𝙇𝙚 𝙘𝙖𝙢𝙥 𝙙'𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙞𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

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J'observe mon reflet dans le miroir. Je fais des mimiques bizarres pour pouvoir faire bouger mon nez. C'est génial, j'ai enfin mon piercing. Izora fait vraiment du bon boulot mais je ne lui dirais jamais parce que j'ai un égo de merde. 

Un mois passa durant lequel une petite routine s'installa. Nous nous sommes vite habitué à la présence des deux frangins. Un peu trop à mon gout. Maintenant, plus personne n'a de masque. J'ai vraiment l'impression qu'on s'adoucit trop. Enfin, tant qu'on reste les mêmes, je peux fermer les yeux sur certaine chose. D'ailleurs, Kiko et Aiji s'entendent de mieux en mieux. Je ne saurai pas vous dire quelle est leur relation mais pour vous mettre dans le truc, je ne serai pas surprise s'ils finissaient ensemble, ou s'ils restent amis. Je continue toujours d'aller voir Suki et Inko, même si c'est plus eux qui viennent à ma rencontre dans le parc. Natsumi n'est plus vraiment en colère de les voir avec moi, en fait je crois qu'elle me considère plus comme la Babysitter ou un truc comme ça. Au début elle avait pas trop confiance en moi, ce qui peut se comprendre, mais elle a fini par changer d'avis, voyant clairement je n'avais aucunes mauvaises attentions. Les deux enfants me racontent leur journée mais aussi leur vie, c'est comme ça que j'arrive un peu à suivre ce qu'il se passe à la maison. Vous devinerez jamais ce que j'ai appris récemment ! Maman et papa ont failli divorcer à cause de moi ! Je résume la situation : papa a avoué le raison de pourquoi on se déteste ; qui est vraiment une raison futile quand j'y repense ; maman, sous le coup de la colère et de la tristesse, a giflé mon père et l'a accusé de m'avoir tué. Ils se sont quand même réconciliés à la fin.

Ah mais c'est vrai, je n'ai jamais vraiment parlé de cette fameuse raison de pourquoi je le déteste tant. En vrai vous allez me haïr, c'est pas du tout une bonne raison. Je m'en suis rendu compte il n'y a pas longtemps. Ou alors je faisais semblant. Enfin bref, préparez-vous pour la pire excuse de tout les temps : je devais être en sixième, j'avais encore ramené une mauvaise note, il m'a comparé à Natsumi, j'ai été insolente, il m'a giflé et m'a dit que j'étais le fétus de trop, mon égo surdimensionné à été brisé en mille morceaux. 

...

Ouais bon, c'est sûr que ça mérite pas que j'essaie de le tuer mais qu'est-ce que je peux y faire ? Je suis une super-vilaine. Je suppose que je me suis servie de cette pitoyable excuse pour faire souffrir quelqu'un. Bah, encore une fois, qu'est-ce que je peux y faire ?

Durant ce mois, on a appris à mieux connaitre Izora et Aiji. Par exemple Izora va parfois dans un hôpital comme bénévole pour aider des personnes infertiles à avoir des enfants grâce à son alter. Quand à Aiji, il aime bien construire des choses, des petits gadgets etc... Utsiko l'a regardé assez bizarrement quand il a dit ça. Je la soupçonne de comploter quelque chose. Surtout qu'on a commencé à regarder SNK récemment, et qu'elle paraissait pas mal intéressée par l'équipement tridimensionnel. 

En résumé, ce mois fut calme et presque chiant. Heureusement que le mois suivant fut meilleur.

Cela fait maintenant presque deux mois que le festival du sport à Yuei s'est terminé. Toshinori a fini premier, Natsumi deuxième et une personne inconnue troisième. La semaine dernière fut la fin des examens au lycée. Grâce à Mariko, notre pion, nous savons où se trouve le camp de vacance où ils passeront la semaine. Nous comptons les attaquer pour amuser l'esprit d'Utsiko et Kiko. Oui, Kiko aime ce genre de chose. Imako, lui, accepte de participer uniquement pour garder un œil sur Rio, le deuxième pion. On a des doutes sur son allégeance. Quand à moi, je viens simplement pour surveiller tout le monde et donner le stop. 

Sana garde Cléo, comme à chaque fois. Ca me tue de dire ça mais je fais plus confiance à Sana qu'à Aiji ou Izora, chose normale je suppose. Kurogiri nous crée un portail après que nous ayons mis nos masques. Nous arrivons dans une crique éloignée de la plage. Le camp de vacance de Natsumi est une plage peu connu et ayant assez mauvaise réputation. Ils doivent être épuisés puisqu'il est vingt heures et que leur camp de vacance n'en n'est pas vraiment un. On sort de la crique et marchons tranquillement au bord de la plage. Utsiko sautille comme une petite folle attendant le moment où elle sautera sur un élève de la seconde A. Je soupire puis me fige, interpellant les trois autres. Il n'y a personne. Pas un bruit. Les lumières du bâtiment qui est censé les accueillir sont éteintes, alors qu'il fait presque nuit noire. Ils ne peuvent pas être tous couché à cette heure-là.

𝙻𝚎𝚜 𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎𝚜 𝚑𝚎́𝚛𝚘𝚜 (Tome II) [ABANDONEE]Donde viven las historias. Descúbrelo ahora