Disclaimer / Prologue

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Disclaimer : Yuri !!! on Ice une série produite par MAPPA, écrite par Mitsuro Kubo et réalisée par Sayo Yamamoto.

Note pour la lecture : Merci de considérer que, sauf notion en italique (qui retranscrit également la parole interne de la protagoniste, la différence avec le dialogue est qu'il n'y a pas de tiret cadratin), les personnages parlent en anglais. En effet, je trouve assez logique que les personnages échanges entre eux dans cette langue en raison de leurs nationalités diverses. Je ne traduit pas toutes les phrases en japonais, russe et spécialités anglaises sauf réel besoin ou phrases longues. Vous pouvez évidemment chercher sur internet ou me demander directement en commentaires. J'essaye de me débrouiller avec les moteurs de traductions russes du mieux que je peux, si vous connaissez des expression courantes n'hésitez pas à me les glisser en commentaires ! ^^

PS : Yuri = Yuri russe et Yuuri = le japonais

Bonne lecture !


Prologue

Ichio !

 Il est 9h36, l'entraînement se termine dans exactement quatorze minutes. Je pousse sur mes bras pour la énième fois depuis 8h ce matin après avoir enchaîné tellement de fentes et de squats que j'ai la sensation que mes jambes sont faîtes de fonte. Je déteste les pompes. J'en enchaîne cinq de plus.

— Aller, cinq minutes de récupération. Souffle petite.

— J'ai besoin de pancakes, dis-je en prenant ma gourde les mains glissantes de sueur.

— Erreur. Tu as envie de pancakes, en aucun cas besoin, objecte coach Irina.

La grande blonde aux yeux aussi froids que la glace sait toujours saquer mes « écarts de conduite » comme de la mauvaise herbe. Cela suffit en général à me canaliser, moi qui adore la nourriture et qui peut me permettre d'en consommer à volonté sans effets sur ma silhouette. Pratique pour une athlète, mais personne ne se soustrait au régime du sportif de l'ancienne mais non moins célèbre étoile de Moscou.

— Une posture souple. Un régime équilibré et -

— Et un port de tête plus haut que les tsars. Je sais, je sais. Mais je vais devenir dingue comme une droguée qui n'a pas sa dose si je ne m'octroie pas de pancakes le samedi matin, fais-je remarquer en mimant une sorte de zombie ridicule.

Elle prend un air affligée.

— Tu dis cela tous les matin, et tous les matins je te réponds le même dicton.

— Il n'y a que toi qui dis ça alors il serait mieux de le qualifier de refrain.

Je souris en coin. Pas longtemps. Elle check sa montre, un vieux cadran tout raillé et le bracelet au cuir tout plissé. Il paraît que c'est son ex-mari qui le lui a offert. Elle frappe dans ses mains.

Davaï, fini les bavardages. On termine en douceur par deux minutes de chaise, dix secondes de pause toutes les trente secondes. Sinon, tu seras en retard pour ton cours de pilates.

En douceur, quelle saleté. C'est ma coach depuis cinq ans et je l'adore. Mais comme tout prof qui se respecte, elle a un côté sadique. J'adhère totalement au concept. Il y a cinq ans j'ai décidé de partir pour la grande Russie pour poursuivre mes compétions de patinage artistique, laissant mon cher Canada derrière moi. Et mon père. Et le hockey. Une chance comme celle-là, coachée par Irina Petrova, quatre fois championne nationale de Russie et quatre fois médaillée d'or aux olympiques de patinage artistique dans la catégorie simple dame, cela ne survient pas souvent dans la vie d'un athlète. Une vrai queen cette femme. Elle a arrêtée il y a quelques années pour se consacrer à des élèves de talent d'où qu'ils viennent.

Je fais partie de ses « petites fées de glace » comme nous surnomment les médias. Un véritable honneur pour une gamine avec deux régionales du Royaume-Uni à son palmarès. Attention ce n'est pas rien, mais je n'aurais jamais pu atteindre les Grand Prix Junior en continuant de prendre mes cours à la patinoire de mon père. J'ai hésité bien sûr, c'était petit et je n'avais d'autre professeur que mon père mais c'était tout ce que je connaissais. Mais maintenant, je ne reviendrait sur notre décision pour rien au monde. « Notre » parce que je dois cette opportunité à ma coach qui a su voir du talent dans mon patinage, mais aussi à mon père qui m'a encouragée, voir littéralement poussée hors de la maison le jour du départ pour l'aéroport. Grâce à lui je vis un rêve, non, un idéal pour beaucoup d'adolescents de mon âge. Si on oublie toute l'histoire entre la glace et moi, il n'est pas question que je renonce, rien que pour les remercier.

Haracho, Irina me tend une serviette. Cet après-midi on travaillera tes transitions après cet axel. Au fait n'oublie pas, le cours de ballet d'aujourd'hui est reporté à demain matin, et ce soir prend un bon bain parce qu'on attaque la partie complète de ton programme –

— Et le colis de la styliste, l'horloge tourne, je l'interromps en dansant d'un pied sur l'autre.

— Six mois passent vite mais ne t'inquiète pas. L'entraînement est la clé. 


Freeze(d) [Yuri Plisetsky x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant