2.6 || chapitre onze

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— KACCHAN !? s'exclama Deku alors qu'il sortait de son immeuble

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KACCHAN !? s'exclama Deku alors qu'il sortait de son immeuble. Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Katsuki haussa les épaules, détourna le regard.

— Rien.

— Tu vas me faire croire que j'hallucine ton œil au beurre noir ?

— C'est bon, c'est pas comme si c'était grave, maugréa-t-il. Maintenant bouge où on va être en retard au lycée.

— Non.

Le cadet fronça les sourcils, grimaça lorsque ce geste réveilla la douleur de son ecchymose.

— Dépêche, Deku. J'ai pas la patience, là.

— Non, répéta-t-il. Je ne bougerai pas tant que tu ne m'expliqueras pas cette blessure.

— Bah reste là, alors.

Izuku l'attrapa par le poignet, Katsuki se défit de l'emprise dans un geste brusque.

— Me touche pas ! hurla-t-il.

— D'accord, accepta immédiatement l'aîné tandis qu'il reculait d'un pas. Mais Kacchan, explique-moi ce qu'il se passe. Je m'inquiète.

— Rien, putain. Lâche-moi et mêle-toi de tes affaires.

— Katsuki... laisse-moi t'aider, s'il te plaît. Ça dure depuis trop longtemps, j'essaye vraiment de ne pas te brusquer, mais ça me fait mal d'être témoin de ton état qui se dégrade. C'est égoïste, je sais, mais ça fait des années que j'espère que tu te livres à moi, que tu me fasses un peu plus confiance. Et non, tu restes silencieux, tu subis seul, et j'en peux plus. J'ai pas envie de te perdre, Kacchan. Mais si tu continues dans cette direction, c'est ce qui risque d'arriver...

Il essuya sa joue humide, renifla.

— À te voir comme ça, je ne suis même plus sûr que tu sois encore en vie. Tu n'es devenu qu'un fantôme, Kacchan. Et moi je veux juste que tu reviennes, qu'on retrouve la complicité qu'on avait enfant, parce que tu me manques...

Katsuki suivit du regard les larmes qui coulaient jusqu'au menton de Deku, retint les siennes comme il put.

Il n'avait aucune envie de le faire souffrir, mais vider son cœur était au-dessus de ses forces. Il ne voulait pas mêler Izuku à tout ça, se devait de sauver sa mère lui-même. Et avec les problèmes financiers des Midoriya, il n'y avait aucun espoir qu'ils puissent faire quelque chose. La seule conséquence que provoqueraient ses confessions serait de les faire culpabiliser d'être impuissants.

Alors il tourna le dos à son ami.

— Non... souffla l'aîné. Kacchan, je t'en supplie, parle-moi ! Je te promets qu'on peut trouver une solution ensemble !

Non. Tu peux pas.


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Et un jour, je vivrai | Katsuki : les origines |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant