Chapitre 14

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Merlin et Arthur se regardaient fixement.

- Tu es en avance. Dit le Roi.
- Et vous, vous êtes déjà réveillé. Dit à son tour le valet.
- Que fais-tu ici si tôt ?
- Je dois passer voir Carys. Et vous ?
- Je comptais faire la même chose.

Merlin sourit.

- Vous ne voulez pas tomber sur Gwaine.
- Il sait pour les dires de Gwen, il ne m'a pas encore trucidé, mais il aurait pu le faire. Je vais donc éviter de le voir en cas qu'il s'en souvienne et qu'il me demande des comptes.

Il rit en voyant l'air du blond. Il évita le gobelet que ce dernier lui jeta.

- Pour la peine Merlin, tu vas me servir de garde du corps, nous allons voir ton amie maintenant.
- Comme vous le souhaitez, votre Majesté.

Il se prit un coup sur la tête.

*****

Carys buvait le remède que Gaius venait de lui donner.

- C'est amer. Vous avez mis des orties ?
- Tu as un bon palet. Oui, j'en ai mis.
- En cas d'inflammation.
- Oui. Je sais à présent que je pourrais prendre ma retraite sans soucis, tu seras une bonne médecin.
- J'ai besoin de vous pour me remettre. Vous devez m'aider à connaitre les villageois. Puis vous avez encore le temps, vous n'avez pas encore l'âge pour partir à la retraite.
- Je l'ai, malheureusement. Mais je te remercie de dire le contraire.

On frappa à la porte, le médecin autorisa à entrer. Elle sourit en voyant son ami Merlin, elle fut par contre surprise de voir le Roi.

- Désolé de vous déranger, mais puis-je parler avec Carys ? Demanda le Roi.
- Bien sûr. Répondit Gaius. Penses à prendre le second flacon après avoir prit ton petit-déjeuner. Je vais faire ma tournée. Lui dit ensuite le médecin.
- Merci Gaius.

Le vieil homme sortit.

- Tu veux que j'aille chercher ton petit-déjeuner ? Lui demanda Merlin.
- Je te remercie, mais Gwaine doit me l'amener.
- Il ferait n'importe quoi pour toi.
- Il tient énormément à vous. Lui dit à son tour le Roi.

Elle rougit. Elle était vraiment éprise du jeune homme et de savoir qu'il ressentait la même chose la rendait heureuse.

- Carys, je tenais à m'excuser pour ce qu'il s'est passé.
- Arthur, ce n'est en rien votre faute. Ce que cette femme a pu croire, c'est moi qui en suis désolée. Elle a cru que votre Majesté ait des sentiments pour une simple guérisseuse.
- J'espère que Gwaine n'entendra pas cela, mais sachez que j'aurai été honoré d'être aimé par une femme aussi belle et instruise.
- Merci Arthur.
- En ce qui concerne la sentence, je me dois de vous demander si vous tenez à être présente ou non, comme vous avez été la victime.
- Je ne préfère pas.
- Bien. Je vous comprends. Comment vous sentez-vous ?
- Fatiguée, endolorie. Je pense avoir eu un ange gardien.
- C'est étrange que vous disiez cela. Il y a une époque, où mon père m'a dit la même chose alors que j'avais failli mourir. Peut-être était-ce le même ?

Elle vit son ami brun se tendre.

- Peut-être. C'est une chance que nous l'avons, ne croyez-vous pas ?
- Si. Votre perte aurait brisée plusieurs vies ici et nous aurions perdus notre première femme médecin. Ma perte aurait fait tomber un royaume.
- Heureusement que cet ange gardien soit près de nous.
- Oui. Même s'il tut ses prodiges, nous savons la chance qu'on a de l'avoir.

Elle ne put rien répondre que la porte s'ouvrit sur son aimé

- Gwaine.
- Bonjour ma douce. Merlin, Arthur.
- Bonjour. Je vais y aller. Heureux de voir que vous allez mieux Carys.

En moins d'une seconde le Roi fut parti. Elle en était surprise, mais elle n'y pensa pas longtemps. Elle sourit en regardant son ami. Elle se pencha comme elle put vers lui.

- Respire Merlin.
- Je... Il...
- Je pense qu'il sait.
- Qu'il sait quoi ? Demanda Gwaine.
- Que son chevalier taquin est devenu sage par rapport à une femme. Répondit-elle.

Son ami lui souffla un merci.

- Je pense que tout Camelot sait que tu m'as changé. Lui répondit son aimé avant de poser un doux baiser sur ses lèvres.

Trouble émotionnelOnde histórias criam vida. Descubra agora