Chapitre I - La rentrée

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Hey pas si vite ! Je dois vous embêter quelques secondes avant de commencer... Juste pour info, j'ai prévu de poster un chapitre par semaine, souvent le vendredi. Désolée pour les fautes qui sont passées à travers les mailles... Et surtout bonne lecture, j'espère qu'elle vous plaira !

PS : c'est ma première histoire, soyez indulgents :')


6h30 et le réveil retentissait. Milla ouvrit les yeux rapidement, presqu'en sursaut alors qu'elle savait que la rentrée n'était qu'à 8h, mais après cette nuit courte et agitée, elle craignait de s'oublier ce qui était moralement inconcevable pour elle.

Elle tendit le bras à sa droite et fut étonnée de ne rien y sentir, elle se tourna alors et vit son lit vide. Bien que cette fille n'était là que pour une nuit, elle aurait quand même pensé petit-déjeuner avec celle-ci simplement pour suivre les bonnes manières. Qu'importe, elle se leva, enfila un kimono de soi noir et marcha jusqu'à la cuisine pour y faire couler un café.

A peine sortie de sa chambre, elle écoutait déjà les miaulements plaintifs de Sekhmet qui était outrée d'attendre encore quelque secondes avant qu'on lui serve, à elle aussi, son petit-déjeuné. Milla ralla face à son impatiente habituelle en la prenant dans ses bras mais n'était guère étonnée : Sekhmet était un siamois, soit un chat capricieux, exigeant et attachant, un peu comme elle finalement, et c'est bien pour ça qu'elle l'aimait autant.

Elle trouva un mot proche de la machine à café : « Merci pour cette nuit intense. Je travaillais tôt ce matin, bonne journée. » A sa lecture, elle sourit bruyamment, cela l'amusait : cette fille fort agréable certes, mais dont elle se souvenait à peine du prénom, se justifiait à elle comme un vieux couple.

Sur ces mots, elle alla se préparer : rien de trop extravagant mais tout de même assez élégante, ni habillée trop chaudement puisqu'il faisait encore doux en septembre à Gap, une ville charmante des Hautes Alpes offrant de magnifiques paysages à souhait.

Porter un tailleur et des talons lui donnait de l'assurance, et elle en avait bien besoin en ce premier jour dans ce lycée qu'elle connaissait certes depuis un an.

Elle se mit au volant de sa Fiat 500 électrique d'un bleu gris, parfaitement assortie à son tailleur de la même couleur.

Bien vite, elle arriva dans sa salle habituelle, la 114, et attendait la sonnerie pour ouvrir la porte à son unique classe de terminales dont elle serait la professeur principale. Cette année elle avait la plupart des premières, et étonnament seule une classe de terminales.

Elle les accueillit avec sourire en les saluant, et se présenta une fois qu'ils furent tous assis :

   - Eh bien, bienvenue à tous dans cette classe, je suis Madame Santini votre nouvelle prof de philo et aussi votre prof principale, n'hésitez pas à venir me voir en cas de problème, commença-t-elle.

Elle saisit un crayon et écrivit son nom au tableau sans trop y réfléchir, seulement parce qu'elle avait vu des profs le faire quand elle était encore une élève. Les élèves restaient là, assis, sans un mot, tout simplement parce qu'ils n'avaient rien à dire.

Puis l'enseignate se retourna et prit de nouveau la parole en arquant un sourcil :

   -  Mmh, je vais faire l'appel mais soyez sûre que je ne retienne vos prénoms seulement dans une semaine, peut-être deux, lança-t-elle en s'installant à son bureau.

Les prénoms s'enchaînaient jusqu'à celui d'Alia Garnier, mais à peine fut il prononcé que quelqu'un frappait à la porte. La jeune enseignante décrocha les yeux de son ordinateur, se leva de sa chaise en se plaçant à moitié assise sur son bureau et demanda d'entrer. Un homme d'un certain âge accompagnée d'une élève à la peau étonnamment claire, qui dénotait de ses cheveux forts bruns, peut-être même noirs, coupés en carré long et de sa tenue sombre mais très classe, firent leur apparition dans l'encadrement de la porte.

Plus que ma moraleWhere stories live. Discover now