𝙇𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

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Je me réveille lentement et me redresse, je baille et regarde dans le vide pendant plusieurs minutes. Je baille à nouveau puis m'étire et me lève doucement. Je prends mon uniforme et pars prendre une douche. Je ne regarde même pas l'heure qu'il est, de toute façon je ne me rendormirai pas. Je laisse l'eau froide couler sur ma peau toujours chaude. J'aime l'eau froide, elle permet de me refroidir pendant un certain temps, et ça m'aide à me réveiller, car même si ça n'en a pas forcément l'air, j'ai un peu de mal à me lever parfois. Je finis par sortir de la douche et me sèche lentement, je m'habille par la suite de mon uniforme scolaire. Je descends dans la cuisine et prends des gâteaux dans le placard, je me retourne pour pouvoir aller dans le salon quand je vois mon père me regarder neutrement. Il est assit sur une chaise et boit un café. Il est habillé d'un simple pull et d'un jean. Il est un peu blessé au visage mais ça à l'air d'aller. Dommage, moi qui voulais qu'il finisse à l'hôpital, c'est raté. Maman ne doit pas être mieux...

Shoto: il est cinq heures du mat', qu'est-ce que tu fous debout ?

Je le regarde, il me regarde, on se regarde, nous nous regardons. Puis j'hausse les épaules et m'assois en face de lui.

- j'arrive plus à dormir. Je vais être honnête, je suis trop fatiguée pour déclencher une embrouille donc on va simplement faire une toute petite trêve de dix minutes...

Je souris moqueusement et regarde ses blessures.

- et vu ta gueule, j'ai l'impression que t'as eu une dure soirée. Un vilain ?

Il lève les yeux au ciel et acquiesce.

- qui était-ce ? Patrick, 56 ans, retraité, fait du golf le dimanche et aime le thé ?

Il soupire et avale une gorgée de son café. Oui, je sais, c'est surprenant, mais il arrive parfois, je dis bien PARFOIS, que nous fassions de petites paix. C'est surtout quand c'est le matin.

Shoto: Onee-Kill, encore...

Un rictus m'échappe et je dis d'une voix mauvaisement moqueuse :

- elle doit vraiment te détester ! On pourrait peut-être devenir amie, elle et moi ?

Il me regarde avec sérieux et colère, et me dit d'une voix dure :

Shoto: je te l'interdis, que tu m'aime ou non, je refuse que tu sois amie avec un vilain ! Tu est ma fille !

Je lève les yeux au ciel et soupire. Je finis mes gâteaux et me lève. Je le regarde et lui fais un doigt discret. Je sors ensuite de la cuisine pour aller me vautrer dans le canapé. Je prends mon téléphone et regarde mes messages. Un sourire énorme et diabolique se dessine sur mes lèvres. Ca y est, le jeu va pouvoir commencer. Je m'empresse d'éteindre mon téléphone en entendant mon père passer derrière moi pour rejoindre maman dans sa chambre. Je regarde loin devant moi en pensant à l'as que nous avons. Je suis pressée d'être ce soir et de le voir en face de moi. Tatie Lily' m'a dit qu'il était d'une grande aide à la ligue des super-vilains, nos "ascendants". Je me lève et marche vite dans ma chambre. Je m'enferme et m'affale sur mon lit. Je regarde le plafond et ris comme une petite folle. Yugito apparait devant moi et fait une petite révérence. Je me redresse et le regarde sans arrêter de sourire.

Yugito: bien dormi, vous avez ?

- hm, on peut dire cela. As-tu fait ce que je t'ai demandé, hier soir ?

Yugito: obéir, je fais tout le temps. Réussir, j'ai !

Mon regard devient noir et sadique, mon sourire est mauvais.

- comment a-t-il réagi ?

Yugito: débattu, il s'est. Abandonner, il a dû.

- parfait !

𝙻𝚎𝚜 𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎𝚜 𝚑𝚎́𝚛𝚘𝚜 (Tome II) [ABANDONEE]Where stories live. Discover now