Chapitre 22

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Le soleil commençait lentement a percé à travers le rideau… Maria se sentait lourde et fatiguée, son réveil n’avait pas sonné, donc elle se dit qu’il devait encore être tôt et qu’elle pouvait dormir encore… Elle se rendormit encore un peu et fut réveillée par une bonne odeur de viennoiseries quelques temps plus tard. Elle ouvrit un œil et vit Annabelle lui sourire

- Je croyais que c’est moi qui devais ramener les viennoiseries après mon escapade au restau ?
- Oui, mais il me semble qu’il est un peu tard pour ça, non ? Lui répondit Annabelle en lui lançant son portable pour que Maria puisse voir l’heure
- Quoi ? 10H30 ? T’es sérieuse ?
- J’ai coupé le réveil, tu as tellement cogité cette nuit que tu devais te reposer, et ne te fâche pas, peu importe l’heure où tu iras, tu auras autant de chance de la croiser… Je ne connais pas beaucoup Amanda, mais je suis sûre qu’après ta sortie d’hier, elle n’a pas dormi de la nuit, donc forcément, elle sera là bien éveillée peu importe l’heure où tu iras
- Tu as sûrement raison. Tu crois que j’ai mal agi ?
- Non, pas du tout. Ta réaction était normale, mais je pense qu’elle a droit de t’expliquer. Je sais certaines choses et je pense que si elle a dit ça, ce n’était pas de façon sérieuse. Et si c’est le cas, alors c’est que je me suis trompée sur elle et là, on trouvera une solution pour tout arrêter
- ça me va… Donc le plateau là est pour moi je présume ? Demanda Maria en montrant le plateau sur sa table de chevet
- Hummm… Non, il est pour la personne avec qui j’ai dormi
- Ohhh mais t’es trop chou! Pourquoi est-ce que je ne t’ai pas épousé toi?
- Ah ça , je n’en sais rien mais ça sera le plus grand regret de ta vie
- C’est clair, mais au moins je pourrais te prendre pour maîtresse dans quelques temps
- Ahhhh, parce que ce n’est pas déjà ce que je suis ? Je te signale que tu es dans mon lit, qu’on a dormi ensemble et que tu es à moitié nue
- Nonnn, mais t’es trop bête toi, ria Maria
- Je sais, bon allez mangeons… J’espère quand même que tu ne m’en veux pas trop de t’avoir laissé dormir. Tu me semblais tellement épuisée, ça fait combien de temps que tu n’as pas dormi normalement ?
- Non, je ne t’en veux pas. Je ne sais pas mais ça fait déjà un bon moment. A la maison, je prends des cachets pour m’endormir, mais je ne sais pas si mon sommeil est vraiment réparateur tellement je me sens épuisée dans tous les sens du terme
- Je vois, mais là comment tu te sens ? Ça t’a fait un peu de bien ou pas ?
- Oui, oui… Je me sens un peu reposée, et avec ce bon petit déj, il ne me manquera qu’une bonne douche pour affronter ma rivale
- J’espère qu’un jour tu lui trouveras un autre surnom
- Va savoir… En tout cas, merci pour tout

Elles mangèrent tout en papotant et en se rappelant de bons souvenirs de leurs années d’étudiantes.

- Ta maison m’avait vraiment manqué… Ce lit, surtout, m’avait énormément manqué… Tu te rappelles quand on était étudiante et qu’on paressait au lit en refaisant le monde au lieu d’aller en cours ?
- Je me demande encore comment on a fait pour avoir notre diplôme d’ailleurs
- Disons qu’on avait de supers camarades de classe qui prenait d’excellentes notes, ria Maria
- C’est clair, ça me manque tout ça
- Et moi donc, quand je pense que nos parents nous voyaient comme des filles super sérieuses qui ne rataient aucun cours, s’ils savaient les pauvres
- Enfin pas tous nos parents, tu te souviens ce que ton père nous a dit à la remise de diplôme ?
- « Comment vous avez réussi cet exploit les filles ? », je m’en souviendrais toute ma vie.
- Il a toujours été très fort pour détecter quand quelque chose ne va pas
- Et encore maintenant. Quand on y est allé avec Antonio, il a tout de suite compris que quelque chose allait mal
- Tu penses lui expliquer la situation ?
- Peut-être pas tout, mais je pense aller le voir bientôt oui
- Tu as raison, ça te fera du bien…
- Oui, je pense aussi.. Mais c’est vrai que notre grande époque me manque
- On vit encore de bons moments
- Oui, mais avec mon mariage, ce n’est plus vraiment pareil
- C’est normal, on grandit, on a plus de responsabilités, mais quoiqu’il arrive, tu sais que je te lacherais jamais
- Je ne te lâcherais jamais non plus, même si t’es une sacrée emmerdeuse parfois
- Et c’est toi qui ose dire ça ? Tu es la pire emmerdeuse du monde, tu es la reine des emmerdeuses même
- C’est donc pour ça qu’on s’entend si bien, je suis ta reine
- Mange et tais toi
Les deux amies continuèrent à se taquiner, elles finirent de manger. Maria alla sous la douche. Elle en sortit vêtue d’un mini short en jean bleu foncé avec un t-shirt blanc et des baskets blanches, car il faisait très chaud aujourd’hui. Elle avait lavé ses cheveux qui séchaient au naturel en faisant de jolies boucles qui lui faisaient vraiment un joli visage, elle prit ses lunettes de soleil et son sac et s’apprêtait à sortir. Elle trouva sa meilleure amie dans la cuisine entrain de préparer le repas du midi

C'était une erreur...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant