QUATRE-VINGT-HUIT

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𝙰𝚜𝚝𝚛𝚒𝚍 𝙿𝚊𝚟𝚊𝚛𝚍 𝙷𝚘𝚌𝚔

What now? I guess I'll just wait it out - What Now ?, Rihanna

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What now? I guess I'll just wait it out - What Now ?, Rihanna

Je présentais la dernière photo de ma famille à Camille, la faisant grandement sourire et laissais reposer mon menton sur mes deux grandes paumes de main, mes coudes calés sur la table.

Camille - C'est tous des bg. affirmait-elle en hochant de la tête.

- Ma famille est d'origine chilienne, ça explique mon petit côté hâlé que ma mère n'a pas.

Camille - Ah et en parlant de Maïa, ils ont dit quoi par rapport à elle ?

- Bah ma grand-mère était toujours un peu remontée contre elle quand je suis venue, du fait qu'elle n'ait pas averti la famille de mon père de sa grossesse mais après tout, ils devaient la comprendre.

Camille - En gros tu leur as fait un plan ABCD pour leur expliquer pourquoi il ne fallait pas en vouloir à ta mère c'est ça ?

- Exactement. rigolais-je en hochant de la tête avant de la lever vers l'horloge accrochée au mur. Les filles arrivent quand ?

Camille - Je sais pas, elles devraient pas tarder.

- Je suis trop excitée par cette après-midi. avouais-je à ma cousine en tapant dans mes mains.

Camille - Mais oui même moi, ça va être trop bien, on sera presque toute ensembles. Dommage pour Sarah.

- Elle a hésité à faire le déplacement en plus mais par rapport à Presnel, je crois c'est encore trop frais dans sa tête pour qu'elle fasse des efforts envers lui.

Camille - C'est compréhensible aussi.

J'approuvais ses dires et sautais limite de ma chaise quand la sonnette retentissait dans la grande maison des Hernandez. J'accourais à l'entrée et ouvrais à mes grandes copines qui hurlaient de joie en me voyant.

Ce week-end, les Bleus avaient match contre l'Allemagne à l'extérieur et par conséquent, Camille avait proposé à pratiquement toutes les femmes des garçons de venir chez elles pour qu'on reste toutes ensembles. De mon côté, je ne savais pas encore si j'allais assister au match en fin de semaine, c'était un amical, donc pas super importent, et dans tous les cas, Nathalie y allait, elle pouvait très bien emmener Aaron.

Parce-que je devais aussi m'occuper de Théna, elle était encore trop petite pour aller aux matchs de son papa et je pouvais vous dire que Benjamin était vraiment pressé que sa princesse le regarde jouer. C'était pas pour autant qu'à chaque fois, je ne mettais pas notre fille devant la télé quand le bouclé jouait, que ce soit en club ou en équipe nationale.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant