Eclat d'espoir : Le combat pour l'espoir, jusqu'à la dernière page

🦋Chapitre 4 : Beach Volley

— Admirer des magnifiques corps ne veut pas dire être pervers.

   L'un de mes sourcils se lève.

— Jason a raison ma belle, si Hayden t'a observé, c'est que tu as un beau corps, j'ai hâte que tu enlèves tes vêtements !

    Je grimace, sur quel genre de gens je suis tombée ?

— Ne lance pas ce genre de regard Lee, toi aussi tu mates non ? On ne te traite pas de perverse pour autant.

   Il n'a pas tort, mais j'aime avoir le dernier mot.

— Vous, vous exhibez vos torses, moi je me changeais à l'abri des regards, enfin c'est ce que je croyais. Bref, ce n'est pas pareil.

   Pour réponse, ils rient.

— Donc ça veut dire que quand tu seras en maillot, je pourrais te mater sans que je sois un pervers. Joue des sourcils le passager.

   Je hausse les épaules.

— Y a rien à mater, mais tu resteras un pervers quand même. Sois discret quand tu le feras.

   Un rire franc dépasse la barrière de ses lèvres, la voiture est à l'arrêt, le contact est coupé.

   Nous sortons de la Jeep Wrangler, et comme un second réflexe, ils se dirigent à l'arrière de la voiture pour enfiler leurs combinaisons et prendre leurs planches, la deuxième Jeep se gare à côté de nous et ils font de même.

— Tu n'as pas pris de combi ? Fronce des sourcils Noah.

— Non, j'en ai pas.

   Un sourire se forme sur le plus grand, enfin physiquement.

— Elle sait pas ce que c'est "surfer".

   Je fronce les sourcils de colère.

— La ville, tu connais ? Tu sais, il y a pas de plage là-bas. Pris-je un air désolé qu'il soit si con.

   Son œil tressaute, mais il n'ajoute rien. Je balaie des yeux son corps essayant de ne pas m'attarder.

— Perverse. Glisse Evan dans mon oreille.

   Il ne m'a même pas laissé le temps de regarder les autres, je n'allais pas mater que lui. Alors comme simple réponse, je lève les yeux au ciel. Une fois qu'ils ont mis leurs tenues jusqu'à la taille et leurs planches sous les bras, nous traversons le petit parking en sable et nous rejoignons le rivage.

   Le soleil tape aussi fort qu'il puisse le faire malgré cette fin d'été. J'ôte alors mes habits et je regarde les autres poser leurs planches sur l'eau. Je m'approche près d'eux. Hayden me regarde de haut en bas avec son sourire suffisant collé à la tronche. Je lui fais un doigt d'honneur.

   Je n'aime pas mon corps. Je le déteste. Brianna s'approche de moi, les lèvres étirées jusqu'à ce qu'elle aperçoive mon ventre. Elle grimace.

— Lee qu'est-ce que tu t'es fait ?

   Mon sourire crispé fait avancer les autres. Ou ce qu'a dit Brianna.

   Il me reste des bleus visibles, mais pas assez pour que quelqu'un puisse les voir à moins d'un mètre, comme là où ils se trouvent tous à présent. Je ne dis rien beaucoup trop surprise qu'on les voit tant.

— Eh, t'es tombé comme une crêpe ? Demande le blond.

— Ta gueule Evan, t'a cru que tu pouvais avoir ça en tombant ? Le frappe Jason.