BONUS 2

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pour la bonne lecture du bonus, il est conseillé de le lire en même temps que d'écouter la chanson de BASTILLE, "Good Grief" en mode slowed, je vous l'ai mise juste au-dessus :) bonne chance mes vies


𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

Benjamin tournait la tête vers moi au moment où on m'invitait à me lever et je soufflais doucement en essuyant rapidement mes joues avant de lâcher la main de Camille qui me tenait fort contre elle

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Benjamin tournait la tête vers moi au moment où on m'invitait à me lever et je soufflais doucement en essuyant rapidement mes joues avant de lâcher la main de Camille qui me tenait fort contre elle.

La musique douce dans l'église me fit resserrer le cœur à fur et à mesure que je me rapprochais du long rectangle en bois qui me mit les larmes aux yeux à peine que je le regardais. Je mordillais ma lèvre pour ne pas m'effondrer maintenant, il n'aurait pas voulu que je pleure au moment de lui rendre hommage.

Difficilement, je me mettais derrière le pupitre en bois et respirais une dernière fois avant de lever la tête vers l'assemblée. Mon regard fut directement attiré par ma famille, ma cousine, ses enfants, mon mari, mes enfants. J'aurai tellement aimé qu'il soit là à faire le pitre avec moi.

- C'est dur d'être debout devant vous pour faire un discours pour quelqu'un qui ne faisait même pas parti de ma famille dès mon enfance. Et pourtant, depuis le début de la cérémonie, à chaque fois qu'on m'a demandé qui était Lucas pour moi, je répondais aisément mon cousin, voire mon frère. Parce-que c'est ce qu'il était pour moi, la personne masculine que je n'avais jamais eu dans ma vie. Lucas, t'es l'homme qui a réussi à faire de moi ce que je suis maintenant avant que je ne rencontre mon mari et même après. je passais ma main sur ma joue en fermant les yeux, comprenant que j'allais bientôt m'écrouler.

Rapidement, je levais mes yeux vers le plafond en soupirant longuement. Je devais le faire pour lui.

- T'as été mon meilleur ami, celui avec qui j'ai fait les plus grosses conneries alors que t'étais père, j'oublierai jamais nos moments à deux, nos beuveries, nos bêtises, nos tatouages. J'ai pas eu l'occasion de te dire à quel point tu comptais pour moi et à quel point je t'aimais comme un frère. T'es une personne extraordinaire qui sait être sérieuse quand c'est nécessaire, t'as été un père incroyable, un mari d'exception, un oncle comme pas deux pour mes enfants et un frère pour mon mari et moi. je voyais du coin de l'œil Benjamin baisser la tête sur ses mains, me faisant d'autant plus monter les larmes aux yeux. Pardon.

Je m'excusais quelques instants en mettant mes mains sur mon visage pour me calmer. Je n'avais pas préparé de discours, je m'étais dit que les mots allaient venir tous seuls mais c'était trop dur pour moi. J'avais perdu une partie de ma bonne humeur en perdant Lucas.

Pour essayer de me donner du courage, je baissais le regard sur mon bras tendu et plus précisément, je fixais mon poignet du côté intérieur était gravé un tatouage. L'éléphant Dumbo. J'avais Dumbo, Lucas avait Titi sur son poignet. J'avais Lucas, Lucas m'avait moi.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant