TRENTE TROISIEME

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Oups... Pourquoi lui ai-je dis cela ? Ce n'est même pas vrai, et je ne le pense pas. Mais, il fallait bien que je me défende...
Louis a doucement fermé la porte lorsqu'il m'a entendu et s'est retourné vers moi.

Louis : Tu as de la chance que ta mère soit présente aujourd'hui chez toi Harry.
Harry : Oh, pourquoi ? Tu m'aurais frapper ? Tu m'aurais encore dis que je n'ai pas à te parler de cette façon ?
Louis : Je ne sais pas comment tu fais, mais tu as le don pour m'énerver rien qu'en ouvrant ta sale gueule alors la ferme maintenant Harry.
Harry : Je pari que c'est la première fois qu'on refuse de baiser avec monsieur et il  le prends très mal. C'est vraiment dommage pour toi mais désolé Louis, ce soir je ne serai pas ta salope que tu te taperas. Je vaux bien mieux que ça.
Louis : Pour moi, tu ne vaux pas mieux qu'elles.
Harry : Et tu crois que tu vaux mieux que elles ? Elles sont même toutes mieux que toi, je suis sûr.

Louis serra ses poings et souffla, je crois qu'il essait de rester calme.

Harry : Tu dis que je gâche tout, mais au contraire, c'est toi. J'étais vraiment heureux que l'on se voit ce soir mais désormais j'aurais préféré que tu restes loin de moi, que tu continues à m'éviter. Ouvre un peu les yeux, je ne suis pas un ennemi, moi je t'aime alors fais du mal à ceux qui te le font et pas à moi Louis.

Je soufflais légèrement, je me rendais compte que c'était la première fois que je lui disais un "je t'aime", et c'est tellement nul. Le premier je t'aime se dit dans une situation vraiment nulle, dans une dispute, sans sentiments venant de Louis, tout est nul.
Et comme-ci je venais de ne rien dire, Louis s'approcha de moi et parla tout doucement.

Louis : De qui parlais-tu quand tu as dis que toi aussi, tu pouvais très bien avoir des personnes ?

Je haussais les sourcils et me reculais de lui, il se fout totalement de moi, les paroles que je lui dis, il en a totalement rien à faire, c'est comme-ci, je lui avais dis bonjour pour lui.

Harry : Sors de chez moi Louis.
Louis : D'abord, réponds à ma question.
Harry : J'y répondrais quand tu feras attention à ce que je te dis.
Louis : Arrête Harry, dis-moi qui sont ces personnes !

Il commençait à hausser la voix, je secouais la tête.

Harry : Qu'est ce qui va changer si je te dis qui sont ces personnes ? A ce que je sache, tu iras toujours baiser des filles si je te le dis, tu ne seras pas mieux avec moi.
Louis : Tu m'épuises Harry, je te jure, j'en ai marre.
Harry : Tu crois que tu ne m'épuises pas toi ? Tu as la belle vie comparer à moi alors va te faire foutre.
Louis : Va te faire foutre ? Vraiment ?
Harry : Oui vraiment, va t'en Louis.
Louis : Très bien. Je m'en vais.

Il se retourna et s'approcha à nouveau de la porte.

Louis : Oh et avant de partir, j'aimerais te dire, j'ai très bien fais attention à ce que tu m'as dis tout à l'heure mais j'en ai totalement rien à faire. Au revoir Harry.

Après ces mots, il sortit de ma chambre.
Je m'assis sur mon lit et prit mon visage entre mes mains. Pourquoi avoir finis cette soirée en dispute ? On était très bien au début mais un rien l'emporte, l'énerve et voilà comment cela se termine. Toujours.
Il en a rien à faire que je lui dise que je l'aime, que j'essaie de lui faire comprendre des choses, il ne veut rien savoir, et moi oui je suis épuisé de tout ça. Il n'a pas à l'être lui, il fait ce qu'il veut et il n'appartient à personne alors qu'il ne me dise pas qu'il est lui aussi épuisé face à notre relation.
Je pleurais quelques minutes allongés sur mon lit, de tristesse, de colère, de fatigue, de tout. Et malheureusement ma mère m'avait entendu alors elle est entrée dans ma chambre, et m'a prise dans ses bras.

Maman : Mon chéri, que se passe t-il...?
Harry : Je suis fatigué, j'en ai marre maman..
Maman : Dis-moi ce qu'il se passe Harry...
Harry : C'est Louis..c'est trop compliqué avec lui..je crois que je vais tout arrêter...
Maman : Oh mon coeur...

Elle resserra son étreinte, qu'elle me prenne dans ses bras me faisait davantage pleurer. Ce que j'avais dis à ma mère était sincère, je crois vraiment que je vais tout arrêter avec Louis. Je me suis assez fait mal au coeur, je pense qu'il a besoin de repos.

Harry : C'est juste un chagrin d'amour, ça va passer, ne t'inquiète surtout pas maman.
Maman : Je ne veux pas que ça refasse comme avant les vacances de noël..
Harry : Non, non c'est fini tout ça, je vais bien, juste que..enfin tu comprends...
Maman : Oui je le sais mon chéri. Sache que si tu n'es pas heureux avec lui, il ne faut pas continuer car tu vas encore plus souffrir, et je ne veux pas voir mon garçon souffrir, alors fais ce qu'il y a de mieux pour toi. Tu as 17 ans, toute la vie devant toi. Ce n'est peut être pas le bon.
Harry : Oui, tu as raison...tu as raison maman.
Maman : Séche tes larmes mon chéri, et si tu veux appelle un ami ça te fera du bien.
Harry : Merci maman.

Je l'embrassais sur la joue et lui fit un énorme câlin puis j'essuyais mes larmes.

Harry : Je t'aime maman.
Maman : Je t'aime aussi Harry.

Nous sourions, puis ma mère sortit ensuite de ma chambre, je prenais immédiatement mon portable, je dois appeler Hugo, il me changera les idées. Mais avant ça, je vis que j'avais quelques messages de William.

Sms : William à Harry >

Je m'ennuie Harry, je ne connais pas tellement la ville ici, tu ne pourrais pas me faire un petit tour un jour ?

>

Si tu le veux, bien sûr. Et je m'excuse pour tout à l'heure, je suis trop curieux et trop direct, c'est moi. Pardon...

Je souris en voyant qu'il s'excusait et je répondais aussitôt.

Harry >

Ne t'inquiète pas, je te pardonne. On ne peut pas être parfait, et je veux bien te faire un petit tour de la ville, tu es libre maintenant ?

William >

Merci :) et.. Tu es sûr, il n'est pas trop tard ? Je ne veux pas déranger.

Harry >

Non, j'ai envie de sortir. Rejoins-moi devant la boulangerie ? ;)

William >

Sans problème, à tout de suite. :)

Je souris et rangeais mon portable dans ma poche, j'allais ensuite dans la salle de bain me recoiffer un peu et je regardais mes yeux. Tout aller bien, je sortis ensuite et je prévenais ma mère que je sortais, elle avait accepté.
J'arrivais rapidement à la boulangerie, William n'était pas encore là alors j'attendais tranquillement. Il arriva quelques minutes après en voiture, il a lui aussi son permis, c'est cool. Je souris en le voyant et il me fit signe de monter dans sa voiture ce que je fis et je m'attachais.
C'est l'heure d'essayer d'oublier Louis.

William : Hey, ça va toujours Harry ?
Harry : Oui, très bien et toi ?
William : Moi aussi. Merci encore de prendre du temps pour moi.
Harry : Cela me fait plaisir.

Il me sourit.

Harry : Je me suis dis que j'allais te faire voir tout les lieux cools de la ville, il n'y en a pas des tonnes mais après le reste, ça ne sert pas à grand chose que je te fasse voir.
William : ça me va, je te suis !
Harry : Tu aimes tout ce qui est karting, bowling ?
William : Oui, j'aime beaucoup aller au bowling.
Harry : Super, moi aussi. Je vais te faire voir où c'est.
William : Allons-y !

Je souris puis il démarra la voiture et commença à rouler, il y avait de la musique qui retentissait à l'intérieur de la voiture, j'aimais beaucoup cette ambiance, on riait ensemble, et je lui disais quelle direction prendre pour lui faire voir où était le bowling.
Nous arrivions ensuite, il se garait sur le parking.

William : ça te dit qu'on y aille ?
Harry : Oh..maintenant ?
William : Oui, on fait un bowling à deux si tu veux.
Harry : Hm oui je veux bien.

Nous sourions puis sortons de la voiture. J'envoyais un message à ma mère pour lui prévenir que je ne rentrerais pas tout de suite, et nous rentrons à l'intérieur du bâtiment.

William : Tu es fort au bowling ?
Harry : J'y arrive..ça va et toi ?
William : Très fort.

Il me fit un clin d'oeil puis prit les chaussures, je souris et je fis de même puis nous allons ensuite à la piste de bowling.

William : Je te laisse commencer.
Harry : Ne te moque pas de moi...
William : Mais non, vas-y Harry.

Je souris puis je pris ma boule de bowling et m'élança sur la piste pour tirer. Je fis tomber juste deux quilles, je fis une petite moue et me tournais vers William.

William : C'est pas mal.

Je secouais la tête en riant.

Harry : C'est nul, oui.
William : C'est mieux qu'aucune quilles.

Il sourit puis se leva à son tour, et il fit la même chose, et un strike ! Je souris et je l'applaudis.

Harry : Bravo. Je vois que tu ne rigolais pas quand tu disais que tu étais fort.
William : Oui, je ne rigolais pas et puis je n'aimerais pas me ridiculiser devant toi.

Il sourit timidement, je le regardais sans rien dire, et je me levais.

Harry : C'est râter pour moi alors.
William : Je trouve ça mignon.
Harry : Oh ça va alors.

Je ris à nouveau, et il rit avec moi.
Nous continuons ensuite de jouer, à la fin William avait gagné, c'était évident, il a pratiquement fait que des strikes.

William : Pour ça, j'ai le droit à une récompense ?
Harry : Hm je t'offre un verre, ça te convient ?
William : ça me convient, merci.

Il y avait un bar juste à côté, un bar que fréquentaient les jeunes de notre âge le plus souvent, entre 18 et 25 ans.
Arrivé là-bas, William et moi s'installons à une table puis il prit un cocktail, je pris la même chose.

William : A quelle heure dois-tu rentrer ?
Harry : Oh je ne sais pas, et toi ?
William : Moi non plus. Mais demain on a cours, il ne faut pas que tu rentres trop tard.
Harry : Oh tu t'inquiètes pour ça, toi ?
William : Je ne voudrais pas qu'on pense que je sois une mauvaise fréquentation pour toi.
Harry : Hm...non. Et peu importe si tu l'es ou pas, tu es cool. On s'en fiche de ce que les gens pensent, non ?
William : Oui, c'est vrai. Je suis le premier à m'en foutre totalement de l'avis des autres.
Harry : J'aime beaucoup ça.
William : J'assume totalement tout ce que je fais.
Harry : C'est rare des personnes comme toi...

Je pensais à Louis en lui disant cela, il n'assume rien de ce qu'il fait lui. William me sourit puis nos cocktails arrivèrent, et je continuais de discuter avec lui. Il est vraiment génial, je passais une excellente soirée avec lui et cela me faisait oublier pleins de problèmes que j'avais ce qui était vraiment cool.
C'est à 23 heures qu'il me ramena à la maison.

William : En tout cas, merci maintenant je saurais où aller pour sortir, c'était super Harry.
Harry : C'est avec plaisir, et moi aussi j'ai trouvé ça super. Merci.
William : Passe une bonne nuit, à demain.
Harry : Merci, toi aussi William.

Il sourit et tandis que je me détachais il m'embrassa la joue, je tournais ma tête vers lui et souris timidement puis je sortais rapidement de la voiture, il me fit un signe avant de repartir et je rentrais chez moi et je partis me coucher, j'étais très fatigué.
Cette nuit là, je rêvais de Louis et William...

*

Cours de français, je travaille et je suis concentré, William à mes côtés. Nous sommes tout les deux silencieux et concentrés, c'est la seule matière que nous aimons. Tandis que quelques autres dans la classe bavardent, rigolent, d'autres sont comme William, Hugo et moi.
Je n'ai pas parlé à Louis, lui non plus. Et je m'en fiche totalement, j'ai décidé que maintenant, je n'allais plus faire le faible, le soumis. Je réagis désormais comme Louis. On verra ce qu'il se passera.
Pendant cette journée de cours, William et moi étions très proches, c'est-à-dire que la soirée que nous avions passé hier nous avait rapprochée. J'appréciais beaucoup William et je pense que c'est réciproque. Cette journée était très cool, et j'arrivais à ne pas faire attention à Louis, il faisait de même.
Rien de spécial ne s'était produit aujourd'hui.

*

Cela fait trois semaines que j'évite Louis, qu'on ne se parle plus, ça commence à faire beaucoup mais je suis fier de moi, je réussi à tenir et à ne pas aller le voir, mais ça m'attriste beaucoup que lui ne vienne pas et s'en fiche. Il me manque énormément, c'est vrai mais je fais avec. Mais j'ai quelqu'un pour oublier mes chagrins, William est toujours là pour moi, il ne sait rien de ce qu'il se passe avec Louis mais pour rester avec moi ou sortir, il est toujours d'accord, je passe la plus part de mon temps avec lui.
D'ailleurs, j'ai remarqué qu'avec lui, je me sentais vraiment bien, c'était comme avec Hugo sauf qu'il y avait quelque chose en plus, je ne sais pas c'est quoi mais c'est un sentiment agréable que je ressens lorsque je suis avec lui.

William : Ce soir, tu veux qu'on aille où ?
Harry : Et si on allait au cinéma ?
William : Voir quel film ?
Harry : Oh je ne sais pas celui que tu veux.
William : Hm on choisira à deux.
Harry : D'accord.

William me sourit, puis il commença à me parler d'une soirée qu'il aimerait faire mais Niall et Louis arrivèrent vers nous. Sans dire un mot Niall poussa violemment William et Louis lui mit un énorme coup de poing en plein visage. Oh mon dieu, non William !

Harry : Lâchez-le, ne lui faites pas de mal !
Niall : Toi la ferme. Ce n'est pas tes histoires.

Je fronçais les sourcils, et je regardais Louis, il m'adressa un sourire mesquin et remit un nouveau coup de poing à William. Je ne savais pas quoi faire, mais William lui si, il repoussa Louis et se défendit, il se battait à deux. Niall observait la scène et encourageait Louis.

Harry : Louis ! Lâche William ! Laisse le tranquille putain !

William mit un coup de poing à Louis dans son nez. Je secouais la tête et pris mon courage à deux mains puis me mit entre eux deux, les séparant.

Harry : Stop William, arrête. Ne réagis pas comme lui !
Louis : Harry dégage de là sinon tu vas finir à terre toi aussi.

Je me retournais vers Louis en fronçant les sourcils.

Harry : Oui, c'est ça. La ferme toi.

Il me lança un regard noir.

Louis : Vas-y continue de défendre ton mec. Vous êtes tellement mignons ensemble.

Les lycéens autour de nous éclatérent de rire suite à ce que venais de dire Louis. Non, il n'a pas osé quand même dire ça. Devant tout le monde.

Harry : Ce n'est pas mon..mec..
Louis : Oh arrête je pense que tout le monde l'a vu que vous étiez tout les deux des sales gays.
William : Ferme ta gueule Louis, laisse Harry en dehors de ça. T'as un problème avec les gays peut être ? J'assume, je le suis, et j'en ai rien à foutre de ton avis, t'es rien à mes yeux, et vous aussi qui riez vous n'êtes rien à mes yeux. Alors putain ferme ta putain de gueule.
Louis : Ouais, c'est ça. Allez vous faire enculer, vous adorez ça non ?

C'était trop pour moi, les larmes me montaient aux yeux, je m'éloignais de tous ce monde autour de nous qui riaient de William et moi, et je courais me réfugier dans les toilettes, dans une cabine et j'éclatais en sanglots.
Comment Louis a t'il pu m'humilier de cette façon devant tout le monde ? Il le sait très bien que je ne suis pas à l'aise avec ce sujet, personne ne le savait, maintenant ils vont tous le croire et rire de moi. Je lui en veux tellement, il est horrible, je le déteste ! Il n'avait pas à me faire cela ! Quel connard, il mérite qu'on le tabasse. Je le déteste, il n'avait pas le droit. Je me sens vraiment mal, je ne pensais pas qu'il dirait ce genre de choses un jour, et il a réagit comme un homophobe à la con. Alors qu'il y a à peine trois semaines il disait qu'il allait me baiser, et il m'embrassait. Sale connard.
Je ne me sens vraiment pas bien, mes larmes coulent à flot sur mon visage. C'est un cauchemar ce qu'il vient de se passer.
Louis est mon cauchemar...

OPPOSITE ✔️ (Larry Stylinson) EN CORRECTION.⚠️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant