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You the one that I think about all da way - You Da One, Rihanna
Un bol de pop-corn à la main, je retournais dans le salon de la maison en rigolant devant l'air surexcité d'Aaron qui sautait de partout sur le canapé.
- Y avait du lion dans ta purée de tout à l'heure ? me moquais-je en posant le saladier sur la table basse avant d'aller détacher Théna de son petit hamac où elle était allongée depuis la fin du repas.
Aaron - Je suis trop pressé de voir papa jouer ! Il est tutilaire !
- On dit titulaire mon ange.
Aaron - Il est titulaire !
Je souriais en le regardant et finissais par me caler dans le fond du canapé, posant Théna sur mes genoux pour qu'elle soit face à la télé. Elle ne comprenait pas grand-chose au match, ce qui était normal vu qu'elle n'avait même pas encore un an, mais elle aimait bien regarder les petits bonhommes courir derrière des ballons.
En ce moment avec Benjamin, on essayait de faire marcher un peu Théna. Elle arrivait à se mettre debout en se tenant aux meubles ou quand on lui tenait les mains mais elle ne parvenait pas à marcher toute seule. Ce n'était trop inquiétant pour le moment, la pédiatre nous avait prévenu que c'était normal mais cependant, le fait qu'elle n'ait pas encore dit son vrai premier mot à dix mois, ça me titillait légèrement.
En tout cas de mon côté personnel, ça m'avait fait du bien de rentrer à la maison, même si Ben n'était pas là pour cause de match, je me sentais bien ici, c'était comme si j'étais jamais partie et j'avais hâte que le bouclé revienne pour qu'on puisse recommencer notre vie à deux.
On s'était tous les deux rapprochés de nos avocats respectifs pour leur faire part de notre volonté de ne plus divorcer et la demande était passé auprès du juge qui en à peine vingt-quatre heures, avait 'annulé" le divorce.
Par conséquent, je restais madame Pavard pour un bout de temps encore.
Aaron - Il est là !
Mon fils se levait du canapé telle une furie avant de se rapprocher de l'écran pour le pointer du doigt et je riais doucement en voyant Benjamin, les bras dans le dos, le regard droit devant lui quand la caméra passait juste devant sa tête. J'avouais être vraiment fière de lui, qu'il gagne ou perde à la fin.
Le match commençait une dizaine de minutes plus tard et je pouvais vous dire qu'Aaron était complétement fou, il criait sur son père, sur son parrain, même sur son oncle Coco qui était sur le banc, je cherchais encore l'intérêt.
On avait le droit à une partie de jeu très serrée entre le Bayern et le Real et je n'étais pas forcément super confiante même si les bavarois se donnaient à fond.
