merci sincèrement de me soutenir, que tu lises mon histoire me touche beaucoup.
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LES RAYONS DU SOLEIL SURCHAUFFAIENT la salle de classe, rendaient l'air étouffant, laissaient des étudiants hébétés dans son sillage.
Katsuki n'était pas en reste.
Il suait dans son uniforme, parvenait à peine à se concentrer sur la leçon d'anglais de Present Mic à cause de la canicule. Son stylo glissait de ses mains moites, l'encre de ses notes avait coulé sur la page à de nombreux endroits.
— Monsieur ! couina Pikachu. On peut pas mettre la clim ? Je crois que je fonds !
Le professeur lui offrit un regard désolé, secoua la tête.
— Il y a une maintenance des appareils aujourd'hui, alors je crains que tu doives te liquéfier, Kaminari, répondit-il.
— Je vois la lumière, dramatisa l'autre tandis qu'il s'affalait encore un peu plus sur sa chaise.
Quelques élèves rirent, d'autres – la majorité – comataient sur leur table. Le héros leur indiqua avec clémence qu'ils pourraient sortir quinze minutes plus tôt avant de reprendre son cours.
Katsuki soupira, tourna la tête, observa par la fenêtre le ciel azur qui s'étendait au-dessus de la forêt qui entourait l'immense école. Il entendait les grillons striduler grâce aux vitres ouvertes, démonstration de l'été bien installé.
C'était presque triste, qu'il soit aussi vide à l'intérieur quand le monde chantait autour de lui.
Même s'il ne suivait plus, le temps continuait de s'écouler, se moquait de savoir s'il était prêt ou non.
Quand Present Mic leur donna la permission de rentrer chez eux, Katsuki balança ses affaires dans son sac, se leva sans attendre. Il passa entre les élèves, fuit les conversations qui lui faisaient mal aux tympans.
Lorsqu'il quitta l'établissement, la chaleur l'écrasa. Il grogna, ne pensa qu'à prendre une douche froide pour réveiller son corps assommé par le soleil.
— Kacchan ! Attends !
L'adolescent leva les yeux au ciel, fit volte-face. Deku arriva à sa hauteur, passa une main dans ses cheveux humides de sueur avant de lui sourire.
— Tu viens chez moi ? demanda-t-il.
— Pourquoi ?
— Parce que c'est mon anniversaire et que tu es invité ?
Katsuki se figea. Il avait... ?
— Merde, souffla-t-il d'une voix tremblante. Merde, désolé, Deku. J'ai...
— On respire calmement, tout va bien, Kacchan, le coupa l'aîné. Tu crois réellement que je vais t'en vouloir d'avoir oublié avec tout ce que tu as vécu ?
