Homophobe! [Ereri/Riren]

Partie 48

Je ne peux pas, je n'y arrive pas.. Je sais à quel point j'ai mal agis, et le simple fait de savoir qu'il a tenter d'atteinte à sa vie, me rends malade.. Je ne supporte pas cette idée.. Pourtant il est là, il reste.. Je ne comprends pas pourquoi il tien à rester à mes côtés après le mal que ça lui a déjà fait. Je crois que je ne peux pas me repentir.. 

-Armin, c'est toi qui voit.. Mais on ne sera pas plus qu'amis.. Sinon on arrête de se voir.. C'est le mieux pour toi.. tu ne dois pas t'accrocher à moi, regardes où tu t'es retrouver a cause de moi. 

-Tu ne peux pas savoir ce qui est le mieux pour moi. Je vois que tu t'en veux, mais tu ne pourras pas aller de l'avant si tu ne te pardonne pas.. Tu as aussi beaucoup souffert Jean, ne me prends pas que pour une victime innocente.. 

Après ses mots, il revient m'embrasser, j'ai l'aire totalement paumé.... Je ne sais pas pourquoi.. Qu'est ce qu'il fait?... Il ne devrait pas... Et pourtant je fini par y répondre. Et je me laisse aller avec lui. Je n'aurais jamais penser pouvoir de nouveau ressentir ça un jour, pensant systématiquement ne pas y avoir le droit. Mais Armin ne m'écoute pas.. Il fait comme si tout allait bien.. Et comme un gros con, je finis par le suivre, et même y mettre du miens. On fini par réellement aller plus loin. Plus loin que tout ce que j'aurais pu penser. Je ne savais même pas que je pouvais aller jusque là. J'ai l'impression de décollé, je ne pense plus à rien. Rien de négatif du moins. Je ne me décolle pas de lui, c'est mon esprit qui divague. J'ai l'impression de voler. Tant que mes lèvres peuvent rester contre les siennes, ou contre sa peau, elles y restent. 

Même entendre sa voix, m'appeler de façon si mignonne... Je ne pensais pas, qu'un jour, j'aurais le droit de ressentir tout ça. De découvrir même, ce que ça fait, de découvrir un corps de mes mains, et pouvoir le faire miens. Je me sens me remplir d'un sentiment, tellement convoité, tellement désiré, tellement... Il n'y a pas de mot pour décrire plus que ça je crois. C'est donc, ça, mon bonheur. 

Je ne pensais pas avoir duré si longtemps en compagnie d'Armin. On se dit qu'on garderait pour le moment ce qu'il s'est passé secret, il veut le dire lui même a Eren. J'ai juste, un peu honte de moi à ce propos, mais Eren est son meilleur ami, ce n'est plus le miens, alors je comprends. Je le laisserais lui dire. Et au moment de se quitter devant chez lui, je prends moi même l'initiative de l'embrasser. j'ai toujours l'impression de flotter dans les nuages. Il y a longtemps que je me dis que ce sentiment, m'est interdit, que m'y retrouver, me fait tout drôle. 

Seulement, bien entendu, c'était trop beau pour duré... 

Une fois rentré chez Eren, Carla me saute littéralement dessus, ne rangeant même pas les courses qu'elle venait visiblement de faire. Et finalement, m'emmène avec elle chez le pharmacien le plus proche, pour avoir de quoi couvrir et désinfecté mes plaies. Que ces fils de putes ont pu me faire en me choppant dès que je me suis éloigné de chez Armin... Je vois un peu ce qu'a pu subir Eren pendant un moment.. Je ne me plains pas, je n'ai pas à me plaindre. Et par SMS, j'essaye de calmer Armin, parce qu'en lui disant, forcément il s'inquiète pour moi.. Il ne doit pas s'inquiéter pour moi. Finalement, il veut venir... Mais il reste fragile, je ne sais pas si je peux le laisser faire.. 

J'envois un message à Mikasa, Eren est avec son mec, autant le laisser un peu, je veux juste qu'Armin attende Mikasa s'il veut sortir... Et demande à Armin, d'attendre son amie. Et pendant que le pharmacien parle avec Carla, ils ont l'aire de se connaitre, en même temps... Le père d'Eren est médecin, ça se trouve il connaissait les pharmaciens grâce à son métier et du coup ils se connaissent avec Carla. Puis mon portable sonne. 

De Mikasa:
Armin n'est pas chez lui... Tu es où? Tu lui a dis? Il est peut-être de suite venu te rejoindre. Je viens. 

Merde... Armin.... Je réponds d'abord à Mikasa, pour qu'elle puisse aussi venir et peut-être, rejoindre Armin s'il n'a pas marché trop vite.. Il commence à se faire tard, et on sait jamais.