Que la fête commence

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⚠️WARNING⚠️: Les chapitres qui suivent incluant celui-ci  comporteront des scènes qui peuvent être choquantes et des mots assez cru. Je suis responsable de ce que j'écris et non de ce que vous lisez !

Bonne lecture 😉

Pdv de Luna :

Je me réveille ? J'ai mal à la tête. Mes côtes me font mal également.

J'immerge petit à petit de mon sommeil et ouvre mes yeux lentement m'attendant à ce qu'une lumière vif viennent m'aveugler. Mais non. Rien du tout. Bien au contraire, je suis dans un endroit très sombre.

Je commence à paniquer et à essayer de me remémorer comment est ce que j'ai bien pu atterrir ici.

Et j'aurais aimé ne jamais m'en rappeler.

J'essaye de me lever mais me rend vite compte de ma position...

Allongée sur un fin matelas par terre. Les mains et les jambes liés. Et un scotch horrible m'empêchant de respirer correctement se trouve actuellement collé sur mes lèvres.

Merde.

Je ne pouvais rien faire. Ni crier et encore moins parler. Mais à quoi bon ça aurait servis de toute manière ? Ils ne sont pas stupide je dois sûrement être dans un endroit désertique.

J'essaye d'identifier quelque chose qui pourrait m'aider à me localiser. Une photo, carte, un journal je sais pas moi. Mais rien. La seule source de lumière provenait d'une lampe qui à mon avis ne tardera pas à rendre l'âme, sans quoi je serais dans le noir total.

J'essaye à plusieurs reprise de me défaites de ces liens mais ce fut un échec. La seule chose qui se décroche c'est le scotch sur ma bouche qui ne collait plus tellement ma respiration chaude se faisait saccadée.

Le cours de mes pensées fut interrompu par des bruits de pas qui me firent frémir.

La porte s'ouvrit dans un fracas, et une ombre se rapproche petit à petit de là où j'étais vulgairement attaché.

Un chauve.

Oui un chauve. C'était un très grand homme, assez costaud, les yeux verts  et chauve.

Mais j'ai l'impression que c'est pas lui qui m'apportera des réponses... et mon hypothèse fut confirmée lorsqu'au même moment la porte s'ouvre de nouveau laissant apparaître cette fois-ci le même homme qu'au manoir.

Viltor ou Victor je ne sais plus trop.

Victor : Je vois que tu t'es réveillé ma fleure. Dit-il en arrivant en face de moi et dépassant légèrement le chauve colossal.

Moi: Je peux savoir ce que je fous là et ce que vous me voulez ? Dis-je un peu trop fort à mon avis en prenant en considération la gifle monumentale que je me suis prise par la suite.

Il m'a giflé ce connard.

Si j'étais pas attaché je lui aurais montré ce que je vaux. Mais pour l'instant ça fait mal, très mal. Et ma tête commence à tourner.

Victor : Tu vas me parler autrement bella. Et à vrai dire je n'en ai que faire de toi, mon problème c'est Marco. Dit-il comme si c'était la chose la plus normale du monde.

Moi : Et j'ai l'air de ressembler à Marco ? Dis-je stupéfaite.

Un rire s'échappe alors de sa fine gorge avant qu'il ne replante ses yeux dans les miens.

Victor : Tu es la porte d'accès à Marco. Dit-il en ayant repris une attitude des plus neutre.

Ils sont tous bipolaire enfaite.

Moi : Je ne vois pas en quoi je suis une porte d'accès et encore moins pourquoi vous pensez qu'en me kidnappant il viendra, mais laisser moi vous dire que vous risquez d'être déçu.

Victor : Je vois... dit-il l'air un peu abasourdie et songeur. Es-tu donc aveugle jeune femme ?

Moi : Pas à ce que je sache non.

Victor : Aller quand même consulter, ce ne sera que bénéfique. Encore faut-il que tu sois encore vivante pour le faire.

Moi : Lâchez-moi je vous en supplie. Dis-je en commençant à perdre espoir.

Je veux pas mourir comme ça moi.

Victor : Ça ne sert à rien de supplier.

Moi : Je-

Je n'eus même pas le temps de parler que l'autre ours polaire s'est approché de moi à grande enjambée et m'a littéralement soulevé du matelas en me serrant les bras.

Le chauve : Tu vas la fermer et rester bien calme et te faire discrète. Sinon je n'hésiterai pas à occuper ta salle bouche pour que tu te la ferme.

Des larmes brouillèrent ma vision et mon corps heurte le sol dans un bruit sourd accentuant encore plus les douleurs de mes côtes.

J'espère que vous allez tous crever bande d'analphabètes sauvages.

Je garda mes pensées pour moi ne voulant pas accélérer ma mort. Ils auront peut-être un peu de pitié et me tueront plus vite.

Victor sortit sans un mot de plus et le chauve s'installa sur la chaise en face de moi, un mauvais sourire sur ses lèvres, un très mauvais sourire qui fit frissonner toute mon âme.

Marco allait il venir ? Pour moi ? Ou pour régler son problème et partir. Sans moi. Comme tout le monde l'a fait jusque là.

Je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour lui alors qu'à l'heure actuelle c'est moi qui suis prisonnière dans ce trou à ras en compagnie de deux pervers narcissique. Bon pas que ça change de d'habitude étant donné le caractère de Marco ... mais lui c'est ... différent.

En tout cas c'est ce que j'espère.
Dans tout les cas je l'attendrais...

Pdv de Marco :

« J'arrive » « Encore quelques minutes », sont les seules paroles qui tournent dans ma tête depuis que je suis sorti du manoir suivis de très près par cinq voitures qui comportent mes hommes.

Il va morfler le vieillard. Je vais prendre le temps de le faire souffrir et de le démembrer au ciseau pour bien savourer le moment puis je lui trancherais la bite avec une hache et je la lui ferais bouffer à ce fils de pute.

On gare nos voiture en face du dépôt ou ils se trouvent puis je descend de la voiture suivis de mes hommes et Jan qui accoure immédiatement vers moi.

Jan : On commence Boss ?

Moi: Mmm. Dis-je en avançant les mains dans les poches vers l'entrée de ce dernier.

Que la fête commence.

Marco.Onde histórias criam vida. Descubra agora