— TU ES SÛR DE TOI ? demanda la faucheuse alors que toute la famille était installée dans le salon.
Katsuki acquiesça, allongé sur le tapis, la tête sur les genoux d'Hitoshi, les pieds sur ceux de Shoto. Il ne quitta pas la télévision des yeux, répondit d'une voix un peu tremblante.
— J'en ai besoin.
— D'accord, accepta Aizawa. J'ai déjà fait le nécessaire pour ton permis de visite, mais tu n'es pas autorisé à y aller seul. Tu préfères que ce soit moi ou Yamada qui t'accompagne ?
L'adolescent prit quelques secondes pour réfléchir, porta son regard sur les adultes dans la pièce. Tous deux montraient une expression détendue, bienveillance, bien qu'une pointe d'inquiétude transparaissait dans leurs prunelles.
Il gratta sa narine encore irritée par la sonde qu'il avait enlevée quelques joues auparavant, se mordit la lèvre.
— C'est possible que vous veniez... tous les deux ? hésita le plus jeune.
— Évidemment ! s'exclama Yamada. Shou ! Shou ! Il m'a choisi aussi ! Tu entends ça ? Mon fils m'a choisi !
Katsuki sentit une chaleur se répandre dans son estomac, monta jusqu'à son cœur à l'entente de Yamada. La joie peinte sur ses traits embua ses yeux, il renifla.
Le jeune homme s'était rendu compte au fil des mois qu'il n'existait pas que la famille assignée à la naissance.
Personne ne pourrait changer Masaru Bakugou comme étant son géniteur ; l'acte de naissance ne pouvait être modifié, son passé non plus.
Mais à côté, il y avait papi ronchon, il y avait Aizawa et Yamada, Hitoshi et Shoto, Inko, Deku.
Et il avait pris conscience de ce que représentait une famille de cœur.
Qui disait qu'il n'avait pas le droit d'avoir trois pères ? Qui instaurait qu'il fallait avoir le même sang pour avoir des liens fraternels ?
Personne.
Et Katsuki faisait bien ce qu'il voulait, de toute manière.
Plus qu'un géniteur violent et un environnement dans lequel il ne pouvait pas s'épanouir, il avait désormais une véritable famille. Il baignait dans un environnement sain qui ne manquait jamais de l'épauler, de lui montrer comment vivre pleinement une vie heureuse.
Être témoin du bonheur qui était né sur les traits de Mitsuki le rendait fou de joie. Les coups de fil où elle ne s'arrêtait plus de parler pour évoquer le travail qu'elle faisait avec Inoue, sa passion naissante pour la confection de bijoux, le comblaient chaque fois un peu plus.
Alors sous le coup des émotions, il se releva, se jeta sur Yamada pour l'enlacer.
L'homme le serra immédiatement contre lui avec un petit rire, caressa son dos dans un geste réconfortant, paternel.
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Et un jour, je vivrai | Katsuki : les origines |
Hayran Kurgu[ᴛᴇʀᴍɪɴᴇ́ᴇ] 𝙇𝙚𝙨 𝙝𝙞𝙨𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙘𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 "𝙄𝙡 𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙛𝙤𝙞𝙨" 𝙛𝙞𝙣𝙞𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙤𝙪𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 "𝙚𝙩 𝙞𝙡𝙨 𝙫𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙚𝙣𝙩 𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭." 𝙄𝙘𝙞, 𝙡'𝙝𝙞𝙨𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙣'𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨...