- Je vais te détruire sale fils de pute - me menace-t-il les yeux écarquillés alors qu'une veine sur son cou est sur le point d'exploser. Ses réactions sont hilarantes.

- Mmhh - je hoche nonchalamment la tête en tirant une taffe - ok.

Pendant que ma bouche travaille ses mots, mon cerveau s'amusait à penser à l'étape suivante pour rendre ses souffrances insupportables et cesser son bluffage. Je vais dans la cave d'à côté pour chercher un outil avec lequel je pourrais rendre ses cordes vocales utiles en le faisant crier de douleur.

Pendant que je choisissais un objet qui pouvait attirer mon attention, une mauvaise idée parcourt mon esprit ce qui me provoque un rictus. Avant de retourner dans la cave où se trouve le futur cadavre de Ivan, je prends les chaînes qui me seront indispensables pour la suite.

À mon retour je pose les chaînes à côté de son corps, bloque le joint entre mes lèvres et le détache de la chaise en le relevant et bloquant ses bras derrière son dos pour les ligoter avec les chaînes. Il se débat en secouant ses épaules, j'accomplie de même mon objectif. Ensuite, je le retourne brusquement, bloquant son dos contre le mur et attachant ses chaînes à l'anneau planté dans le mur. Une fois fait, je le force à se mettre sur les genoux. À cause de la hauteur de l'anneau et le manque de longueur de ses chaînes, ses bras le tirent lui provoquant une douleur aux muscles, de plus il n'a pas le privilège de s'appuyer sur ses genoux devant subir une position inconfortable avec le dos courbé et penché vers l'avant alors que ses genoux sont légèrement plié.

Depuis ma hauteur, j'admire mon œuvre. Un gros sac à merde.

- C'est tout ce que tu sais faire? - dit il ironiquement - je m'attendais à mieux de ta part DeRossi - et il explose de rire.

Je l'observe tout en continuant à fumer sachant pertinemment que sa réaction est un signe de stress. Je croyais que j'allais attendre longtemps pour avoir ce signe mais je l'ai sûr estimé.

Le stress est une caractéristique importante pour la technique que je vais utiliser...il manque : l'exposition au bruit, privation de sommeil, d'eau et de nourriture pour qu'il soit hors de lui.

- Le temps est de ton côté puisque t'en auras pour comprendre la technique que je vais utiliser, peut-être que tu trouveras un moyen de sortir d'ici? - je m'accroupis devant lui, crache la dernière fumée de côté pour ensuite écraser le joint d'un geste naturel contre sa joue alors qu'il éloigne son visage au contact du mégot. Ignorant ses insultes je reprends - nah tu vas pas t'en sortir...et tu veux savoir pourquoi?- je me redresse plongeant mes mains dans les poches de mon bas - réponds moi quand je te parle - ordonnais-je froidement. Il esquisse un mauvais sourire alors que sa position devient de plus en plus désagréable. Sans attendre réellement une réponse de sa part, je continue - certaines personnes sont simplement meilleures que d'autres.

Le coin de ses yeux se plissent alors que ses sourcils se lèvent tandis que sa tête se penche légèrement de côté et répond - Tu penses vraiment que tu es meilleur que moi ?

- Je pense qu'on connaît tous les deux la réponse à cette question - j'affirme avec assurance en tournant les talons pour quitter la pièce, m'assurant de bien verrouiller la porte.

En montant les escaliers je sors mon téléphone et appelle Ben qui décroche quelques secondes après - Mec, enfin t'appelle pour prendre des nouvelles de Rosa je croyais que t'allais pas le fair- - commence-t-il avant que je lui coupe la parole

- J'en ai rien à foutre d'elle. Ramène moi un miroir - Je termine l'appel alors qu'il était en train de parler. Et je monte les dernières marches me retrouvant dans le hall où je tombe nez-à-nez avec Vanessa qui vient de rentrer. Je trace ma route, le regard plongé sur l'écran du téléphone, et avance vers le salon sans lui accorder aucune attention.

BROKENWhere stories live. Discover now