Transportés au XXIe siècle !! - Demon Slayer/KNY fanfiction

Chapitre 8. Action ou vérité ? - Giyu, Shinobu, Sanemi

- Vous avez déjà fait un coït ? Demanda Shinobu en posant trois tasses de café sur la table basse.

- Yup, répondit Mitsuri sans hésitation avant de se prendre un regard choqué d'Obanai, peu joyeux de voir une partie de sa vie privée dévoilée.

- C'était bien ??

- Ahem, ce n'est plus ton tour. Fit sèchement celui aux yeux vairons.

- Obanaiiii ! Action ou vérité ?

- Action, répondit-il avec une voix douce, Mitsuri avait un don pour changer son humeur en quelques secondes.

- Fais moi un bisou ! Et sur la bouche hein !

- Mais-

- Roh moi je l'aime ta cicatrice ! Ça ne te rend pas moins beau, enfin ! Tu ne vas pas t'empêcher de me faire un bisou pour ça ??

Il lui sourit et retira son habituel masque pour l'embrasser tendrement tandis que Shinobu revenait avec deux tasses de thé.

- Tu peux me demander ça sans passer par ce jeu stupide, tu sais ? Ne gaspille pas ton tour.

- Je sais, je sais ! Mais je suis contente quand même !

Elle lui fit un grand sourire, puis il pointa Giyu du doigt sans pour autant la lâcher des yeux.

- Il te demande si tu choisis action ou vérité, lui glissa Shinobu à l'oreille. Et bois ton café avant qu'il ne refroidisse, pour une fois que je me casse le cul à le faire pour toi profite un peu.

- Vérité ? Je crois...?

- Ton premier baiser ? Demanda Mitsuri après avoir échangé un rapide regard avec Obanai.

Sanemi, resté sur son portable depuis le début du jeu leva enfin les yeux. Shinobu, elle, lançait un enregistrement audio sur son portable afin de ne pas en louper une miette.

- Vous ne le connaissez pas.

- C'est donc un homme, souleva Obanai avec un rictus.

- Ce n'est pas ce qu'elle a demandé, précisa Shinobu en toute innocence.

- Il s'appelait Sabito.

- SA BITE HAUT ! Cria Shinobu en s'étouffant de rire. Puis elle s'arrêta dans l'instant. Attends, comment ça "s'appelait" ?

- Il est mort à la sélection finale.

- Ah le nul, souffla Obanai.

Giyu serra des poings et planta ses yeux dans les siens, il semblait très en colère.

- Il m'a protégé, avoua-t-il la voix étranglée.

Shinobu se mordit la lèvre en réalisant, comme tous les gens présents dans la pièce, que si Giyu était si renfermé c'était probablement dû à la mort de ce garçon. Et que raviver ce souvenir n'était pas la meilleure idée qui soit.

- Giyu on est dé-, tenta Sanemi avant de se faire couper.

- Non. C'est bon. Sa mort m'a beaucoup affecté et j'en suis responsable. Mais je ne regrette pas de l'avoir embrassé, c'était bien avant ça et c'était vraiment agréable. C'est de ça dont on parlait à la base, non ?

- Giyu, tu n'es pas responsable de sa mort.

- Sanemi, n'en parlons plus. Dis moi plutôt si tu choisis action ou vérité.

- D'accord, d'accord... Action.

- Fais un câlin à Shinobu.

- C'est pas compliqué ça.

Il se déplaça et la prit dans ses bras, puis réalisa soudain que celui qui lui avait donné l'action faisait sa meilleure séance photo sous les mines choquées des deux autres spectateurs.

- Shi' ?

- Action ! Je suis un bonhomme !

- Assieds-toi sur les genoux de l'autre là, fit-il en désignant Giyu.

Elle lui fit un rapide clin d'œil et s'exécuta.

- Sanemiii ?

- Action ?

- Embrasse notre Tomioka préféré.

- Oula on va y aller avant de les voir faire un plan à trois sous nos yeux, lança Obanai en prenant délicatement la main de sa bien aimée.

- Shinobu si tu tombes enceinte tu me préviens hein !

- PAS QUESTION ! J'ai déjà ma sœur et quatre gamines à gérer !

En ouvrant la porte, tandis que Sanemi aggripait les joues de Giyu pour l'embrasser, Obanai tomba nez-à-nez avec quelqu'un qui semblait sur le point de toquer.

- T'es qui ?

- Il est beau ! S'écria Mitsuri.

- Euh bonjour ? Tamara m'a envoyé ici je sais pas trop pourquoi.

Giyu leva finalement les yeux vers lui puis se figea net. Un sourire doux, des cheveux couleur chair et des yeux violets reconnaissables entre mille.

Excepté la cicatrice sur la joue qui manquait à l'appel, ce jeune homme ressemblait trait pour trait à Sabito.

Giyu, entre Shinobu sur ses genoux, Sanemi qui venait de lui dérober ses lèvres, et la vue de son ami mort, fut complètement paralysé.