Lors d'une mission, la plus difficile de sa vie Adria rencontrera le caporal-chef Livaï, le soldat le plus fort que l'humanité est connue, une aubaine pour elle voulant devenir l'agent la plus forte que l'humanité est connue.
Agent dans L' ASR, Agen...
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Nous répartirons d'ici quelques jours pour rejoindre le QG du bataillon.
La nuit est tombée et Erwin dort, je sors de ma chambre pour rejoindre Livaï sorti fumer.
Je rejoins la cours arrière du bâtiment qui est vide par l'heure qu'il est.
- tu m'en passes une ?Je demande à Livaï en montrant sa cigarette.
Il ne répond pas et fouille ses poches avant de me tendre son paquet et des allumettes.
J'allume ma clope et m'assois à côté de lui. Je lui rend ses bien et ma main frôle la sienne me faisait frissonner.
Je souris en me rendant compte qu'il me fait toujours autant d'effet malgré les années qui sont passées.
- Livaï,il tourne la tête vers moi,pourquoi tu ne m'as pas adressé la parole depuis plusieurs jours ?
Il hausse les épaules sans me donner de réponse.
- est-ce que tu me fais la gueule, car je suis partie y'a deux ans ? Je continue.
- t'es simplement, il tire sur sa clope,un peu trop...toi-même.
- moi même ?Je m'étonne.
- t'es différente de celle que j'ai connue y'a deux ans.
- je suis simplement redevenue celle que j'étais avant cette mission. Il m'a fallu du temps pour faire mon deuil, mais j'ai fini par réussir malgré de longues descentes en enfer.
- c'est ce que je dis, t'es redevenu celle que j'ai détestée, hautaine, qui s'entend bien avec tout le monde. Intelligente et parfaite. En fait, je te déteste toujours, je m'étonne, je te déteste, car je serais jamais à ta hauteur. Tout te réussis, on le voit bien rien qu'avec les dernières opérations.
- je dois avouer que je suis flatté,je ricane et avale une bouffée de fumée, mais je dois avouer que je ne suis pas si parfaite que tu ne le dis. Il y a deux ans quand j'ai décidé de partir, j'étais totalement perdu dans ma vie. Je n'arrivais pas à faire mon deuil, Erza et moi...c'était compliqué. Et il y avait toi, j'étais amoureuse de toi et je n'arrivais pas à me l'avouer alors j'ai fuis.Tu sais pourquoi j'arrivais pas à l'avouer ? Il hoche la tête. Parce que moi aussi, je te trouvais trop parfait pour moi, trop talentueux et plutôt pas mal. Une fille comme moi ne te méritais pas.
- tu me méritais largement. Il écrase sa cigarette.
- tu sais, il a deux Adria et j'ai mis du temps à comprendre. Il a la fille que je suis avec le reste du monde, confiante et une meneuse née. Et celle que je suis avec toi, une femme épanouie, mais qui doute de tout car je pense ne pas être à ta hauteur. J'écrase aussi ma clope.Et pour une fois, je ne me moque pas de ta taille.
