rencontre calculée

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Du sang ...

Il en voyait partout.

Il essaya de poser ses yeux autre part .

Mais il voyait maintenant leurs corps sans vie.

Il regarda ses mains à leur tour , comme instinctivement et vit qu'elles étaient recouvertes de leur sang... il était pétrifié ... son cœur battait de plus en plus vite et dans sa tête ne tournait qu'une seule phrase :

ℂ'𝕖𝕤𝕥 𝕕𝕖 𝕥𝕒 𝕗𝕒𝕦𝕥𝕖.

cette phrase était encré dans sa tête comme un refrain dans une musique , comme une vérité qui ne peut changer . Il mit ses mains sur ses oreilles et il supplia cette voix qui était sienne , d'arrêter de dire cette phrase en boucle car il n'en pouvait plus du sentiment de culpabilité qui le rongeait tout les jours .

Quelques heures après son sommeil agité , Gaël était déjà présent à la boutique. Des bandages longeaient ses bras qui ont été blessés de par et d'autre par lui-même après son sinistre cauchemar. Son visage est plus sombre que d'habitude à cause de ses nombreuses cernes et de sa peau pâle mais pour lui ce n'était qu'un simple détail. Subitement , deux garçons passèrent la porte de la boutique , l'un ayant dans la dizaine ayant une peau mate et l'autre dans la vingtaine ayant une peau blanche. Gaël reconnu assez vite le petit garçon du parc mais ignorait tout de celui se trouvant avec lui .


- Et là , l'homme a dit  "Fermez-la" avec un regard tueur . Il était trop coool ! Tout ton contraire quoi .


-Ok... Le respect est mort .

- Hé ! On avait dit que c'est moi qui devait choisir .

- ...Je n'avais encore passé la commande mais fais toi plaisir con-

Et Gaël se racla la gorge ce qui fit un bruit qui arrêta les deux garçons dans leurs querelles infantiles dont il en avait marre .

- Quelles fleurs voulez-vous ?

- Le monde est petit .... je savais pas que vous travaillez ici monsieur. Je vous remercie encore  pour la dernière fois . Dit l'enfant , plein de gratitude.

- Si tu veux tant dire merci , achète des fleurs et ne fais pas de bruits inutiles.

- D'accord .  Je veux un bouquet de roses.

- Tu sais que ce sont des tulipes qu'elle a demandé n'est-ce pas ?

- Ce n'est pas grave ... je crois .

Gaël se jetta sur une chaise et ferma doucement les yeux , en espérant avoir quelques minutes de sommeil pendant que ces deux frères semblaient être indécis . Pendant ce temps, son client avait pris place sur un tabouret à côté du comptoir derrière lequel Gaël siestait. Sans le vouloir , il se mit à le contempler . Il observait sa peau livide , ses cheveux aussi noirs que les plumes d'un corbeau, ces bandages dont il ignorait l'utilisation, ses vêtements complètement noirs mais qui lui vont bien . "On dirait qu'il vit dans un monde ... en noir et blanc ." Dit-il inconsciemment .

𝔏𝔢 𝔣𝔩𝔢𝔲𝔯𝔦𝔰𝔱𝔢 (RÉÉCRITURE TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant