Recueil Anime x Reader

Tobio Kageyama (Haikyuu) - Cauchemar

Sana : Kageyama, tu n'es qu'un moins que rien. Tu seras seul à jamais. Tu n'es pas à la hauteur, même un gamin est meilleur que toi. Tu es bête et agaçant.

Kageyama : Non... Ne me laisse pas ! Pas toi... Je t'aime...

Sana : Pas moi, je ne t'ai jamais aimé ! Je ne ressens absolument rien pour toi, à part du dégoût envers ta personne. Tu n'es qu'une pourriture. Tu ne mérites rien, tu mérites d'être seul car tu ne sers à rien et tu n'es rien.

Kageyama : Pourquoi me dis-tu toutes ces choses... ?

Sana : Elles sont à la hauteur de ta personne. Tu me fais perdre mon temps.

Elle s'éloigne peu à peu et disparaît dans l'obscurité.

Kageyama : Ne t'en vas pas... S'il te plaît...

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PDV : SANA

Je sentis Tobio se réveiller brusquement, me tirant également de mon sommeil. Son souffle chaud caressa ma joue alors qu'il murmura presque dans l'obscurité de la chambre.

Tobio : Je t'aime tellement...

Sa déclaration, bien que douce et tendre, me tira un léger rire surpris. Pourquoi me déclarait-il son amour soudainement en pleine nuit ? Cette pensée traversa mon esprit alors que je le regardais, ses yeux brillant faiblement dans l'obscurité. Peut-être que quelque chose le tourmentait.

Moi : Moi aussi, mais... Qu'est-ce-qu'il ne va pas ?

Tobio : Je t'aime.

Je le pris dans mes bras, sentant sa tension se dissiper légèrement alors qu'il enfouissait sa tête dans mon cou, cherchant refuge et réconfort. C'est alors qu'il murmura d'une voix tremblante.

Tobio : Je ne veux pas te perdre, Sana... Ma vie sans toi serait impensable...

Ses paroles me déchirèrent le cœur, un sentiment d'angoisse m'envahissant alors que je réalisais à quel point il devait être tourmenté. Qu'est-ce qui lui arrivait pour qu'il exprime ainsi ses craintes au beau milieu de la nuit ? Je caressai doucement ses cheveux, tentant de lui transmettre tout l'amour et le réconfort dont il avait besoin.

Moi : Mais Tobio, tu ne me perdras jamais, je te le promets... Tu as fait un cauchemar ?

Je cherchais à comprendre ce qui avait pu le perturber à ce point, espérant pouvoir l'aider à apaiser ses démons intérieurs. Il acquiesça lentement, confirmant mes craintes. Mes bras l'entourèrent un peu plus fort, lui offrant un soutien inconditionnel alors que nous affrontions ensemble les ombres de ses songes troublés.

Moi : Regarde-moi.

Il releva la tête et me fixa, les yeux empreints de larmes. Je pris son visage entre mes mains.

Moi : Je t'aime, d'accord ? J'apprécie chaque aspect de toi, même quand tu fais des bêtises ou que tu es froid et sur les nerfs à cause d'une mauvaise journée. C'est un plaisir de te voir jouer au volley parce que c'est ta passion, j'aime voir la lueur dans tes yeux quand tu réussis une passe, le sourire qui s'affiche lorsque vous marquez, et la joie qui t'envahit lorsque vous gagnez. Ta timidité et ton embarras face à la proximité en public me font sourire, et je ne me lasse pas de te taquiner pour te faire rougir. J'aime la personne que tu es aujourd'hui, tu as fait d'énormes efforts pour changer depuis le collège, et je ne te laisserai pas partir, compris ? Kageyama Tobio, je t'aime, toi et uniquement toi.

Je scellai mes paroles d'un baiser passionné, une étreinte tendre qui exprimait toute la force de mes sentiments pour lui. Nos lèvres se rencontrèrent dans un élan d'amour et de réconfort, cherchant à effacer les douleurs et les peurs qui nous assaillaient. C'était un moment de connexion profonde, où nos âmes se rejoignaient dans une communion silencieuse, trouvant du réconfort et de la force dans l'étreinte de l'autre. Lorsque nos lèvres se séparèrent doucement, je plongeai mon regard dans le sien, y lisant encore une trace de chagrin. C'est alors qu'il murmura d'une voix brisée.

Tobio : Je suis désolé d'être aussi faible...

Je secouai doucement la tête, refusant catégoriquement cette idée.

Moi : Tu n'es pas faible, Tobio. Tout le monde traverse des moments de faiblesse. Mais cela ne fait pas de toi une personne faible. Au contraire, montrer ses faiblesses, c'est faire preuve de force. J'ai aussi mes craintes, la peur que tu puisses trouver quelqu'un de mieux... Mais je m'accroche à toi et je fais de mon mieux pour ne pas te décevoir, pour que notre amour perdure.

Tobio : Je ne trouverai jamais mieux que toi, tu ne me décevras jamais...

Moi : Moi aussi, je t'aime, tu m'entends ? Je t'aime !

Nos regards se croisent, et dans ses yeux, je sens toute la profondeur de l'amour qu'il me porte. C'est comme si dans cet instant, tous les mots, toutes les promesses étaient superflus, car nos cœurs parlaient un langage universel, celui de l'amour inconditionnel. Sans dire un mot, nous scellons notre promesse de nous aimer toute notre vie, de ne jamais nous lâcher. C'est un engagement silencieux mais pourtant si puissant, gravé dans nos âmes pour l'éternité. Dans cet instant, je sais que peu importe les défis que nous aurons à affronter, nous les surmonterons ensemble, main dans la main, unis par un lien indéfectible. Mon amour pour lui est indescriptible, une flamme ardente qui brûle au plus profond de mon être, illuminant chacun de mes jours de sa lumière réconfortante. Dans ses bras, je me sens en sécurité, aimé et compris d'une manière que je n'aurais jamais cru possible.