Transportés au XXIe siècle !! - Demon Slayer/KNY fanfiction

Chapitre 17.3. "Vie de merde" - Tanjiro, Nezuko, Inosuke

Nda : comme les deux derniers chapitres se passent au même moment, je me suis dit que ce serait bizarre de faire autrement pour le reste de la dix-septième partie. Alors comme la dernière fois, pas de continuité temporelle, ce chapitre se passe au même moment que Tamara faisant la vaudou ou que Tomioka se faisant boloss, capiche ?

Lorsque Tanjiro passa devant la chambre de Kanao il fut rassuré de voir que Muichiro faisait la garde mais il se prit un sombre regard et comprit qu'il ne devait pas trop s'approcher au risque de se faire laminer par le pilier.

- TANJIRO KAMADO ! Hurla une jeune fille aux cheveux longs qui arrivait en courant. 

La fuite.

Il avait appris la véritable fuite très jeune, il avait huit ans quand il avait fui pout le première fois, il avait senti une bête dangereuse dans la forêt et avait couru à en perdre haleine pour pleurer dans les bras de sa mère.

La véritable fuite était celle motivée par la peur, pas celle de quand il jouait au loup avec ses frères et sœurs. 

En rencontrant Giyu Tomioka, lorsque sa sœur venait d'être transformée, la fuite ne lui avait paru d'aucune utilité, il l'aurait rattrapé. Puis il était finalement devenu un ami, personne parmi les pourfendeurs n'aurait laissé cette chance à la petite Nezuko.

Mais Tomioka lui avait prouvé que la fuite n'était pas une solution, il avait besoin de courage pour protéger sa seule famille restante.

Urokodaki, ancien précepteur de Tomioka qui lui avait enseigné le souffle de l'eau, enseigna à Tanjiro qu'il devait savoir fuir comme attaquer, comme se défendre, mais que chaque chose se faisait en son temps.

Plus tard, il croisa Muzan, ce jour-là c'était le démon qui avait fui.

Muzan avait moins de courage que Tanjiro.

- Tanjiro ! 

Nezuko se jeta sur lui et le plaqua au sol.

Un peu comme lorsqu'elle avait essayé de le tuer à son premier réveil en tant que démone. Mais là elle était bien humaine, faisait la parfaite petite sœur.

Tanjiro venait de découvrir un autre type de fuite, la fuite des sentiments.

- Nezuko ! Arrête de m'étrangler !

- Pourquoi tu l'as rejeté ??

- Je peux pas parler si tu m'étrangles !

- Tu es pan Tanjiro !

- Nezuko !

- Quand j'avais neuf ans et toi dix tu étais amoureux du garçon qui avait quinze ans au village ! Et quand tu en avais cinq, maman dit que tu avais une amoureuse qui a déménagé !

- Je peux bien être bi !

- Alors dis pas que tu es hétero à TON CRUSH.

- C'est quoi un crush ?

- Coincé au XXème siècle...

- Je suis né au XXème, Nezuko...

- T'es pan ?

- Je suis pan.

- Tu connais la blague du pistolet ?

- Pan pan. Lâche mon cou maintenant.

Nezuko se mise sur le côté et prit la main de son grand frère.

- Dis moi ce qu'il y a... Je suis là pour toi, ne garde pas tout dans ta tête.

- Je suis pas encore prêt pour une relation, je veux qu'on tue Muzan avant...

- Je comprends, mais dis-le lui honnêtement.

- Il va me trouver stupide, il aime vivre au jour le jour. Nous sommes deux opposés.

Soudain un bruit de moto, de freins, de dérapage, parvint aux oreilles des adolescents.

Ils restèrent figé, à se regarder dans le blanc des yeux.

Tengen arriva en courant dans le salon où Nezuko et Tanjiro se battaient deux minutes avant, et où ils se tenaient, paralysés, il semblait paniqué, Suma était derrière lui très inquiète et annonça d'une voix emprunte d'émotion alors que Tengen se précipitait à la porte :

- Ino a eu un accident en skate, une moto lui a foncé dessus. On l'a vu à la fenêtre.

En sortant, ils coururent au coin de la rue.

Tanjiro eut un violent mouvement de recul, sa sœur le retenait pour qu'il ne tombe pas, elle ne pouvait détacher ses yeux de la scène.

Deux jeunes hommes à terre, Suma qui se précipitait auprès d'Inosuke en appelant les secours sur son portable.

Les habitants des maisons alentours qui arrivaient, horrifiés.

Tengen qui retirait le casque du motard. (ne faites pas ça)

Zenitsu.

Nezuko ne bougeait plus, son frère s'accrochait à elle en criant et en pleurant.

Ses poings n'étaient pas serrés, son corps était loin d'être tendu.

Ses yeux se fermèrent, se rouvrirent.

- Vie de merde, laissa-t-elle échapper de sa bouche.