•Silence radio révélateur

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Il pleut averse. Les nuages sont gris. La lumière douce et chaleureuse du soleil a prit congé. Les piétons on une marche rapide avec leur parapluie au dessus de leur tête. D'autres sont seulement protégés d'un petit mentaux hors saison. Tous affichent un visage crispé. Ils veulent rentrer au plus vite chez eux pour ne plus ressentir le froid et cette désagréable sensation.

J'observe ce spectacle miteux à travers une fenêtre crasseuse.
Café brulant à la main qui à un goût trop amer.
Pull en laine sur mes épaules qui me démange.
Recroquevillée sur un canapé en piteux état.

Je lâche d'une main ma tasse. Je l'approche doucement de la grande fenêtre remplie de gouttes. Mes doigts se posent avec prudence sur le verre impavide tel son propriétaire. Je ferme les yeux et imagine que je puisse traverser ce vitraux. Tout le monde voudrait être emmitouflé dans un plaid avec un bon chocolat chaud devant la télé. C'est tellement cliché... J'aimerais être dehors et ressentir chaque gouttes sur ma peau. Ressentir l'air frais.

Il arrive dans la pièce avec une tasse à la main. Sa marche est assurée. Il s'installe à mes côtés en laissant une proximité raisonnable. Mes yeux quittent le paysage humide pour rencontrer sa silhouette. Son bras droit repose sur la tête du canapé. Il regarde aussi au travers le carreau.

Seul le silence est grand, le reste est entouré de faiblesse. Parfois il faut le laisser dominer et ne rien prononcer pour le laisser s'en occuper. Il n'est pas vide mais il est plein de réponses. Les réponses peuvent faire mal, cela dit tous ce qui n'est pas dit, ou cela ne dit rien à propos de tout. Il dérange, irrite, agace mais surtout il ne gaspille pas votre énergie et préserve votre image.

Il se tourne vers moi et je le perds de vus pour me concentrer une nouvelle fois sur le derrière du décor.

Il s'approche. J'observe ses moindres faits et gestes du coin de l'œil. Il s'arrête, toujours le regard rivé au même endroit. Son genou touche le miens. Je me crispe. Je me met dans une autre position pour n'avoir aucun contact physique mais également visuel. Sa seule présence suffit à me déstabiliser.

Il se rapproche encore et nos jambes sont complètement soudées. Je voulais encore une fois me retirer mais sa main se pose avec fermeté sur ma cuisse. Je m'oblige à m'arrêter dans mon élan.

Cette fois je prends mon courage pour rencontrer ses yeux noisettes.

Je brouille l'antenne.

-Qu'est ce que tu vas faire ? J'essaye de rester impassible malgré mon trouble.

-Rester avec toi jusqu'au bout.

Cette réponse m'achève dès le début. Pourtant je continu mon interrogatoire.

-Je voulais dire maintenant que tu me détiens, que va-t-on faire ?

-N'utilise pas le mot « détenir ». Remarque t'il avec un rictus.

-Que veux tu que j'utilise ?

Il me regarde avec une tél intensité, une puissance inexplorable, une énergie pleine d'ambition.

-Quitter le pays. Il répond à ma précédente question avec neutralité.

-Quitte le tout seul.

Ses yeux percent les miens et je me sens soudainement paralysée. Ses pupilles se rétractent. Ses veines ressortent.

-On partira ensemble. Heather et Dylan.

Je déglutis et reste ébahie. C'est la première fois qu'il le dit. Il vient de me dévoiler son prénom.

Psycopath love [TERMINÉE] Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon