PARTIE I : La mort dans l'âme☆

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Scientifiquement, la mort c'est l'état irréversible d'un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux de l'organisme considéré.

La mort est quelque chose de difficile à comprendre ou accepter pour un être humain, car on ne peut pas le vivre soit même. Notre seule expérimentation de celle-ci, c'est la mort d'un être proche ou moins proche de nous.

L'expérience de la mort combine de multiple sentiments, la perte, la séparation, la culpabilité, la rage, l'incompréhension, la tristesse...

Le deuil ? Vivre est il encore possible ? Survivre ?

La mort remet en cause tout ce qu'on a appris, ce que l'on pense, ce que l'on croit et ce que l'on ressent.

Suis je vide ? Ou lourde comme la pierre ? Ma tête est vide ? Ou pense-t-elle trop ?

Le regret, le tourbillon du passé et du futur, le chagrin qui nous prend aux tripes, la peine, le sentiment d'abandon. Suis-je seule ?

Une réalité douloureuse et brutale, un trouble permanent dans mon esprit. À vie ?

La mort fait grandir ou retomber en enfance les proches, être l'épaule sur laquelle on pleure ou être la personne qui pleure contre une épaule réconfortante.

L'impossibilité d'exprimer ce que l'on ressent, la douleur s'envenime et devient notre propre poison nous tuant à petit feu. Mon âme est t'elle morte ? Ou simplement détruite ?

Se replier sur soi-même, ne plus avoir envie de rien et la recherche permanente de ses propres limites cherchant à savoir si on est soi-même bien vivant.

Donner un sens à la mort, sa mort, la culpabilité qui nous ronge, la recherche d'une explication logique. Mon cœur, va-t-il tenir ? Peut-il supporter autant ?

Le deuil ou l'acceptation de la mort est longue, très longue et peut paraître une éternité. Es-ce que je vais réussir à me sortir de cet enfer ?

Le choc de l'annonce, de la perte, du gouffre qui s'approche de nous. Le déni s'installe comme un mécanisme de défense. Suis-je dans un rêve ?

Un retour a la réalité nous frappe, la terreur, le chaos. La douleur psychique, la pire, tout est bon pour compenser cette souffrance, douleur physique, addictions, torture psychologique ...

Pourquoi je les déteste ? Les hais ?

Cette colère en nous doit sortir, trouvez un responsable, une cible à abattre, à détruire, lui montrer ma souffrance pour qu'il puisse me soulager.

L'accepter, c'est l'oublier ?

Accepter est un début de reconstruction, les conséquences apparaissent, perte de moral, dépression, désespoir la vie est plate et monotone.

Trouvez une échappatoire à cette vie plate, nouvelles personnes, activités, sensation pour échapper a la douleur qui nous poursuit. Sortir la tête de l'eau. Es-ce que je suis en train de me noyer ?

La réalité ne peut être changée, c'est un fait, dur à comprendre et a accepter, mais possible. La vie doit reprendre son cours, la douleur ne s'évapore pas, mais laisse place au bonheur sans l'autre qui laisse une cicatrice plus ou moins ouverte pouvant faire tomber l'être blesser à tout moment.

Mais un jour, la douleur s'estompe pour laisser place aux souvenirs.

Une agent plus que spéciale // Livaï X OcWhere stories live. Discover now