Un Jeu Dangereux

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Un bel homme dont le nom est Nicolas Carson se lève de son lit au son brutal de son réveil, il y a une magnifique fille nue allongée à ses côtés ce qui le fait sourire. Il se rend dans la douche faire sa toilette, une fois fini, il réveille la jeune fille dont il ne se souvient même plus du prénom et l'invite à rentrer chez elle. Après une toilette rapide c'est ce qu'elle fait pensant que ce bel homme allait la rappeler mais il n'en avait pas l'intention. Il prend un petit déjeuner copieux, pancake, salades de fruits et jus d'orange, tout ce qu'il adore avant de se mettre en route pour le travail au volant de sa berline Toyota.
À huit heures, Nicolas arrive sur son lieu de travail, la banque fédérale de New York mais il a encore un peu la tête dans les nuages après sa soirée arrosée de la veille dont il ne se souvenait qu'à moitié. Il se rappelle de la fille avec qui il avait couché, de l'alcool qui coulait à flot et des drogues mais c'était tout. Où c'était, comment il y était arrivé c'était un mystère qu'il n'avait pas réussi à élucider, son ami et collègue Marc Jacobs était légèrement envieux, en comparaison sa vie à lui était tellement monotone et sans intérêt qu'il aurait voulu échanger avec son ami si cela avait été possible mais ce n'est bien évidemment pas le cas. Tout ce qu'il avait de magnifique dans sa vie est son petit garçon âgé de 8 ans répondant au prénom de Jonathan. Toute la journée dès que Nicolas a un peu de temps, il discute avec une fille qu'il a rencontré sur Lovers un site de rencontres pour célibataires cherchant l’amour, son interlocutrice a pour nom Isabelle Ashley et c'est un lieutenant de police qu'il trouve très sexy et à son goût. Ce site est l'un de ses terrains de chasse favoris, et c'est elle sa nouvelle proie, il a l'intention de la séduire, se la taper et ne jamais la rappeler. C’est là, la façon de faire de ce jeune homme, mais la jeune et belle lieutenant de police ignore cela, attiré par son physique charmeur, et son intellect qui ressort au travers des mots, des expressions et de la syntaxe parfaite de chacune de ses phrases a accepté de sortir dîner avec Nicolas le Week end. Nicolas s'en fait une joie, il est très impatient même si ce n’est pas pour les mêmes raisons que la jeune fille qui ne sait pas du tout à qui elle a à faire.

Ce Week end aux yeux d’Isabelle a mis du temps pour arriver mais il est bien arrivé. Nicolas est en face de celle qu'il considère toujours comme une cible à abattre, une proie de plus sur son tableau de chasse. Donc pour se faire encore plus désirer, il est allé jusqu'à couper le contact avec elle jusqu'à vendredi, la veille de leur rendez vous afin de le confirmer pour le lendemain donc le samedi.
Toute la semaine, Isabelle était très inquiète, elle pensait avoir dit des bêtises pendant leurs échanges qui auraient pu le faire fuir.
Nicolas se justifie comme il peut et s'excuse mais Isabelle ne lui en veut pas du tout, ce qu'elle veut par contre, c'est passer une bonne soirée avec lui. Le couple a dîné ensemble dans un restaurant chinois. Ils ont appris à se connaître davantage, Isabelle lui a parlé des ses études (elle était une élève très sérieuse depuis la primaire jusqu'au lycée, où en dernière année, elle avait été élue reine du lycée. A la faculté cela n'avait pas changé, elle était toujours très intelligente et populaire) entre autres choses. Nicolas lui a peu parlé de lui, mais tenait tout de même à souligner que même si ce n'était pas un génie au lycée, il était sûr que ceux qui réussissent dans la vie sont ceux qui ont réussi leurs études, c'est pourquoi il s'est toujours investi dans la mesure du possible. Bien sûr tout le monde n’est pas d’accord avec cette affirmation, il s’agit juste de son point de vue.
La soirée se termine par une balade tranquille dans les rues de la ville. Tout au long du rendez vous, Nicolas a senti que son rencard du soir est une fille sensationnelle, intelligente, très cultivée et pas facile à avoir ce qui est tout le contraire des bimbos avec lesquelles il avait l'habitude de sortir. Il désire vraiment coucher avec elle car son physique était encore bien plus sexy et attirant qu'il n’eût pu l'imaginer en voyant sa photo de profil. Cependant, il a compris pendant se rencard qu'Isabelle se respecte trop pour le faire avec lui ce soir alors il n'essaie pas du tout de forcer les choses parce qu'il tient absolument à ne pas rater son coup et aussi afin d'éviter de se prendre une balle de revolver. Il s'est contenté de sagement la ramener chez elle en voiture.
Après ce rendez vous, il a laissé s'écouler 24h avant de la rappeler, cette fois ci Isabelle n'était pas choquée, elle s'attendait à un truc du genre, mais elle est impatiente de le revoir car le rendez vous précédent c'était tellement bien passé qu'elle en a encore des frissons et le souvenir si clair. Il lui suffit de fermer les yeux pour remonter le temps jusqu'à ce soir, comme elle l'avait remarqué Nicolas était intelligent et c'est un détail qui a toute son importance, c’est même capital, à ses yeux la beauté physique ne suffisait pas. Il reste donc à savoir quel genre de personne il est réellement. Elle a déjà pu remarquer qu'il était galant, poli, prévenant, à l'écoute et attentionné mais ce qu'elle ne sait pas c'est que ce sont des ruses que Nicolas a mises au point pour la séduire. C'est pour ça qu'elle accepte de sortir avec lui une deuxième fois, pour en savoir plus sur la personnalité de celui qu'elle souhaite voir devenir son amant dans un premier temps.
Ce rendez-vous là également, c’est bien passé, elle a pu découvrir que ce garçon était très proche de sa mère et de son père et qu'il aimait les films romantiques. C'en est d'ailleurs un qu'ils sont partis voir au cinéma ce soir là. Alors qu'elle raconte avec émerveillement les moindres détails de sa soirée à sa meilleure amie, et équipière dans le travail, le lieutenant Joyce Carter qui la jalouse presque, tout aussi célibataire, elle voulait savoir si ce mec presque parfait n'avait pas de frère mais non, il est fils unique.
De son côté, Nicolas livre à son ami Marc le fond de sa pensée, à savoir que c'est extrêmement pénible de sortir avec Isabelle, de faire semblant d'être le genre de garçon qu'elle recherche tout simplement pour coucher, il était même allé voir un film romantique or qu'il a horreur de ce genre de choses. La seule chose que peut lui répondre son ami c’est de plus respecter les femmes, il avait dit l'envier quelques jours plutôt mais il n'en pense plus rien, il a six sœurs, et en toute honnêteté, il n'apprécierait pas que quelqu'un fasse à ses sœurs ce qu'il fait à Isabelle. Mais Nicolas n'avait que faire de ses états d'âme, tout ce qui compte à ses yeux c'est son plaisir, son bonheur, en bref sa seule personne. C'est justement pour ça qu'il ne se privait absolument pas de sortir et de coucher avec d'autres filles même si c’est à Isabelle qu'il offrait la priorité.
Puis le troisième rencard arrive, celui là, Isabelle l’attend avec plus d'impatience que les deux précédents parce que l'affaire sur laquelle elle travaille est devenue très tordue et compliquée. Elle espère secrètement, que cette soirée lui fera oublier tout ça et c’est le cas. Ils assistent à un match de football, c'est là, le seul point véritable qu'ils ont en commun. Même si l'équipe de New York fini par perdre son match, elle a apprécié le moment, c’est magnifique, tellement qu'elle se sent d'humeur à échanger leur premier baiser. Ce baiser rend la soirée encore plus magnifique, elle se retrouve comme envoûtée par la douceur et la chaleur de ce baiser et des caresses de son rencard. Nicolas est content, ses efforts portent leurs fruits. 
Au quatrième rencard elle lui raconte ce qui a motivé son choix d'entrer dans la police. C'est lié à un drame personnel, plus précisément suite à la mort de son frère aîné. Avant elle étudiait les relations humaines à la fac mais quand son frère est mort elle a dû changer pour devenir flic et venger la mort de cet être cher qui était restée impunie. C'était juste un braquage qui avait mal tourné dans son appartement. Plus ils sortent ensemble, plus Isabelle apprécie le personnage que Nicolas ne joue rien que pour la séduire.
Au cinquième rencard, Isabelle explique à Nicolas que c'est une relation sérieuse qu'elle cherche, et avec un peu de chance se marier pas forcément avec lui mais à 28ans, elle n'a plus vraiment le temps de jouer les gamines écervelées. Nicolas fait alors semblant de comprendre ce qu'elle ressent et pire que c’est également ce qu'il cherche. Isabelle se sent heureuse et soulagée de savoir qu'ils sont tous les deux sur la même longueur d'onde à ce sujet. La discussion tourne alors sur la plus grande bêtise de jeune qu'ils avaient pu faire. Pour Isabelle, c'était d'avoir embrassé une fille quand elle était à la fac après une soirée bien trop arrosée, elle n'a jamais voulu y réfléchir mais il se pourrait même que soit allé plus loin. Nicolas aurait bien aimé en apprendre les détails. Pour lui c'était de se teindre les cheveux en bleu. On peu croire que ce n’est pas si dramatique que ça mais ça l'est, quand il était au lycée, il ne connaissait pas grand chose de la mode et c'était là l'un des choix les plus nuls qu'il avait eu à faire.
Le résultat était horrible.
- J'aurais bien aimé voir ça.
- Bah tu peux.
Dans son portefeuille Nicolas garde cette photo pour ne jamais oublier à quel point il était un adolescent stupide. Isabelle regarde la photo et comme il le disait c'était horrible comme spectacle mais aussi très hilarant. Tellement que sa glace finie par terre. Ce qui la dégoûte et le reproche à Nicolas qui lui était charmé de la voir regretter sa glace comme une gamine de douze ans.

Cela fait désormais six semaines que le couple se fréquente, et c'est là, la relation la plus longue que Nicolas n'ait jamais eu de toute sa vie alors même qu'il est âgé de 30ans et il commence vraiment à trouver le temps long. C'est alors qu'arrive le septième rendez vous. Après un dîner romantique au restaurant, bercé par un orchestre, Nicolas raccompagne Isabelle chez elle, c’est avec un doux baiser qui lui dit au revoir, mais la demoiselle ne le laisse pas partir. Elle l'invite à monter dans son appartement pas pour discuter, la patience de Nicolas va être récompensée.
Ce n'était pas prévu au programme mais Isabelle estime que c'est le bon moment, elle le ressent en elle.
Nicolas lui, il est arrivé à ses fins et couche avec Isabelle. C'était un moment magique pour les deux partenaires. Alors qu'Isabelle pense que les choses évoluent positivement, Nicolas réfléchit déjà à comment s'éclipser mais il renonce vite à cette idée, le risque étant trop grand, il a peur qu'elle se réveille pendant sa tentative de fuite et qu'elle perde son calme avant de le trouer le corps de balles. Il est donc resté passer la nuit. Il n'a même pas eu à le regretter, le matin, ils ont pris une douche, avant de coucher de nouveau ensemble.
Comme c'était dimanche, Isabelle aurait aimé qu'il reste encore un peu plus longtemps voire toute la journée mais Nicolas décline prétextant avoir rendez vous avec sa mère Angela. Elle le laisse donc partir à contre cœur et s’impatiente déjà de le revoir mais il lui ne partage aucunement les mêmes sentiments que la demoiselle.
Le lendemain de ce jour, Isabelle a été confrontée à l’horrible réalité. Contrairement à ce qu'elle croit et souhaite, Nicolas ne l'a plus et ne décroche plus à ses appels, il a même supprimé son compte sur Lovers et comme il ne l'avait pas invité chez elle, il n'avait pas à craindre de la voir débarquer chez lui un jour à l'improviste. Tout c'était passé comme il l'avait souhaité à une exception près, c'était trop long.

Isabelle avait été très choquée par l'attitude ignoble qu'avait eu Nicolas à son égard, quand elle avait fini de vivre dans le déni, et lui trouver n'importe qu'elle excuse pour justifier les actes de son ancien amant, à espérer qu'il allait rappeler, qu'il n'était pas ce genre de mecs grossier qui ne considèrent les filles que comme de la viande, elle s'est mise à pleurer, la seule vérité c'est que ce mec n'est pas celui qu'il voulait faire croire. C’est un horrible et odieux personnage, le genre qu’on a envie de castrer. Sa copine et équipière Joyce est désolée pour elle, regrettant même d'avoir eu à l'envier. Pour l'une comme pour l'autre et pour n'importe quelle fille sensée, ce genre de comportement ne peut être acceptable. Cependant Isabelle ne pouvait plus rien y changer, même si elle aurait aimé remonter le temps et ne pas répondre à son message, c'est impossible, alors qu'elle pensait avoir trouvé un prince charmant ou du moins un homme digne de ce nom avec qui peut être construire une vraie relation comme elle l'avait toujours rêvée, elle avait juste rencontré le diable.
Pour se sortir ce mauvais épisode de la tête, elle se replonge à fond dans son travail, notamment sur l'enquête en cours dans elle s'occupe avec Joyce qu'elle avait un peu délaissé pour se consacrer à sa relation et portant sur le démantèlement d'une des familles les plus imposante de la mafia New Yorkaise qui réussit même jusqu'à corrompre les policiers et tout le système judiciaire allant des juges aux avocats en passant par le procureur, il s’agit de la famille Rodriguez, une avec qui il ne faut pas plaisanter et qui touche plusieurs domaines comme les assassinats, les trafics sexuel et de drogues, et bien d'autres crimes odieux pouvant provoquer des cauchemars à toute personnes pas du tout préparée.
- Tu es sûre que tu veux continuer à t'occuper de cette affaire Isabelle ?
- Oui bien sûr, Capitaine.
Isabelle a déjà beaucoup perdu avec cette enquête, elle ne peut pas renoncer maintenant. En réalité c'est cette histoire avec Nicolas qui l'a remotivé, même si elle voulait s'accorder du temps, elle reconnaît que c'était une erreur d'y prêter si peu attention. Il y a déjà un an et demi, elle enquêtait sur cette affaire avec son équipier de l'époque et également son petit ami David Crane. C'était une bonne personne sur qui on pouvait compter en permanence sur n'importe quel sujet, un homme bon, un merveilleux flic et un parfait amant, elle aurait voulu l'épouser mais cette organisation mafieuse en a décidé autrement en l'éliminant.
C'est pour cette raison qu'elle ne peut abandonner et ne peut plus se laisser divertir.

Un soir en rentrant du boulot, Nicolas est victime d'un accident de la circulation, sa voiture se fait emboutir par un poids lourd. Il se réveille à l'hôpital, le pied dans le plâtre environ trois heures plus tard, ses jours ne sont plus en danger mais il avait tout de même perdu un rein. Sa mère Angela et son père Olivier sont présents à son chevet. Sa maman est énormément triste et ne cesse pas de pleurer, elle n'aurait jamais pu supporter de perdre son fils unique, Olivier essaie de la calmer car après tout, leur enfant était bien vivant. Nombreux de ses collègues de bureau sont passés le voir et prendre de ses nouvelles, celui qui revient le plus souvent est bien sûr son ami le plus roche Marc, très croyant ce dernier ne voyait dans tout ça que le retour du karma, après tout cet accident qui aurait bien pu lui coûter la vie était survenue 72h après qu'il ait piétiné le cœur de la jolie Isabelle. Pour Nicolas, tout cela n'avait pas de sens, il est à l’hôpital c’est tout simplement parce qu'il n'avait pas fait suffisamment attention. Cependant, quelque soit la signification de cet accident, Marc espère que son ami va décider de voir la vie avec un peu plus de sérieux et de considération, il parlait bien sûr de celle des autres (des femmes en particulier) et non de la sienne comme il le croyait. Nicolas, aime bien son ami mais pas son côté moralisateur, et enfant de cœur donneur de leçon. Il n'apprécie pas le fait qu'il veuille lui imposer sa façon de voir le monde, la seule vie qui lui importe, c'est la sienne et non celle des autres. Restant fidèle à lui même, le don juan se lance dans une opération de séduction de la jeune infirmière qui s'occupe de lui et réussi à obtenir d'elle bien plus qu'une relation infirmière-malade. Rien ne pouvait freiner son train de vie. Après tout, on ne vit qu'une fois, Nicolas trouve stupide de se priver des petits plaisirs de l'existence et une vie de famille bien rangée ce n'était pas pour lui.

Menant leur enquête, Isabelle et Joyce se rendent dans l'appartement d'un dealer présumé en lien avec la famille mafieuse de Rodriguez. L'homme Nathan Forman ne s'est pas montré coopératif, il a refusé de répondre aux questions et dès que l'occasion s'est présentée, il a fui en montant sur le toit de son immeuble. Les deux lieutenants l'ont coursé mais il n'était pas près à se laisser faire prisonnier, ils ont sauté de toits en toits jusqu'à réussir à échapper au duo de lieutenant. Isabelle est dégoûtée d'avoir laissé s'échapper leur seule piste. La seule qu'elles avaient réussi à avoir en un mois.  Joyce également, quand les témoins ne disparaissent pas, ils ont peur de parler. Ou bien si ce sont des complices, impossible de leur soutirer des informations. Cette situation est très énervante, elle est tellement dépitée qu'elle avait besoin de se divertir un moment alors le soir venu, elle a emmené Isabelle dans un bar pour boire et discuter mais surtout se détendre entre filles, il y avait également deux autres filles Nathalie et Carla Spencer des jumelles qu'elles avaient rencontré lors d'une affaire il y a quelques mois sur un tueur de prostituées. 
Sortit de l'hôpital une semaine plutôt, Nicolas s'est rendu avec Marc dans un bar de la ville, passé un mois dans un lit d'hôpital était si peu intéressant qu'il voulait sortir pour se rattraper, s'amuser, se divertir et choper des meufs. Ils jouent tous les deux au billard et boivent des bières. Marc est bien plus doué et cela énerve son ami. Il s'absente un moment et se rend au bar pour commander d'autres bouteilles, là bas, il croise une belle fille qu'il n'a pas pu s'empêcher de draguer, il s'agit d'Estelle, une magnifique fille a la peau brune comme ses cheveux. En bon dragueur Nicolas a su susciter l'intérêt de son interlocutrice très facilement avec des compliments bien placés et des blagues plutôt marrantes. Si bien que, le courant est vite passé entre eux, elle est très vite tombée sous son charme mais ne pouvait tenir la discussion plus longtemps car ça faisait déjà un moment qu'elle avait quitté ses copines. Elle lui donne sa carte de visite afin qu'il la contacte plus tard. Quand Nicolas la regarde s'éloigner, il aperçoit, assise dans un box du bar Isabelle et ses copines, il s'est senti mal à l'aise et à tout de suite entrevue la discussion pénible qui pourrait suivre si jamais ils viennent à se croiser. Et c'est vraiment hors de question, la soirée venait à peine de commencer mais il ne pouvait pas rester plus longtemps. Il s'éclipse à l'extérieur, et explique à Marc par sms pourquoi il ne peut rester et prend un taxi pour rentrer fissa chez lui. Marc l’appelle n'y croyant pas mais quand il réalise qu'il est déjà dans un taxi, il est bien obligé. Il est curieux de savoir pourquoi il fuit ainsi s'il n'avait rien à se reprocher comme il l'a toujours dit. Nicolas maintient son raisonnement, tout ce qu'il veut éviter, ce sont des discussions embarrassantes. Marc ne comprend plus car son raisonnement est contradictoire. Nicolas abrège la conversation et raccroche. Cependant il sait que son ami a raison, il est conscient qu'il n'avait aucune raison de fuir mais ne peut s'expliquer à lui même son geste. 
De leurs côtés les filles s'amusent bien, elles discutent de leurs différentes occupations et de leur travail. Les jumelles sont toutes les deux restauratrices et pour elle, les affaires marchent parfaitement bien et en amour également, la seule n'étant pas logée à la même enseigne qu’elle c’est Isabelle et en matière de relation amoureuse. Joyce venait également de se trouver un petit copain depuis une semaine. Elle raconte à leurs copines ce qu'a vécu Isabelle, et lui vient une idée. Joyce voudrait mener des recherches sur le dénommé Nicolas avec les ressources de la police pour le retrouver et ensuite échafauder un plan pour lui faire payer son odieux comportement mais Isabelle ne veut pas le faire, elle n'y voit aucun intérêt. Ce qu'elle veut c'était tourner la page, réfléchir à un plan pour se venger ne l'aidera pas du tout au contraire cela la ramènera indéniablement en arrière, à ce moment où elle était déprimée.   Même si le plan venait à être un succès, cela flatterait juste son égo au mieux, le pire serait de n'en tirer aucune satisfaction. Cependant dans un cas comme dans l'autre, ça n'effacera pas ce qui lui est arrivé. Joyce le sait mais son argument est que cela aurait pu servir de leçon à Nicolas. Les jumelles sont aussi partagées à ce sujet mais Isabelle essaye et réussi à changer de sujet c'est comme ça qu'elle et Joyce prennent rendez vous pour la semaine prochaine afin d'aller manger dans le restaurant de leurs copines.

Nicolas est dans un restaurant attendant Estelle la fille avec qui, il a rendez-vous. Quand elle franchi le seuil de la porte, il est choqué par sa beauté et ne peut que jubiler intérieurement de la chance qu'il a de pouvoir sortir avec elle. S'en rendant compte juste après, il fait une comparaison avec Isabelle et c'est à elle que va sa préférence. Ayant chassé cette pensée, il décide de se consacrer à son nouveau rencard.
Estelle s'approche de lui et ils échangent des salutations, un compliment par ci, un autre par là et elle est devenue incroyablement rouge. Autant dire que le rendez vous commence sur une magnifique note. Pendant le dîner, Nicolas remarque que son rencard porte à son doigt une alliance, elle est gênée, pensant que ça poserait un problème, d'habitude, elle la range dans son sac mais cette fois ci elle a oublié. Elle a donc expliqué que son mariage bat de l'aile ses derniers temps. En plus du fait que c'était avant tout un mariage par profit, ce qu'elle voulait c'était se sortir de la misère mais aujourd'hui elle est bloquée et regrette énormément son choix.
- Je suis désolée de ne vous avoir rien dit et d'être passée pour une autre.
- Ne vous en faites pas Estelle, je peux comprendre votre situation.
Nicolas ne voyait pas de problème à tout ça, même au niveau de la justice ou de la morale. Tout ce qui lui importe est de satisfaire ses propres penchants et ses pulsions sexuelles en font parties.
Le soir même, après le dîner, le couple prend une chambre dans un hôtel de la ville et couche ensemble. Un moment agréable qui dure pratiquement toute la soirée, leurs deux corps sont en parfaite symbiose. Cependant comme toute chose a une fin, le couple doit se séparer tard dans la nuit aux environs de 4h afin de vaquer chacun à leurs occupations respective le lendemain.

Isabelle et Joyce se rendent sur les lieux d'un homicide non loin de leur localisation actuelle après avoir entendu l'appel à la radio. Le mort dont il est question est le suspect qu’elles n'ont pas pu interroger dans l'affaire de la famille mafieuse, Nathan. Il est allongé sur le trottoir avec deux balles dans la poitrine ce qui est sans aucun doute la cause du décès.
- Pourquoi on l'a tué ? Qu'est ce qui m’échappe ?
- Ne va pas te rendre malade, c'est un criminel de moins dans nos rues, on ne va pas le pleurer.
Ce point de vue de Joyce, Isabelle ne le partage absolument pas, toute vie est précieuse à ces yeux même celle de la pire ordure d'autant plus que cela venait jeter de nouveau une ombre sur une affaire déjà bien complexe. Mais comme Joyce a faim, trouver les réponses à ces questions n’est pas pour sa priorité.

Nicolas vit un rêve éveillé, ça fait deux semaines qu'il fréquente Estelle, dans d'autres circonstances il aurait arrêté de la fréquenter au bout de deux soirs voire trois mais cette relation comporte un si gros avantage qu'il ne pouvait pas ignorer "le sexe sans attache". Comme elle est mariée, Nicolas avait là, la certitude de ne pas la voir demander plus comme l'aurait fait Isabelle ou une autre taillée dans le même bois avec les mêmes aspirations. Ils enchaînent les rendez vous dans les restaurants, dans les bars mais le plus fréquemment dans les hôtels. Les deux partenaires adorent leur moment passé ensemble mais plus encore ceux sans vêtements.

L'enquête sur la famille mafieuse de Rodriguez prend un tournant inattendu et insoupçonné jusqu'ici par la police de New York. En effet la nuit dernière avait éclaté un règlement de comptes opposant des membres de la famille Rodriguez fichés par la justice et d'autres assaillants armés, ce qui laissait à supposer que la mort de Nathan n'était pas un cas isolé. À ce rythme la ville courait vers une guerre de gangs. Isabelle n'a aucune explication à fournir au capitaine Morgan, des témoins se taisent, d'autres meurent, elle n'avait plus aucune piste exploitable. Le capitaine de police ne pouvait accepter plus longtemps une situation aussi déplorable dans sa ville, Isabelle promet de régler cette affaire. Ce que Joyce est impatiente de voir, sans aucunes pistes, elles ne peuvent commencer leur enquête nulle part autant dire qu'elles nagent surplace.
Estelle entre chez elle, dans une magnifique villa avec piscine, elle marche sur la plante des pieds dans l'espoir de ne pas attirer l'attention mais pas de chance, son mari l'attend dans le salon depuis presque trois heures. Elle prend peur en se rendant compte de sa présence.
- D'où tu viens comme ça ?
- J'étais sortie dîner avec une vielle amie de retour en ville et après on a bu quelques verres, discutées mais sans vraiment prêter attention à l'heure. Je suis désolée.
Son mari n’y croit pas, depuis quelques semaines, elle rentrait toujours tard, il avait bien remarqué ce détail néanmoins il espère pouvoir encore lui faire confiance parce qu'elle est bien placée pour savoir ce qui arriverait si jamais elle venait à lui mentir et qu’il le découvre.
Au déjeuné survenu le lendemain entre elle et Nicolas, Estelle raconte la peur que lui a fait son mari la veille, elle est tellement apeurée qu'elle aimerait même arrêter de le voir cependant il s'y oppose catégoriquement.
- Tu ne comprends pas Nicolas, cet homme est dangereux.
- Il ne me fait pas peur, je pourrais te protéger moi. Je fais du judo.
Nicolas n'a pas peur de son mari et il n'allait pas le laisser les séparer. Estelle est choquée et apprécie son soutien, elle ne pensait pas qu'il l'empêcherait de s'éloigner pourtant c'est ce qu'il fait mais pas pour les raisons qu'elle pourrait imaginer.  Ce n'est pas qu'il tient à elle mais il ne veut pas la laisser partir aussi facilement. Il ne refuse rien que l'idée de perdre une partenaire sexuelle telle qu'elle.

Isabelle et Joyce repassent en revue ce qu’elles savent de l'organisation criminelle de José Rodriguez, elles ont beau savoir que cet homme est un criminel, un véritable danger public, elles ne peuvent rien contre lui, ou plutôt elles ne peuvent rien faire en l'absence de preuves solides et indubitables, pourtant c'est exactement là le problème car c'est bel et bien ce qui leur manque. Toutes les informations qu'elles peuvent posséder comme le nom des ses complices présumés, de ses fournisseurs, ou la connaissance de son aérodrome clandestin ne sert à rien.
Après une discussion téléphonique, Isabelle se dirige dans le bureau du capitaine, elle venait de recevoir une information de la part de l'un de ses indique fiable (mais anonyme afin de lui éviter des ennuis avec la mafia) l'heure, la date et la localisation du prochain chargement de drogue (plus précisément d’héroïne) que devait recevoir la famille Rodriguez. Le capitaine lui donne la permission avec l’espoir qu'elle aura des résultats probant cette fois ci.
Isabelle passe à l'appartement de Joyce, qui est en train de jouer avec son petit garçon Jonathan. Isabelle a découvert récemment que le père de cet enfant est l'ami de Nicolas. Quand Isabelle lui avait dit qu'il travaille à la banque fédérale, elle ne pouvait pas s'y attendre, rien qu'à New York, ils ont plus d'une centaine d'employés alors qu'ils soient amis comme elles étaient une sacrée coïncidence. Isabelle aussi était perturbé par cette nouvelle, elle réalise qu'avec le lien entre sa meilleure amie et son ex époux qui est le meilleur ami de Nicolas, un jour elle pourrait le rencontrer de façon fortuite et elle ne sait même pas comment réagir dans ce cas de figure.
Isabelle fait savoir à Joyce que ce n'était pas une visite de courtoisie plutôt une visite professionnelle et lui annonce qu'elle a une piste pour l'affaire en cours. Joyce est dégoûtée, contrainte et forcée de remettre son fils entre les mains de Marc or qu'ils se faisaient tous les deux une joie de passer la journée ensemble.
Joyce et Marc, s'étaient mariés il y a cinq ans, à l'époque, elle était déjà maman mais leur mariage a vite tourné court à cause de divergence d’opinions, le divorce va se passer à l'amiable et comme elle était encore dans l'armée, Marc a pris soin de Jonathan et ce même après sa démission parce qu'elle va par la suite entrer dans la police et veut pas que son fils soit en danger à cause de son métier.
Même avoir découvert l'heure et lieu du débarquement d'un navire transportant des kilos d'héroïnes ne change absolument rien. Quand le duo de lieutenant s'est présenté sur le port pour prendre les différents acteurs en flagrant délit pour les faire prisonniers et avoir des gens avec qui parler pour espérer en finir, il n'y avait personne sur les lieux. Enfin pas totalement, le chef de la famille avait eu vent de la descente de police prévue et a donc différé son opération et décidé de se débarrasser de ses deux lieutenants qui ne cessent de se mettre en travers de sa route.
La demi douzaine de mafieux présent sur le lieu de l’échange engage alors le combat contre les deux lieutenants de police Joyce et Isabelle.  Elles réussissent à tuer cinq d'entre eux mais le sixième, Isabelle décide de la garder en vie pour le faire prisonnier. Joyce appelle le 911, la scientifique et la morgue pour ramasser les cadavres et trouver des indices.
Juste après, ils ont placé leur prisonnier dans une salle d'interrogatoire pour avoir des aveux de sa part et toutes les informations nécessaires pouvant incriminer José Rodriguez mais même son nom il ne voulait pas le dire.  En scannant ces empreintes, ils n'ont pas de nom, elles déduisent que c'est donc un clandestin qui doit beaucoup à la mafia donc il n'y avait certainement aucune chance de le voir parler. Une idée traverse l’esprit de Joyce.
- On va l'obliger à parler.
- Non tu n'y pense pas ?
Joyce ne fait pas allusion à la torture, mais à la menace. Dans la prison de Rikers est enfermée plusieurs membres du gang rival à cette famille mafieuse et l'y enfermer serait un véritable enfer sur terre. La seule chance pour lui de l'éviter serait de causer et de signer des aveux. Mais même cette menace n'était pas suffisante, aux yeux de ce mafieux, sa sécurité n'avait pas d'importance en tout cas pas plus que celle de son chef. Joyce et Isabelle se sont donc heurté à un vrai mur, cette menace était là, leur seule carte en main. Isabelle propose de sortir et de mener une enquête minutieuse au sujet de cet homme en commençant par envoyé les empreintes de leur suspect à l'ambassade mexicaine. Joyce, elle, va prendre une tasse de café, elle déteste ce genre de situations inextricables. Quand elles retournent dans la salle d'interrogatoire après quelques minutes, elles constatent que leurs suspects à été égorgé. Encore une fois, comme au port, une taupe au sein de la police vient de saboter leur enquête. Folle de rage, Joyce rigole et jette sa tasse par terre.
- Pourquoi on ne le tuerait pas simplement ? J'ai reçu un entraînement de sniper à l'armée.
- Non c'est impossible.
- Si je peux le faire. Je me poste dans un bâtiment au moins à dix mètres avec le bon fusil et c'est plié.
Isabelle était fortement opposée à ce genre de pratiques, se débarrasser d'un criminel on en devenant soi même un ne résout rien, cela crée simplement plus de problèmes. Mais il était vrai qu’elles ont besoin d'une solution contre cet homme ignoble qui pourri le monde, après la mort de leur suspect dans le poste de police, elle ne peut plus jouer selon les règles et elle a une idée pour l'exécuter elle aura besoin de l'aide de sa fidèle partenaire mais aussi de commettre un petit crime.

Nicolas et Marc discutent d'Estelle, comme on peut s’y attendre ils ne sont pas du même avis.
- Mais tu es un grand malade ? Tu n'as donc aucune limite ? Laisse-la en paix si elle est mariée.
Nicolas regrette déjà d'en avoir parlé à Marc, il se retrouve obligé de l'écouter lui faire un sermon et essayé de le raisonner afin qu'il puisse prendre la plus intelligente des décisions c’est-à-dire rompre avant qu'il ne se produise quelque chose d'irréparable, mais sans réussite. Nicolas reste sur ces positions, une jolie femme, avec un corps sexy, avec qui il pouvait coucher sans avoir à craindre de l'entendre parler de mariage on ne la laisse pas filer comme ça. C'est absurde.
- Non en réalité, ce qui est absurde c'est ta résolution à toujours vouloir faire le mal quelque soit la situation
Las des conseils que lui prodiguent son ami, Nicolas rentre chez lui où une mauvaise surprise l’attend. À appartement des hommes armés sont venus lui rendre visite et pas pour prendre le thé.
Une bagarre éclate entre lui et ses hommes au nombre quatre, étant en infériorité numérique, Nicolas se fait battre et assommé puis attaché et bâillonné avant d'être mis dans le coffre d'une berline noire garée en bas de son immeuble.

Joyce et Isabelle sont toutes les deux assises dans une voiture garée à proximité d'une grande et luxueuse villa. Il s'agit de celle du chef de la mafia mexicaine José Rodriguez, celle sur qui elles enquêtent depuis des mois et qui est sans cesse piétinée par une ou des taupes au sein même des forces de police. Isabelle avait de ce fait décidé d'infiltrer la maison afin de trouver n'importe quelle preuve pouvant les faire tomber. Joyce est contre tout ça, elle ne veut pas la laisser faire car c'est trop dangereux mais il lui est impossible de la raisonner, Isabelle est fermement décidée à agir.
- D'accord je te laisse faire mais tu n'as que dix minutes pour agir. Si tu n'es pas ressortie avant j'appelle des renforts.
- J'ai compris.
Estelle est dans le salon, avec son mari, ils discutent tous les deux et la situation à l'air tendue. Son mari tient absolument à rencontrer l'amie de sa femme avec qui elle passe le plus clair de son temps, Estelle ne cesse de trouver des excuses pour y échapper. Son mari dépose alors une enveloppe sur la table basse entre eux avant d'inviter son épouse à l'ouvrir. Ce qu'elle fait avant d'être prise de surprise et de peur.
- C'est à cause de ça que tu ne veux pas me présenter ton amie ?
- Attend José...
- Ce n’est pas ce que je crois ? Mais c'est pourtant clair, cette amie n'est pas une fille mais l'homme avec qui tu me trompe.
Les clichés des photos représentent Estelle et Nicolas en tête à tête dans un restaurant en train de dîner ou les montrant dans des positions ne laissant pas place au doute quant à leur réelle relation. José est furieux, il est au courant de la liaison de sa femme depuis le début. Il aurait laissé couler si elle avait bien voulu suivre son conseil quand il le lui avait demandé. Il voulait lui faire confiance mais elle avait osé le mentir en dépit de ce qu'elle savait qui lui arriverait. Il l'avait mis en garde mais elle n'en avait fait qu'à sa tête. Estelle ne sait plus quoi dire. En plus de le tromper, elle joue les indiques pour la police ce qui le déçoit encore plus. Au même moment Gabriel emmène dans le salon Nicolas attaché les mains dans le dos devant José. Les deux partenaires sont désormais dans une position bien critique qu'aucun des deux n'avaient vu venir.
Juste après une voiture qui rentre dans la résidence, Isabelle s'infiltre dans la résidence en sautant par dessus la clôture. La résidence est très grande du coup elle ne savait pas vraiment par où aller. De plus il y a beaucoup de caméras ce qui fait qu'elle est obligée d'évoluer avec prudence mais cela ne lui empêche pas se faire attraper avant même de pouvoir trouver quoique ce soit de compromettant ou d'inquiétant.
Ça fait bizarre à José de rencontrer celui qui baise sa femme, il prend l'arme de Gabriel son fidèle lieutenant et la pointe sur sa femme et son amant l'un après l'autre ne sachant pas par qui commencer. Les deux coupables essayent de le supplier et d'avoir la vie sauve mais en écoutant les jérémiades de sa femme c'est elle qui se prend en première une balle en pleine tête. Il était sincèrement amoureux de sa femme, mais il ne pouvait pas lui pardonner. C'est vrai qu'il était plus vieux qu'elle de 20 ans mais il avait pensé naïvement qu'elle l’aimait aussi sincèrement. La rage, la tristesse et le chagrin ont eu raison de lui. C’est à elle qu’il en veux plus mais ce n'est pas pour autant que Nicolas va échapper à son sort, José Rodriguez pointe son neuf millimètre sur Nicolas et se prépare à tirer mais au même moment un autre de ses subalternes amène avec lui Isabelle qu'il avait attrapé. La première chose qu'elle voit, c'est le cadavre d'Estelle ce qui lui fait froid dans le dos.  Quand elle a entendu ce coup de feu, il ne lui était pas venu à l'esprit qu'un meurtre avait été commis. En cherchant à croiser le regard de José Rodriguez, elle constate la présence de Nicolas.
- Enfoiré, ce n’est pas étonnant que tu sois un mafieux. Oh non, qu'est ce que j'ai fais? Comment j'ai pu coucher avec un mafieux ?
- Ouvre bien tes yeux idiote.
- Qui tu traites d'idiote, sale pervers ?
En regardant attentivement la situation, elle réalise qu'il n'avait pas l'air complice mais plus l'air d'être dans de sales draps. Elle regarde la femme morte au sol.
- Bon c'est qui elle ?
José est déjà vraiment sur les nerfs et la présence d'Isabelle n'aide pas. Sa colère augmente quand celui qui l'a capturé explique que c'est un flic. Gabriel l'ayant reconnu ajoute qu'il s'agit du lieutenant de police qui a mis un point d'honneur à tous les faire tomber.
- J'en ai marre de tous ces gêneurs. On n'a qu'à la tuer également.
Nicolas se sait fini, il est conscient qu'il ne pourra absolument pas sortir d'ici vivant. Mais Isabelle n'abandonne pas du tout.
- Vous ne pourrez pas me tuer.
Conformément à son accord avec Joyce, les renforts arrivent. Ça fait dix minutes qu'elle n'a pas donné de nouvelles. Donc la tuer elle et Nicolas ne serait pas forcément à leur avantage car ils ne pourront pas se débarrasser des corps. Isabelle finit par croire que ce n'est pas une si mauvaise idée car avec sa mort, la police aura toutes les preuves nécessaires et lui ne pourra plus s’échapper. Avec un sourire narquois, Isabelle invite José Rodriguez à la tuer. Elle est peut-être prête à mourir mais ce n’est pas le cas de Nicolas et il ne se fait pas prier pour lui dire le fond de sa pensée. Isabelle n'a pas du tout envie de parler à Nicolas mais, elle ne sait pas comment l'ignorer. Elle pensait avoir tourner la page depuis presque trois mois que leur relation avait eu lieu et son horrible trahison mais ce n'est pas le cas, elle bouillonne de rage intérieurement. José est au bord de la crise de nerf, l'arrogance d'Isabelle l'a encore plus énervé, il est vraiment décidé à la tuer elle et celui qui lui a volé son épouse mais au moment où il allait appuyer sur la détente, ils entendent tous les sirènes de la police faisant sourire Isabelle et rassurant Nicolas.
Joyce qui attendait dans la voiture le retour de son équipière avait tenu parole en appelant la cavalerie. Malheureusement, ils n'ont pas eu accès à la résidence, Rodriguez joue l'une des cartes judiciaires qu'il connaît.
- Pour entrer chez moi, il vous faut un mandat. Vous ne pouvez pas vous pointer chez moi et m'accuser d'avoir séquestré un lieutenant de police.
- Espère d'enfoiré. Si tu as fait du mal à Isabelle, crois-moi tu vas le regretter.
- Évitez les menaces puériles lieutenant et déguerpissez de ma propriété.
Les policiers impuissants ne peuvent rien faire d'autre que de s'en aller. Joyce remonte dans la voiture, se positionne derrière le volant et réfléchis à ce qu'elle pourrait faire pour venir en aide à son amie.
Isabelle et Nicolas sont tous les deux enfermés dans le bureau de Rodriguez. Le lieutenant n'est pas sur place, elle regarde un peu partout deux choses. La première, d'éventuelles preuves contre son ennemi, et la deuxième, un moyen de s'échapper de cette résidence. Cependant Nicolas ne comprend pas, car maintenant que la police était présente sur les lieux, il estime qu'ils n'ont plus rien à craindre. Isabelle est déçue, elle sait qu'il n’est pas flic mais même dans les séries policières diffusées à la télé, on apprend que la police ne rentre pas comme ça chez les gens. La seule raison pour laquelle Joyce son équipière a appelé la cavalerie c'est pour lui donner une porte de sortie, un moyen de s'échapper.
- Tu vas m'emmener avec toi n'est-ce pas ?
Isabelle s'arrête de chercher en l'écoutant parler.
- Pourquoi je ferais cela ?
- Parce que tu es de la police et que tu es censé protéger la population civile.
Isabelle, à cet instant aurait aimé avoir le cœur de pierre circonstanciel de Joyce car elle, elle l'aurait abandonné sans hésitation. Mais Isabelle n'en est absolument pas capable. Comment pourrait-elle faire une chose pareille ? C'est carrément au dessus de ses forces. Elle ne peut donc qu'accepter mais avant elle veut savoir pourquoi il se retrouve dans une telle situation. Nicolas n'était pas près à aborder le sujet, il est conscient que c'est un peu honteux mais fini par répondre à la question.
- Non ce n’est pas sérieux ? Tu as commis un adultère avec la femme d'un dangereux parrain de la mafia ? Tu es débile ou quoi ? Il faudrait te la couper.
- Je n’étais pas au courant.
À peine il a prononcé ces mots, Nicolas se rend compte que ce n'est pas une excuse, c'est vrai qu'il n'était pas au courant que le mari de son amante était un mafieux et Estelle avait voulu renoncer à cette relation, il l'a convaincu du contraire et maintenant elle est morte par sa faute. Quand Isabelle lui a dit qu'elle espère qu’il ira en enfer Nicolas n’a pas su quoi répondre à ça.
Les hommes de main de Rodriguez sont venus récupérer les deux prisonniers mais contrairement à ce qui a été prévu en amont leur exécution ne se fera plus sur les lieux. Ils sont tous les deux balancés dans le coffre d'une voiture avec à leurs côtés, le cadavre d'Estelle. Isabelle n'avait trouvé aucune solution pour les sortir bien qu'à contrecœur, elle et Nicolas de cette situation périlleuse mais pendant sa réflexion elle sent un truc lui chatouiller les fesses et c'est très désagréable.
- Arrête de me triporter
- Eh je n’ai rien fait.
Bien que Nicolas dît ne rien faire, Isabelle sent bien qu'il se passe quelque chose dans son dos et dans son dos il n'y avait que lui.  Nicolas est formel, il ne lui a pas touché les fesses mais c'est vrai qu'une partie de son corps fait quelque chose. Isabelle est écœurée de constater qu’enfermer dans le coffre d'une voiture, roulant vers une mort certaine avec un cadavre à leurs côtés, il pense au sexe.
- Je n'y peux rien, c'est une réaction normale après tout. J'ai tes fesses collées sur moi. Et cela me rappelle de bons souvenirs.
- S'il te plaît arrête de parler.
La voiture arrête de rouler, les mafieux sortent du coffre les deux ex l'un après l'autre et les oblige à s'agenouiller au bord de l’East river. Nicolas n'aurait jamais imaginé mourir ainsi, Isabelle, elle, regrette de devoir mourir aux côtés de cet homme dégueulasse qui l'avait traité comme une merde.
- Vous n'avez rien à dire ?
- Non arrête Diego, on va abréger. J'ai faim.
Après ces deux phrases, les deux ex, condamnés à mort entendent deux coups de feu, ce ne sont pas eux qui meurent mais plutôt leurs deux bourreaux. Nicolas et Isabelle viennent d'être sauvés par Joyce, qui se dépêche ensuite des les détacher.
Isabelle, rassurée se jette dans les bras de sa copine.
- Tu ne vois que ça ne te réussi pas de jouer les intrépides ?
- Comment tu as su ?
- J'ai suivi cette voiture depuis la résidence de Rodriguez.
- Merci mademoiselle.
Joyce se tourne vers Nicolas, quand Isabelle le présente, elle confirme que c'est celui dont elle lui avait parlé. Joyce furieuse lui donne un coup de poing dans le nez ce qui le fait signer mais elle n'estime pas ce châtiment corporel suffisant et ajoute un coup de genou dans son entrejambe. Nicolas souffre de douleurs.
- Vous n'avez pas le droit de me faire ça. C'est de la violence policière.
- Je n’ai rien vu moi.
Isabelle est contente de ce que Joyce venait de faire, elle même n'aurait jamais eu le courage de faire ça parce que ce n’est pas permis par la loi, mais elle pouvait au moins faire semblant de n'avoir rien vu.


Les policiers et le légiste se sont rendus sur les lieux. Ils ont examiné les cadavres et la voiture mais comme on peut s’y attendre, ils n’ont rien sur eux pas de cartes d'identité ou toute autres pièces et tout autre indice pouvant faire avancer l'enquête.
Pour sa sécurité, et pour prendre sa déposition, Isabelle a emmené Nicolas au poste et l'a installé dans une salle d'interrogatoire dans laquelle Joyce se rend. Elle porte un gobelet en plastique dans lequel il y a du café mais ce n'était pas pour Nicolas comme il le pense, et boit son contenu. Elle estime ne pas avoir à le servir car après tout, il n'était pas dans un café ni un invité mais juste un indésirable. Elle s'assoit ensuite en face de lui, le regard sévère.
- Vous savez que j'ai encore mal aux boules.
- Estime toi plus tôt heureux d'être encore en vie.
Joyce n'est absolument pas un flic comme les autres, dans son esprit c'était clair que cet homme ne méritait pas de vivre. Si seulement elle avait su au moment où elle leur avait sauvé la vie à lui et Isabelle, qui il est, elle aurait attendu quelques secondes afin de le laisser crever et juste sauver son amie. Nicolas est choqué d'entendre de tel propos venant de la part d'un lieutenant de police, étant un menteur d'exception, il peut voir qu'elle ne plaisante absolument pas. Avant de quitter la pièce Joyce s'assure qu'il a compris qu'il n'a pas à espérer son aide quand il sera encore en danger. C'était ce qu'elle était venue lui dire. La gentillesse d'Isabelle l'énerve très souvent et ce genre de cas en est une illustration. C'est sûr qu'à sa place avec une telle occasion, elle aurait sans aucun doute pressé sur la détente depuis bien longtemps et le faire passer pour un accident et cela en étant certaine de pouvoir fermer l'œil la nuit et de garder sa psyché intacte.

Pendant ce temps Isabelle est avec le capitaine dans son bureau.
Le capitaine Morgan est fou de rage suite à l'escapade nocturne et solitaire d'Isabelle. Dire qu'il n'a pas apprécié qu'elle s'introduise illégalement chez José Rodriguez est un euphémisme et surtout pour ne revenir avec aucun résultat. Même les cadavres et la voiture des bourreaux n'ont servi à rien. Tout ce qu'elle aurait gagné ce n'aurait été qu'une mort gratuite mais aussi inutile. Isabelle ne peut que se confondre en excuse.
Cependant, Isabelle voyait le bon côté des choses, en y réfléchissant bien ce n'était pas une si grande bêtise. Car ils ont maintenant un témoin prêt à témoigner même si José Rodriguez n'est pas arrêté pour son trafic, il sera au moins incarcéré pour le meurtre de son épouse qui l'avait trompé, en plus de sa tentative de meurtre sur l’amant de sa femme et d’un lieutenant de police.
- Tu es sûr que celui là ne va pas nous lâcher au moment au crucial ? Comme les autres. 
C'est une question légitime.
Car depuis le début de l'enquête, tous les témoins qu'ils avaient pu réunir contre José Rodriguez et sa famille mafieuse sont pour la plupart mort et ceux encore envie se sont ravisés devant le danger de mort existant. Mais ce n'est pas encore le cas de Nicolas, s'en voulant d'avoir causé la mort d'Estelle, il veut faire ce qui est en son pouvoir pour la venger et c'était bien là la moindre des choses qu'il pouvait. Son sentiment de culpabilité était parfaitement justifié, s'il ne l'avait pas convaincu de rester avec lui et donc à continuer à tromper son époux elle n'aurait certainement pas perdu la vie de cette façon cette nuit
- Oui capitaine je pense qu'on peut lui faire confiance.
Du moins sur cette seule question pour le reste, elle n'en avait aucune idée.
- Cependant pour plus de sécurité, je vais le garder avec moi. Je ne veux pas que José le retrouve.
- Bonne initiative.

Isabelle n'est vraiment pas enchantée à l'idée de se retrouver de nouveau seule avec Nicolas dans son appartement mais elle n'avait pas vraiment d'autres endroits où aller et c'était dû au fait que quand elle est allée voir Nicolas pour lui dire qu'il allait passer la nuit avec elle dans son appartement le temps d'avoir un mandat d'arrêt contre José Rodriguez son regard s'est illuminé, elle a tout de suite compris que Nicolas venait d'avoir des flashbacks de leur unique nuit passé ensemble. C'était vraiment perturbant pour elle même si elle reconnaît que la partie sexuelle de leur relation c'était bien passée, pour aucune raison, elle ne voudrait remettre cela avec lui. C'est donc une chance pour elle que Joyce lui propose de venir dans son appartement à elle comme son fils est avec son papa et c'est tellement mieux. Elle est reconnaissante envers son amie pour son aide.

- Oui, il va témoigner contre vous.
- Je n'ai donc qu'une seule option qui s'offre à moi, le tuer. J'attends de vous que vous me renseigner sur l'adresse où il se planque.
- Cela va de soit. Après tout vous me payez pour ce genre d'occasions.
- Je suis content de notre collaboration.
José a mis un point d'honneur à tuer Nicolas pas seulement parce qu'il pourrait témoigner contre lui et l'envoyer sur la chaise électrique dans le pire des cas mais pour la seule et unique raison qu'il lui avait volé sa femme. Quelque soit ce qui pourrait lui arriver, il avait bien l'intention de prendre sa revanche.


Isabelle et Nicolas sont arrivés dans l'appartement de Joyce. Elle a préparé le dîner mais n'a pas servi Nicolas ce que Isabelle n'a pas trop apprécié alors elle a réussi à convaincre Joyce de lui donner à manger mais Nicolas n'a pas voulu s'imposer alors il est parti s'asseoir seul au salon après avoir en obtenu la permission de Joyce. La situation n'est pas du tout optimale, il est très mal à l'aise. Mais qu'est ce qu'il peut faire d’autre ? La seule chose importante à cet instant c'est de punir les meurtriers d'Estelle. En réalité, il vient de comprendre les propos de son ami Marc. Il n'avait jusqu'à lors pensé qu'à satisfaire ses propres désirs et besoins sans se préoccuper des autres. Cet égoïsme dont il a fait preuve a fini par coûter la vie à un être humain.
Voir Estelle allongée par terre sans vie avait été un véritable traumatisme pour lui. Ce qui lui a permis de comprendre beaucoup de choses. Sur le moment, il n'avait ressenti que la peur de la mort qui se rapprochait de lui mais après avoir été sauvé et pris du recul, il a ressenti la haine et la soif de vengeance mais surtout la honte d'avoir causé la mort d'une personne à cause de son égoïsme. Les paroles de Marc ne font que raisonner dans sa tête et le faire du mal mais renforce également ses sentiments de honte et de vengeance.
- Pourquoi tu fais cette tête ?
- Je réfléchis.
Isabelle s'assoit sur le canapé à côté de Nicolas qui est assit sur le fauteuil.
- Je m'excuse pour l'aigreur de Joyce.
- Ne t'en fais pas. Je suis habitué à ce genre de réactions.
Isabelle entend par là qu'il a l'habitude de voir les filles se montrer désagréable envers lui sans doute à cause de son comportement envers celles-ci. Pour faire la conversation, Isabelle veut savoir pourquoi il agit comme un parfait salop avec les filles. Nicolas répond en toute honnêteté, il n'avait pas été victime d'un passé tortueux, et aucune fille ne lui avait brisé le cœur dans sa jeunesse. Tout ce qu'il veut c'est profiter de sa vie au maximum car après toute la vie est éphémère. Qui pourrait dire ce qui arriverait après la mort ? Personne n'en est capable, c'est pour cela qu'il profite au maximum de cette vie sur terre afin de ne pas avoir de regrets avant la fin. Isabelle comprend son envie de profiter de la vie mais ne peut accepter qu'il le fasse au détriment des gens qui l’entourent et tout en piétinant leurs sentiments.
- C'est juste un gros pervers, ne cherche pas à comprendre Isabelle.
- Arrête Joyce. Je t'ai déjà dit d'être poli.
Sentant que la discussion devenait un brin tendu, il s'est levé et s'est rendu sur le balcon prendre de l'air. Il revient quelques minutes plus tard quand il a réalisé que Joyce n'était plus dans le salon. Isabelle lui dit qu'elle est partie prendre sa douche et lui demande de la supporter jusqu'à demain quand un juge pourra signer un mandat d'arrêt contre José Rodriguez. Nicolas n'y voit pas d'inconvénients, sauf qu'ils ont besoin d'une activité pour passer le temps avant de partir dormir car l’heure de se coucher est encore bien loin.

Nicolas a regardé un film dans le salon avec Isabelle, la pauvre avait beaucoup de flashback des moments où elle sortait avec ce garçon qu'elle doit aujourd'hui protéger et qui s'avère également sa seule chance de coincer un dangereux parrain de la mafia. Elle s'endort devant le film un peu vers la fin environ à minuit. Nicolas la recouvre avec un bout de tissu traînant dans le salon.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Pas la peine de t'affoler, je ne fais que la couvrir.
Joyce ne veut même pas qu'il s'approche de son amie ce que Nicolas avait bien compris. Elle ne l'aimait pas mais il n'en avait pas besoin de toute façon. Pendant la discussion, il entend des bruits dans le couloir, Joyce pense qu'il veut juste changer de sujet mais il est très sérieux, alors quand elle guette par le judas, elle voit cinq hommes en costumes noirs et armés de neuf millimètres.
Ils ont la visite de mafieux venus les éliminer avant de pouvoir témoigner contre leur parrain.
Nicolas réveille Isabelle et l'informe de la situation. Ils n'ont bien évidemment plus le temps de s'échapper, la solution qui s'offrent à eux, c'est l'affrontement pour protéger leur vie. L'appartement de Joyce se transforme en terrain de combat dès que les cinq mafieux franchissent la porte après l'avoir enfoncé. Ne connaissant pas les lieux, ils ont été tous vaincus grâce aux pièges que leurs a tendu Isabelle. Nicolas aussi s'est battu, certes c'était à main nues mais il avait pu extérioriser la rage qu'il contenait depuis que cette maudite soirée avait commencé.
Maintenant que la menace a été écarté, Isabelle ne sait pas où aller car rester dans l'appartement de Joyce n'était plus une option pour la simple et bonne raison qu'ils reviendront quand José se rendra compte que ses hommes ne se sont pas revenus. Isabelle a alors appelé la seule personne en qui elle a confiance.  Le capitaine Morgan qui lui offre un endroit où se réfugier avec Joyce et Nicolas. Il s'agit de son chalet dans les bois après avoir réfuté l'idée de trouver un juge dans la soirée pouvant signer un mandat d'arrêt car la possibilité de tomber sur un juge corrompu est trop grande. Depuis des mois qu'elle travaille sur ce dossier, elle a déjà établi une liste de juge plus ou moins fiable mais elle ne pouvait en être sûr à 100% c'est pour ça qu'elle veut se cacher et attendre le matin. Pour la seule raison c'est que les juges ne sont pas les seuls corrompus par José Rodriguez, une grande partie de la police l'est également tout comme les fédéraux. Ils pourraient sans aucun doute se servir des ressources de la police pour les trouver. Cela va de soi pour l'appel qu'elle vient de passer au capitaine Morgan mais elle avait toujours prévu ce genre de cas de figure, c'est donc avec un téléphone jetable acheté bien plutôt qu'elle avait appelé. Ainsi en traçant son numéro et son portable, ils la localiseront dans l'appartement de Joyce.

Les mafieux qui ont attaqué l'appartement de Joyce pendant qu'Isabelle et Nicolas s'y réfugient en attendant le jour pour trouver un juge pour signer un mandat d'arrêt contre José Rodriguez, ont appelés leur parrain et lui ont fait part de la situation à savoir que les cibles ce sont enfuies. C’est inacceptable, il a alors pris son téléphone pour appeler son contact au sein de la police de New York.
-  Je me doutais que vous appelleriez
- Alors faites ce pourquoi je vous paie Capitaine Morgan, où sont ceux que je veux tuer ?
Le capitaine Morgan avait effectivement la réponse à cette question. Il venait à l'instant de parler avec Isabelle qui voulait avoir un nouvel endroit pour se réfugier et l'a indiqué à cet effet, son chalet dans les bois. Adresse qu'il transmet également à leurs poursuivants.
José Rodriguez rassemble alors tous ses hommes dans la cour, il a l'intention de prendre les choses en main et finir avec cette affaire dans la soirée. Après un petit discours, ils montent tous dans des berlines et roulent en direction du chalet du capitaine Morgan qui sera sans aucun doute le lieu du dénouement de cette affaire.
Isabelle et son groupe arrivent dans le chalet en question. Nicolas se précipite dans la cuisine pour trouver un truc à manger, il est 3h du matin et il n'avait rien mangé depuis le goûté sachant que Joyce avait refusé de le nourrir.
Isabelle était contente, dans la voiture sur le chemin, avant d'arriver en ces lieux, elle avait peur qu'il change d'avis en qui concerne son témoignage mais ce n'est pas le cas. Nicolas est toujours aussi motivé à faire tomber José Rodriguez pour le meurtre de sang froid de son épouse, pas parce qu'il était amoureux d'elle mais parce qu'il s'en veut d'avoir causé sa mort. Punir son meurtrier est pour lui la seule chose qu'il puisse faire pour elle donc, il était hors de question pour lui de baisser les bras même s'il devait en mourir, de toute façon Rodriguez veut le tuer donc. Il doit à tout prix l'arrêter au risque de mourir également. Joyce n'est pas de son avis. Même s'il les aide à arrêter José Rodriguez, ça n'effacera pas le fait que son égoïsme aura causé la mort de quelqu'un. Isabelle comprend leurs opinions à tous les deux mais personne ne peut plus repartir en arrière, ce qu'il faut faire c'est tiré une leçon des ses erreurs. Joyce n'avait pas le cœur à poursuivre cette conversation, ce qu'elle veut en ce moment c'est se sortir de cette galère au plus vite et surtout elle n'arrive pas à se calmer parce que le téléphone d'Isabelle ne capte pas dans la forêt et ne peut donc pas passer d'appel.


À 4 heures du matin, les berlines noires de la famille Rodriguez arrivent dans la forêt dans laquelle est située le chalet du capitaine Morgan. Pour éviter d'attirer l'attention avec les phares et le bruit des moteurs, ils ont laissé les voitures et ont franchi à pied le peu de distance qui les séparent encore de leurs cibles. Quand le chalet est désormais en vu, Rodriguez tire un coup de feu en l'air. Ses hommes se dispersent et encerclent le bâtiment.
- Vous là dans cette pathétique maison qui croyez m'échapper, je vous ordonne de sortir de ce bâtiment sous trente secondes. Auquel cas, nous viendrons vous chercher, de toute façon, et je vous tuerais. Libre à vous de choisir si vous voulez une mort lente et douloureuse ou une mort lente. Réfléchissez vite et ce n'est pas la peine de penser à vous échapper, la zone est déjà bouclée par les bons soins de mes hommes.
Isabelle et ses deux comparses ont entendu l'ultimatum de José Rodriguez, il est clair que ni elle ni Joyce n'avaient l'intention de se rendre sans se battre mais le combat qui se profile est un combat déséquilibré, Isabelle l'avait anticipé mais aucun renfort n'est disponible. Ils sont donc à deux contre toute une armée.
A la fin de l'ultimatum, Joyce a ouvert le feu sur cinq des mafieux les tuant tous malgré la distance grâce à ses grandes capacités de tireur. C'est leur réponse unanime, il est hors de question pour ce petit groupe bancal réuni par les circonstances de mourir sans se battre.
Isabelle et Joyce toutes les deux armées de neuf millimètres tirent et repoussent les mafieux de Rodriguez.
Le combat est bien sûr déséquilibré et à cause du manque de munitions et de la supériorité numérique de l'ennemi, même si Isabelle et Joyce repoussent certains, leur nombre est si important que certains réussissent à avancer de plus en plus vers le chalet qui est désormais dévasté suite à toutes les balles volant de gauche à droite.
- Tu es sûre qu'ils vont venir ?
- Bien sûr que non Isabelle. Je ne sais même pas s'ils ont reçu mon message.
Quelques minutes après avoir la discussion d’Isabelle avec le capitaine Morgan sur son téléphone jetable. Joyce réalise que personne ne savait qu'Isabelle et Nicolas passaient la nuit chez elle. Même pas le capitaine Morgan qui pensait qu'ils seraient allés dans son appartement à elle. C'est là que Nicolas soulève un point pertinent.
- Si le capitaine pensait que je serais avec Isabelle dans son appartement, il est donc certains qu'ils sont passés chez elle ce qui pourrait expliquer que l'attaque se soit passée aussi tard.
- Mais ça n'explique pas ce qui les a emmenés chez moi.
Joyce et Isabelle n'avaient pas compris mais il n'y avait certainement qu'une seule personne capable de savoir ou les trouver si l’appartement d’Isabelle devait être vide et c’était le cas, cette personne c'est le capitaine Morgan. Nicolas les a entendus répéter que la police et le système judiciaire est corrompu par José Rodriguez, en toute logique ce ne sera pas étonnant. Cependant Joyce refuse d'y croire, pour elle le capitaine Morgan est incapable de faire une telle chose mais Isabelle n'est pas de son avis.
En toute honnêteté, l'idée lui avait déjà traversé l'esprit quand leur attaque au port s'était avéré être un échec, personne à part lui n'était au courant sans compter Joyce bien sûr. Elle venait également d'avoir une idée pour le prouver et en finir avec José Rodriguez une bonne fois pour toute.
Joyce est impatiente de connaître cette idée.
C'est un plan tout ce qu'il y a de plus simple, aller se réfugier dans le chalet et s'il venait à être pris d'assaut par les mafieux il n'y aura plus de doutes à avoir sur l'identité du traitre. Joyce reconnaît que c'est un plan simple mais possède également un gros inconvénient. Ne sachant pas sur qui compter, ni combien d'ennemis leur tombera dessus, ce serait ridicule d'aller dans un endroit qui pourrait être pris d'assaut. Sans oublier qu'ils n'ont même pas suffisamment d'armes ni de munitions, ce serait purement et simplement du suicide. Pourtant Nicolas approuve le plan, en y réfléchissant, l'affronter dans un combat dans la rue serait peut-être mieux que dans un tribunal où il pourrait réussir à s'en sortir grâce au pouvoir de son argent et tout ceux qu'il a corrompu.
Joyce comprend à l'instant pourquoi dès leur premier rendez vous, ils se sont aussi bien entendu vus à quel point ils sont tous les deux dingues.
- Personne ne mourra Joyce. En tout cas pas nous.
- Tu es bien sûre de toi. C'est quoi ton plan ?
- On aura, besoin des cobras pour tous s'en sortir vivants. Faut que tu les appelle.
- Tu es sérieuse ? J'espère que tu sais ce que tu fais. Je ne sais même pas s'ils sont en ville.
Les cobras, c'est un groupe de militaire dont a fait partie Joyce quand elle était dans l'armée maintenant, ce sont des mercenaires depuis leur retour d'Irak et sont basés à New York.
Isabelle lui donne son téléphone, bien sûr Joyce peut les appeler mais les cobras ne sont pas de bons samaritains, ils voudront être payé pour leur intervention. Nicolas décide de s'occuper de cette partie là. Alors elle appelle mais tombe directement sur la messagerie et laisse un message comme lui indique Isabelle.
- Ton plan a marché Isabelle, nous savons qui est le traitre mais on va mourir parce que tu as voulu jouer les téméraires avec un plan à la con.
- Ne perds pas espoir, les renforts viendront. Tôt ou tard.
- Avant ou après notre mort ?
- Ne dis pas ce genre de choses.
Elles sont l'une et l'autre de chaque coin de la pièce à riposter aux tirs adversaires mais ils sont bien trop nombreux, elles sont vites dépassées. Certains ont même réussi à s'infiltrer dans la maison.
Pour protéger Isabelle qui est menacée par un tireur qu'elle n'a pas vu, Nicolas se jette sur la trajectoire du tireur et prend la balle qui lui était réservée dans le ventre et une autre dans le bras avant de s'écrouler par terre tout de suite après. Isabelle ayant suivi se retourne et descend le tireur. Isabelle est surprise de voir ce qu'il venait de faire, elle n'en revient pas du tout mais alors qu'elle est penchée au dessus de Nicolas, elle ressent une arme pointée sur l'arrière de son crâne et entend crier Joyce.
La maison est désormais sous le contrôle des mafieux et celui qui se tient derrière elle n'est autre que José Rodriguez. Il regarde Nicolas souffrir suite à sa blessure dans le ventre et ça l'énerve, contrairement à ce qu'il souhaitait, Nicolas aura une mort douce et tranquille enfin si on peut dire. Il ne lui restait plus que Joyce et Isabelle.
Dehors, on entend les gens crier les uns après les autres, les mafieux qui sont dans la maison y compris Nicolas ne comprennent pas ce qui se passe mais pas Isabelle et Joyce. Elles savent toutes les deux ce que cela veut dire, les renforts sont arrivés.
- Qui est là ? Je pensais que vous étiez seuls dans cette forêt.
- Je ne vous ai jamais dit ça José.
Les quelques mafieux dans la maison tombent par terre après avoir reçu des balles, ce qui déstabilise José et ouvre une opportunité à Isabelle. Elle le met au sol et l'oblige à y rester en le menaçant de son arme après avoir écarté celle de José Rodriguez.
- Vous êtes en état d'arrestation José Rodriguez.
- Sale garce.
Un homme entre dans le chalet, Joyce va à sa rencontre.
- Vous en avez mis du temps Jack. On a bien failli y passer.
- Désolé, il fallait que je réunisse l'équipe et c'est endroit n'est pas facile d'accès.
Jack c'est le capitaine des cobras, l'ancienne unité de Joyce. Grâce à leurs techniques bien rodées et maîtrisées sur le bout des doigts, ils ont réussi à neutraliser tous les assaillants sans faire le moindre bruit et sans leur laisser réagir.
Isabelle menotte José Rodriguez et demande à Joyce de sortir de la forêt afin d'appeler les secours pour Nicolas qui pisse le sang et souffre. Joyce ne veut absolument pas le faire mais n'a pas pu refuser en croisant le regard d’Isabelle. D’autant que c’est lui qui va payer les cobras, il ne peut donc pas mourir maintenant, du moins.
Isabelle demande à Jack de surveiller son prisonnier et s'approche de Nicolas. Elle pose sa tête sur ses genoux et le regarde si tendrement que cela le chamboule malgré la souffrance.
- En réalité, je ne suis pas insensible...
- Non tais-toi, tu n'es pas en état de parler, faut te reposer.
- ... J'ai juste décidé d'ignorer mes sentiments. Quand nous étions ensemble, j'étais très heureux, c'est la seule fois où j'ai été aussi heureux avec une fille. Cependant, je n'en voulais pas. J'ai réprimé au maximum mes sentiments et me concentrer sur mon vrai but, c'est pour ça qu'après l'avoir atteint je suis parti sans prévenir. Tu m'as demandé plus tôt dans la soirée pourquoi j'agis comme ça avec les filles. Ma réponse était vraie mais pas totalement. Je déteste l'engagement, je vois mes amis, mes parents, pour faire simple, les personnes les plus proches de moi, tomber amoureuses, se marier et finirent par se détester et dans certains cas les hommes se retrouvent ruinés à cause des divorces et des pensions alimentaires. Je ne veux pas ça pour moi mais quand j'étais avec toi rien de tout ça ne me faisait peur. Et c'est bien ça qui m'a fait peur et je suis parti. En fait ce que j'essaie de te dire c'est que je suis vraiment désolé d'avoir piétiné tes sentiments et de m'être enfui. Pardon pour tout le mal que t'ai fait. Je tenais absolument à m'excuser avant de ne plus pouvoir le faire.
Isabelle ne veut pas entendre ce genre de choses, elle ne veut pas qu'il parle comme quelqu'un qui va mourir car les secours seront bientôt là pour le sauver. Il avait eu toute la soirée pour réfléchir à son comportement et a fini par se rendre compte que son comportement avec Isabelle quand il sortait avec elle était grossier mais pas que. Il a également réalisé que tout n'était pas faux, bien sûr, il souhaitait coucher avec elle mais quelque part tout ce qu'il faisait pour la séduire venait vraiment du cœur. C'est pour cela que le soir où il l'avait revu au bar, il n'avait pas osé prendre le risque de la rencontré à nouveau.
Nicolas est aussi content d'avoir fini par comprendre ce que voulait lui dire Marc même si c'est à la toute fin. Avant de pouvoir encore présenter ces excuses à Isabelle, il ferme les yeux dans ces bras. Isabelle est submergée par l'émotion.


Le Capitaine Morgan, après avoir appris la capture de José Rodriguez a vite compris qu'il est en danger, il a donc pris ses affaires et s'est rendu dans un aérodrome pour quitter au plus vite la ville cependant, il n'y avait que l'avion de présent, le pilote est aux abandonnés absents, mais devant lui se tient une personne qu'il ne pensait voir l'attendre dans ce hangar avec plein d'hostilité comme en témoigne ce flingue qu'elle pointe sur lui.
- Vous croyez vraiment vous en tirer comme ça ?
- Joyce !
Durant leur enquête, Joyce et Isabelle avaient réuni beaucoup d'informations en rapport avec le réseau mafieux de José Rodriguez, ce hangar qu'ils avaient découvert par hasard, c'était au tout début de leur coopération après la mort de son précédent coéquipier. Elles avaient réuni un certain nombre d'informations mais c'est la première fois que celles ci se montrent vraiment utile.
Maintenant que la famille est tombée, il n'y avait personne pour saboter leur enquête et elle tenait personnellement à arrêter cet homme.
Le capitaine Morgan sait bien que ces deux filles sont ses meilleurs lieutenants et il les apprécie énormément c'est pour cette raison qu'il tenait tant à les voir abandonner cette enquête mais elles ne l'ont jamais fait. S'il n'y avait que Joyce, il était sûr qu'elle aurait laissé tomber mais pas Isabelle bien trop têtue, même la perte de son petit ami n'avait pas suffit. Elle s'est juste déchaînée encore plus. C'est justement pour ça que c'est elle qu'il aurait dû tuer mais il ne s'en est pas senti capable. Mais avec le temps, il ne pouvait plus laisser ce genre de sentiments l'entraver, et donc pour préserver sa sécurité et sa liberté ainsi que son train de vie, il est même prêt à les tuer. Il dégaine alors son arme mais n'est pas plus rapide que Joyce et se prend deux balles dans les pieds et fini à genoux, elle s'approche de lui et écarte l'arme du capitaine Morgan avec son pied gauche, elle le tient ensuite en joue avec son arme mais sa main tremble, Joyce hésite à mettre fin aux jours de ce traitre.
- Vous n'avez pas idée de toute la peine que vous avez infligée à Isabelle. Et maintenant j'apprends que c'est vous qui avez tué son ancien coéquipier.
- Je n'avais pas le choix. On fait ce qu'on peut pour vivre aisément dans ce monde. Et mon salaire de fonctionnaire est bien trop maigre pour que je puisse avoir la belle vie.
C'était toujours la même raison : l'argent. C'est tellement désespérant de voir la réelle nature d'un homme et très choquant quand celui que vous appréciez n'est autre qu'une merde.
Joyce repense à Isabelle, au moment où l'ambulance et les flics sont venus sur les lieux. Isabelle avait décidé de monter dans l'ambulance et d'accompagner Nicolas quitte à laisser le capitaine Morgan s'échapper, car les deux savaient bien qu'il ne tarderait pas à décamper. Isabelle, trouve que c'est plus important d'accompagner Nicolas. C'est pour ça que Joyce se retrouvait là face à lui. Elle voulait être auprès de Nicolas à son réveil pour lui dire qu'elle le pardonnait.
Au lieu de le tuer, Joyce préfère le mettre aux arrêts afin qu'il puisse avoir une discussion avec Isabelle. Mais surtout qu'il puisse vivre un enfer en prison au milieu de tous les criminels qu'il a coffré durant sa carrière.



Deux mois plus tard après le démantèlement de l'organisation mafieuse de José Rodriguez.  Le capitaine Morgan s'est suicidé, préférant la mort à la prison et José Rodriguez à écopé de la prison a vie en échange de renseignements qui ont permis de faire tomber un grand nombre de trafiquants. La vie pour le lieutenant Isabelle Ashley et son équipière Joyce Carter a repris son cours, elle s'occupe désormais de tâches et d'enquêtes moins dangereuses ce qui n'est pas pour déplaire à la fine fleur de la police de New York.
Un livreur apporte un gigantesque bouquet de fleurs pour Isabelle, elle le prend et lit la carte. C'est un message de Nicolas, et il la remercie de lui avoir sauvé la vie mais aussi pardonné son odieux comportement. Il ne s'en est pas sorti complètement sain, bien sûr, il avait réussi à venger et punir le meurtrier d'Estelle mais il avait perdu l'usage de ses jambes pendant le combat. La balle qu'il avait reçu dans le ventre avait également blessé sa colonne vertébrale et c’est irréparable. C'est difficile pour lui d'apprendre à vivre sans ses jambes mais c'était le juste retour des choses après toutes les souffrances qu'il a fait endurer à toutes ces filles qui ont eu le malheur de croiser l'ancien lui. Mais il veut vraiment devenir quelqu'un de meilleur.
Isabelle est très contente d'avoir de ses nouvelles, ça fait deux mois qu'il ne se sont pas vus mais elle n'a surtout jamais eu le courage d'aller le voir.
- Pourquoi tu fais une tête pareille ?
- Bah quoi ? Qu'est ce qu'elle a ma tête ?
Joyce avait un doute depuis un moment, mais elle est prête à parier qu'Isabelle est amoureuse de Nicolas rien qu'en voyant à quel point elle était inquiète de le voir mourir. C'est vrai qu'elle est quelqu'un de bienveillant mais ce soir là, c'était un brin différent. L'intéressée est gênée mais peu importe ses sentiments, même si c'était le cas, et qu'il a changé et essaie de devenir quelqu'un de bien, il n'est pas prêt à s'engager alors qu'elle c'est ce qu'elle veut. Elle est juste contente de constater qu'au final, il n'est pas si différent du personnage qu'il jouait.




Fin

The Book Of LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant