Lors d'une mission, la plus difficile de sa vie Adria rencontrera le caporal-chef Livaï, le soldat le plus fort que l'humanité est connue, une aubaine pour elle voulant devenir l'agent la plus forte que l'humanité est connue.
Agent dans L' ASR, Agen...
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☆☆☆
L'heure du départ est arrivée, j'ai tous fait pour paraître parfaite, je marche dans les couloirs et évite n'importe qui, qui pourrait me demander où je vais.
Livai est déjà avec les montures, nous ne parlons pas sûrement gêner, lui de m'accompagner et moi de lui avoir demandé.
Nous galopons parmi les villages et les petites campagnes silencieux pendant quelques heures, tant de pensée se bouscule dans ma tête.
Nous approchons de cette petite maison perdue dans la campagne, une boule se forme dans ma gorge, mes mains tremblent sur les rênes, respirer me semble soudainement difficile. La monture de Livai se rapproche de la mienne.
- évite de mourir avant de le voir.S'amuse-t-il à me chuchoter à l'oreille.
Je le repousse et lui frappe l'épaule. Je vois au loin quelques fermiers qui travaillent dans les champs.
À quelques mètres du bâtiment, je descends de ma monture, j'attends que Livaï fasse de même, mais il ne bouge pas.
- qu'est-ce que tu fais ? Je n'ai pas toute la journée.
- j'ai déjà été assez gentil de t'accompagner et puis je ne veux pas rencontrer ton géniteur.
- pourquoi pas ? Je m'étonne.
- les hommes qui abandonnent leurs enfants, ce n'est pas mon genre de fréquentation.
- s'il te plaît Livai.
Je lui fais les yeux doux.
- j'ai dit non.
- bien, je ne vais pas te supplier.
Je me retourne et accroche ma mature et une barrière. J'aurais, vraiment, aimait qu'il m'accompagne pour ne pas avoir à affronter mon géniteur toute seule, mais je ne peux pas trop lui en demandais. J'étais déjà étonnée qu'il m'accompagne.
Je ferme les yeux quelques secondes et lève la main pour frapper. Trois grands coups secs, j'entends des pas s'approcher. Il est encore temps de partir.
Mes jambes bouge toutes seules, je me retourne et commence à détacher mon cheval quand la porte s'ouvre. Je ne regarde pas, mon estomac se contracte.
- Adria...
C'est une douce voix d'homme, presque suppliante.
Mes poings se serrent sur les rênes de ma monture. Je relève la tête cherchant le regard de Livaï.
Il me fixe et j'ai presque l'impression de lire de la compation dans ses yeux. Il hoche la tête en regardant la personne derrière moi et cela me donne le courage de me retourner.
