CINQUANTE-HUIT

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

L'arbitre sifflait les derniers coups annonçant la fin du match et je soufflais longuement en passant ma main sur mon visage

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L'arbitre sifflait les derniers coups annonçant la fin du match et je soufflais longuement en passant ma main sur mon visage.

Lyana - Bon. elle ramassait son sac. C'était un bon match. avouait-elle en grimaçant quelque peu.

- Tu peux célébrer la victoire de l'équipe de ton mari, y a pas de problèmes. rigolais-je en remarquant qu'elle n'avait pas envie de me vexer. Ils ont bien joué.

Lyana - C'était un match de poule, ça ne veut rien dire de toute façon. En tout cas, c'était un plaisir de plus te rencontrer Astrid, on s'est jamais réellement côtoyer vu les kilomètres qui nous séparaient.

- Ouais, tu seras là pour l'Euro cet été ?

Lyana - Je pense oui, je verrai avec Kylian et les mamies de Nolane pour savoir.

- D'accord. J'y vais, je vais attendre Benjamin à l'entrée du couloir des vestiaires, je pense qu'il va vouloir rentrer vite.

Lyana - Oui pas de problèmes. Mais tu es sûre de ne pas vouloir venir dormir à la maison ? On est peut-être dans un appartement mais y aura de la place pour ton copain et toi.

- C'est très gentil merci mais je connais Ben et vu le match qu'il a eu ce soir, il doit vouloir être au calme pour le reste de la journée.

Lyana - Pas de problèmes, rentrez bien. Et qu'il ne s'en fasse pas le petit Tuche, c'était pas de sa faute.

Je souriais simplement à la femme de Kylian avant de récupérer mes affaires et de quitter les tribunes extérieures. Vu que j'étais juste la kiné du club prenant seulement des consultations directement à l'Allianz Arena, je ne faisais pas parti du staff du Bayern pendant les matchs. Du coup, Benjamin m'avait pris un billet pour que je puisse assister à la rencontre de poule de Ligue des Champions en tant que spectatrice.

Match qui s'était d'ailleurs soldé par une défaite bavaroise un à zéro. Et malheureusement dans ce genre de score, on remettait toute la faute sur une seule personne. Benjamin en faisait les frais. Il s'était pris une accélération de la part de Kylian qui avait terminé sa course au ballon dans les filets de Neuer.

Et je savais que ça allait parler sur Ben et que ça allait le foutre encore plus dans le mal. J'allais supporter un Benjamin colérique toute la soirée, super.

Je marchais jusqu'au premier étage du stade où sortaient les joueurs et me posais contre un poteau en attendant mon petit ami. D'où j'étais, j'entendais les parisiens crier depuis leur vestiaire et ne pouvais pas m'empêcher de rire quand la voix de Kylian se démarquait des autres vu comment il hurlait. Ses potes avaient dû lui faire une crasse, c'était sûr.

Cinq minutes plus tard, des paroles allemandes résonnaient dans le couloir et j'en déduisais que les bavarois avaient enfin quitté le vestiaire. Avec un sourire au coin des lèvres, je tapais dans la main des coéquipiers de mon fiancé qui n'étaient pas étonnés de me voir là. Dès que je le pouvais, j'accompagnais Benjamin à toutes ses rencontres, en club ou en nationale.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant