11. Mais qui sont-ils ?

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- Inconnu : Bonjour toi, content de te revoir, tu vas faire quelque chose pour moi, tu vas appeler ton petit copain, et lui dire de nous rejoindre.
- Joy : Allez-vous faire foutre !
- Inconnu : Pas de sa avec moi, je suis sûre que tu changeras d'avis, si je te dis que ton beau-frère ne sera pas dans de beaux draps, si tu vois ce que je veux dire * tend le téléphone fixe de Oli * fais le, tu dis qu'il faut qu'il vienne et pas d'entourloupe, sinon * sort une arme de derrière son dos *.

Je commence à paniquer, qu'es ce que je dois faire, soit je ne fais rien et moi et Oli ont disparaît je ne sais ou, Flo reste en sécurité ou au contraire je l'appelle mais on est alors tous en danger avec une chance sur un milliard de s'en sortir. L'arme froide contre ma peau ne me laisse gère le choix, dans le répertoire défilent les noms, quand j'appuie sur le bouton pour appeler, j'en profite pour discrètement appuyer sur l'enregistrement de la conversation téléphonique. En entendant les bips, je prie de toutes mes forces pour qu'il ne décroche surtout pas, au bout de deux secondes sa voix résonne à travers l'objet, j'ai la bouche pâteuse, vite réfléchi, réfléchi.

- Bigflo : Allo Oli ?
- Joy : Flo, c'est moi.
- Bigflo : Ah Joy ça va ? Comment va Oli ?
- Joy : Flo écoute moi s'il te plaît ne me coupe pas * souffle un coup *.

( Pour le dialogue ci-dessous imaginer notre héroïne parler en italien, bien évidemment je sais que Bigflo ne parle pas cette langue mais espagnol, mais au vu des quelques ressemblances entre ces deux langues, imaginer qu'il se comprenne parfaitement )

- Joy : Flo, appelle Romain met toi en sécurité ne vient surtout pas * jette le téléphone à travers une fenêtre *.
- Inconnu : Espèce de petite conne * applique un tissu sur la bouche de Joy *.

J'essaye de bouger mes bras et mes jambes dans tous les sens, de crier a l'aide, mais aucun son ne sort de ma bouche, le sommeil m'emmène à ses cotes même si je lui résiste, il gagne sur le champ.

L'inconnu la rattrape juste à temps avant qu'elle ne s'éclate sur le sol, deux hommes entrent dans la maison, un signe de la tête, il la place sur son épaule pour la porter dans une voiture pouvant transporter sept personnes. Les vitres teintées leur offre discrétion, mon corps rejoins celui de Olivio, sur la banquette, la porte à peine fermée, nos trois individus retournent dans la maison. Ils étaient sûr de leur coup, il comptait bien jouer avec eux, mais leur intention n'était que mauvaise, il comptait leur faire savoir, il n'en n'attendait plus qu'un pour pouvoir enfin mettre leur plan à exécution. Bien sûr Florian n'avait rien écouter des recommandations de Joy, pour lui sa sécurité ne passera pas avant son frère et sa copine, alors inconsciemment il s'était dirigé vers la maison de son frère, et c'était fait avoir de la même manière que nos deux compères.

Le sol est froid, je sens le vent s'engouffrer sous mes vêtements, ma tête est lourde et douloureuse, il me faut de longue minute pour immerger, en me relevant je me vois dans une pièce badigeonner de gris, c'est lugubre et poussiéreux. La seule fenêtre est à 3 mètres de haut impossible de l'atteindre, quant à la porte, attend ce n'est pas une porte ce sont des barreaux, je dépose mes mains dessus pour essayer de forcer. Ça tremble mais ce n'est pas pour autant que ça s'ouvre, à travers ceux-ci je pourrais dire que vu l'endroit ou l'on se trouve, sa pourrait être une ancienne prison abandonner. En face de moi la même cellule avec quelqu'un au sol, oh non j'espère qu'ils ne leur ont pas fait de mal, je n'arrive pas à déterminer lequel c'est des deux frères, vu que la personne est de dos.

- Joy : Oli ?
- Oli : * se lève et se retourne * Joy....tu va bien ?
- Joy : C'est à moi de te demander ça ?! Qu'est ce qui tes arriver ?
- Oli : Et bien j'étais chez moi tranquille, je venais de sortir de ma douche, je suis descendu dans mon bureau, car j'étais en train de chercher une mélodie pour un tube et puis d'un coup plus rien le trou noir.
- Joy : Mais comment il a fait pour rentrer chez toi, tu fermes toujours tout a clef.
- Oli : Oui mais j'ai laissé ma fenêtre de salle de bain ouverte pour enlever la buer qui régnait à l'intérieur.
- Joy : Mais ton adresse est un secret, comment on-t-il deviner ou tu habitais ?
- Oli : * hausse les épaules * et mon frère ?

Je lui explique ma version des faits, des rouages commencent à se former dans nos têtes, il faut qu'on comprenne au plus vite, pour pouvoir nous sortir d'ici, la seule issue c'est la porte de barreau mais sans clef que faire ? Des bruits de pas viennent vers nous, quelqu'un monte les escaliers, leurs visages est dissimulé sous une cagoule, ils s'approchent de ma cellule, je recule par réflexe. Ils m'attrapent si fort les bras, que je pari quen j'en aurais des marques, on descend deux escaliers avant d'arriver dans une pièce éclairer d'un seul luminaire, une table en plein milieu et deux chaises, sur l'une d'elle l'homme de tout à l'heure. Je pourrais le reconnaître facile parmi 10 hommes, il a un parfum tellement prononcer que s'en est désagréable, j'ai l'impression de me croire dans un film américain, mais que nenni c'est bien la réalité. Ma main gauche est volontairement attaché à une menotte relier à ma chaise, je le regarde de haut en bas, de la haine pourrait se lire dans mon regard.

- Inconnu : Bonjour Joy, je suis heureuse de te voir, tu m'a bien posé des problèmes tout a l'heure, mais je te remercie sans ton aide, je ne suis pas sure qu'on aurait eu ton cher Florian.
- Joy : Comment vous connaissez mon nom, et qu'avez-vous fait de Flo ?
- Inconnu : Chaque chose en son temps, tu ne te rappelle surement pas de moi mais moi je me souviens de toi, tu as hanté mes nuits, je n'ai jamais pu continuer ma vie en paix par ta faute !
- Joy : Alors déjà sa sert à rien de m'accuser car je ne sais même pas de quoi vous parler, et puis si vous voulez que je m'explique sur les faits que vous me reprocher, faudrait déjà montrer votre visage.
- Inconnu : Avec le temps tu es devenu insolente, je pense qu'une nuit entre 4 murs, te fera redescendre de ton nuage * toque a la porte, ses sbires entrent, incline la tête vers moi pour leur dire quoi faire *.

Une rencontre inattendue : BigFlo et OliWhere stories live. Discover now