𝖠𝖬𝖭𝖤́𝖲𝖨𝖤

𝘊𝘏𝘈𝘗𝘐𝘛𝘙𝘌 𝟥 | 𝘜𝘯𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘨𝘶𝘪𝘯𝘢𝘪𝘳𝘦

LE LENDEMAIN MATIN.
Dix heures et demie.

La lumière du soleil me réveillait en douceur, cependant en ouvrant les yeux je me rendais compte que je n'étais ni chez moi, ni chez Sano.

-Oh non..

Disais-je.

Je soupirai aussi agacée que nerveuse, je voyais déjà son visage et ses réflexions en rentrant, est-ce que je devais lui dire la vérité ou mentir ?

En tout cas je ne pouvais pas rester ici une minute de plus.

Étant toujours habiller, je bondissais hors du lit avant de sortir de la chambre, où j'allai directement vers la porte de sortie.

-Gabriel.

Disais-je.

Presque aussitôt, il faisait son apparition en sortant de la cuisine.

-Bonjour, quelque chose ne va pas ?

-Si si ça va mais je dois rentrer.

À mon ton Gabriel comprenait pourquoi je voulais rentrer, alors il n'insistait pas, au contraire puisqu'il attrapait ses clé avant que ne sortions.

-Tu veux que je lui explique ?

Sans façon.

-Non ça va aller ne t'inquiète pas.

Après ça, nous sommes monter dans sa voiture où tout le long du trajet je me posai des questions, comment ça allait se passer, allait-il mettre sa menace à exécution, et tout un tas d'autres questions, voyant que je réfléchissais de trop, Gabriel avait essayer de me rassurer mais j'étais beaucoup trop tendu pour ça, à la place il avait rouler un peu plus vite sûrement pour gagner du temps, très honnêtement j'avais préférée me taire que de lui transmettre mes appréhensions, il ne le méritait pas.

***

Garé devant chez Sano, je remerciai Gabriel avant de sortir de sa voiture, sans perdre d'avantage de temps, j'ouvrai le portail où je me dépêchai ensuite d'entrer par l'entrée principale.

Malheureusement, je tombai nez à nez avec lui.

-Bonjour, bien dormis ?

J'essayai de détendre l'atmosphère mais ça ne marchait pas, son regard était dur, il me scrutait de la tête au pied comme pour m'analyser, devrais-je lui sourire ?

-Oh et pour la mission elle a réussi, enfin on a réussi.

-Je sais.

Au moins il avait répondu, peut-être que finalement ça n'allait pas être si grave que ça, du moins si je ne faisais pas attention au fait qu'il ne bougeai pas.

-Tu t'es bien amusé ?

Demandait-il.

Sa question ressemblait plus à une question piège qu'à une question amicale.

-C'était pas mal, après la veille ça a permis de me changer les idées, et toi tu étais où ce soir là ?

-Toute seule ?

Paix à mon âme.

-Non, il y'avait quelqu'un d'autre, il te cherchait d'ailleurs.

-Il t'a donner son prénom ?

-Oui, il s'appelle Gabriel.

Comme si je venais de le gifler, sa mâchoire se contractait et son regard devenait plus sombre, comme si je ressentais le besoin de me justifier je poursuivais.