13. Enfin dehors

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Alors que Flo allait protester, je me retourne violement pour arracher la cagoule de l'homme, en apercevant son visage, je manque de tomber à la renverse, j'attrape le bras de Florian, pour me maintenir droite. Devant mes yeux, un visage que mon esprit a essayé d'oublier, chaque détail est comme réapparu dans mon cerveau, moi qui avais déjà mis vachement de temps pour pouvoir m'en remettre. Je comprends enfin pourquoi ce parfum me dégoûtait tellement, c'est parce que mon corps a voulu me faire comprendre qu'il était associé à quelqu'un que maintenant je déteste le plus au monde. Je n'en reviens pas, je l'ai bloqué de partout, je ne l'ai plus jamais revu depuis qu'il m'a quitter pour cette catin, certains ont voulu lui casser la gueule. Je crois que je comprends, la seule personne de mon entourge qui lui parle encore et qui aurait pu potentiellement lui délivrer des informations, c'est Simon, alors la, lui il va m'entendre quand je sortirais d'ici.

- Valérian : Tu ne peux pas t'en empêcher Joy, tu cherches toujours la verité a tes questions, des fois, vaut mieux ne pas les chercher * s'approche de moi *.
- Bigflo : * passe devant moi * Je te conseille de ne pas faire un pas de plus.
- Valérian : Tu n'as pas le dessus face à moi * remonte son arme *.

D'un coup on se met à se battre derrière nous, Olivio était en train de mettre des droites au mec, l'adrénaline en moi me pousse à attraper l'arme de Valérian, le canon en l'air, j'essaye d'appuyer fort sur la gâchette pour qu'il puisse être à court de balle. Heureusement pour moi ça marche, je ne sais combien de fois il a tiré mais c'est déjà un avancement. J'attrape ses poignets pour essayer de l'eloigner, mais avec le peu de force que j'ai, je n'arrive pas à le faire bouger d'un centimètre. Lui par contre arrive à me foutre au sol sans aucun problème, il me jette un regard qui donne froid dans le dos avant de viser quelqu'un dans le tas, je me relève en vitesse, j'ai juste le temps de me placer devant lui, que le bruit de la balle qui quitte le canon résonne, je tourne ma tête derrière moi, je venais de protéger Oli, Flo lui était au sol sous cette brute, c'est que quand je vois leur regard, leurs yeux pourrait sortir de leurs orbites, que je comprends que quelque chose ne va pas. Ma main commence à parcourir mon buste, sur la paume de ma main gauche, une couleur irradie, le rouge, j'ai été toucher, pour mon corps c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, mes yeux se ferment, le trou noire complet.

Point de vue omniscient

Flo et Oli s'était jeter sur Joy, l'un essayait de la réveiller pendant que l'autre appuyait fort a l'endroit ou le sang coulait, quant aux trois brigands, ils s'étaient éloignés un peu mais sans pour autant être à six pied de long d'eux au cas où il voudrait fuir. Mais nos deux frères n'auraient voulu pour rien au monde laisser Joy ici, et se barer en courant, Florian était à deux doigts de pleurer mais il se retenait, il ne voulait pas montrer ses faiblesses aux trois gaillards. Les secondes ressemblaient à des minutes, les minutes à des heures, et les heures en éternité, seul une aide extérieure aurait pu aider notre petit groupe. Heureusement pour eux la chance avait souri en leur faveur, les voisins avaient entendues les coups de feu, la police avait été prévenu, des voitures roulaient en direction de l'ancien bâtiment, il s'attendait à un trafic de drogue ou à un règlement de compte entre bande. Le swat était déjà sur place, tous armer de leurs plus belles armes, quand certains contournait le bâtiment, d'autre grimpait sur le toit, personne n'aurait pu se douter de leur présence, aucun bruit ne ressortait. Après 10 minutes, tout était prêt, le lieutenant annonça à travers son talkie-walkie que l'assaut pouvait débuter, chaque porte était detruite en un seul coup de pied. Nos amis étaient encerclés, ils levèrent les mains par sécurité, quand la situation est sous contrôle, le lieutenant entra, une lueur dans les yeux. Un seul mouvement de tête de sa part et nos 3 affreux étaient plaqués au sol, leurs visages recouverts de cette poussière vielle de cinq ans, les menottes au poignet, ils étaient directement envoyé à la brigade. Il finit par composer plusieurs numéro, ambulance, proche et famille de nos trois compères, tous voulaient savoir où il était, le lieutenant ne voulant pas qu'il assiste à cette scène leur donne rendez-vous à l'hopital le plus proche. Joy était celle dont l'état préoccupait le plus, l'ambulance l'emmena immédiatement aux urgences, tout en essayant de maintenir son état pendant le trajet. Pendant ce temps Florian essayait d'être lui aussi soigner par nos infirmiers mais il refuse tous les soins, s'il n'est pas avec Joy, les médecins ont beau essayer de négocier avec lui, c'est toujours non ! A contre coeur lui et son frère sont amener à l'hôpital, trois salles, trois ambiances différentes, Joy sous respirateur, les bras et la taille enrouler de bandages, toujours inconsciente. Florian était en train de passer une radio, quant à Oli lui commençait déjà à subir son interrogatoire par le lieutenant de police, vu qu'il ne possède que de légers hématomes et des ecchymoses, qui guériront avec le temps.

1 heure plus tard.....

Oli ayant terminé son interrogatoire se dirige vers la chambre de Joy, il s'assoit sur cette chaise inconfortable, il regardait Joy, avec admiration, elle lui avait littéralement sauver la vie. Il était là, à espérer qu'elle se réveille, il voulait la surveiller pour Flo, mais après trois jours sans une bonne nuit réparatrice, il n'a pas pu résister à l'appel du sommeil, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que Joy avait les paupières qui commençait à papillonner signe de son réveil.

Point de vue de Joy

Mes yeux me brulent atrocement, mais il faut que je sache ou je suis, en les entrouvant, le blanc immaculer de la pièce n'est pas des plus agréable, le bruit des téléphones, des personnes qui parlent, des sirènes des ambulances. Je comprends que je suis à l'hôpital, Oli s'est endormi, a vu d'oeil, il a l'air de s'en être bien sorti, comparer à moi, on dirait que je me suis enroulée de papier toilette comme si je m'étais fait un vieux costume de momie pour halloween. J'appuie sur la sonnette, une infirmière entre, je parle le plus doucement possible pour ne pas réveiller Olivio, je lui fais par de mon envie de retirer cette perfusion et ses aiguilles planter dans ma peau. J'ai horreur de ça, c'est une phobie chez moi, elle a l'air de pas vouloir, alors quand elle me voit commencer à essayer d'y retirer, elle accepte enfin de m'y enlever. Juste avant qu'elle ne quitte la pièce, je lui demande si elle peut trouver quelqu'un pour moi, je lui précise son prénom, et qu'une fois qu'elle l'aura trouvé, si elle peut me l'envoyer ici. En attendant qu'il vienne, j'essaye de me redresser un peu, je retourne mes bras dans tous les sens, j'examine chaque partie de mon corps, jusqu'à ce que ma porte s'ouvre sur..........

Une rencontre inattendue : BigFlo et OliOù les histoires vivent. Découvrez maintenant