistible, ils cédèrent à cette passion qui les consumait, scellant leurs lèvres dans un baiser langoureux, oubliant le monde autour d'eux. Après un moment qui semblait suspendu dans le temps, ils se séparèrent lentement, leurs regards encore embrasés par la passion qui les avait enveloppés. Un sourire complice naquit sur les lèvres d'Aomine, tandis qu'il caressait doucement sa joue du bout des doigts.

Aomine : Tu vois, je te l'avais dit.

Ses yeux plongent profondément dans les siens, remplis d'une tendresse infinie. Elle lui rendit son sourire, ses joues rosissant légèrement sous son regard intense.

Aïko : Peut-être bien.

Un léger silence s'installa entre eux, chargé d'une électricité palpable. Puis, doucement, elle posa sa tête sur l'épaule d'Aomine, se laissant bercer par le battement régulier de son cœur. Ils restaient là, enlacés, savourant l'étreinte de l'autre, se perdant dans le tourbillon des émotions qui les unissaient. Et dans cet instant, rien d'autre ne comptait que la chaleur de leur amour naissant, promettant un avenir fait de complicité et de passion.

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